Il en est de l’histoire d’un parti politique comme de celle d’un individu. Avec le temps, il est appelé à vivre des hauts et des bas! Ainsi, le Parti québécois a connu ses heures de gloire et ses périodes de grande noirceur.
Aujourd’hui, il est confronté à une crise existentielle majeure.
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir de ce 14 octobre 1968
_ Où est créé au Québec un parti
_ Prônant la création d’un État
_ Souverain de langue française?
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir de ce 29 avril 1970
_ Où sont élus au Québec
_ Les sept premiers députés du PQ
_ Appelés à siéger à l’Assemblée nationale?
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir de ce 15 novembre 1976
_ Où sont élus au Québec
_ Soixante et onze députés du PQ
_ Appelés à former le premier gouvernement péquiste?
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir de ce 20 mai 1980
_ Où une parole venue du cœur
_ A sonné l’espoir dans les oreilles des Québécois
_ « À la prochaine fois! »?
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir de ce 30 octobre 1995
_ Où une province canadienne
_ Est venue à un cheveu de devenir
_ Le pays du Québec?
Que reste-t-il aujourd’hui
_ Du souvenir des nobles ambitions du PQ de 1968?
_ Il lui appartient maintenant
_ De nous donner une réponse
_ Avant de sombrer avec les rêves de ses fondateurs!
Henri Marineau
_ Québec
D'hier à aujourd'hui
Que reste-t-il du souvenir du PQ de 1968?
Il lui appartient maintenant de nous donner une réponse!
Tribune libre
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
Cliquer ici pour plus d'information
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Marcel Haché Répondre
21 juin 2011Daniel Jonhson avait souhaité durant les années 60 que les indépendantistes investissent l’Union Nationale. Ils ont préféré s’investir dans le P.Q.
Est-ce que le P.Q. est allé bien plus loin que ne l’aurait fait une Union Nationale recomposé comme l’avait souhaité Daniel Jonhson ? Pas si sûr. Les deux défaites référendaires sont au débit du P.Q. Ils auraient pu l’être aussi à celui de l’U.N.
Mais le vieux nationalisme de l’U.N. aurait sans doute empêché que les indépendantistes ne se fassent prendre au leurre du multiculturalisme, comme ils le sont au P.Q., et comme ils l’ont avalé chez Québec Solidaire.
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2011== Du moins de 10% de décolonisés Québecois rassemblées en 1968 pour fonder le Parti Québecois , il reste en 2011 près de 50% de décolonisés Québecois divisés par des petits partis bidons et des propagandes fédéralistes insidieuses et sans fin.
== Il reste en 2011 une force vive dont une majorité de francophones Québecois prêt à faire du Québec un pays francophone libre et présent dans toutes les instances internatioonale en mettant fin ainsi à 250 ans de royalisme anti démocratique canadian et au faux système fédéraliste de nos encore colonisés .
== Il nous reste à trouver et susciter un mouvement populaire d'assemblées constituantes incluant tous les partis mouvements et associations indépendantistes et de ces rencontres de bien identifier un rassembleur charismatique et des équipes régionales nationales et diplomatiques pouvant nous conduire à fonder notre pays francophone LE QUÉBEC
TÉTRAÈDRE
Claude G. Thompson Répondre
20 juin 2011Toute une interrogation que la vôtre M. Marineau.
Certains se surprennent que plusieurs soient amèrement déçus et jugent impitoyablement les instances du PQ, sa cheffe et ses proches collaborateurs. Vouloir sauver les apparences et tenter de faire comme si tout était sous contrôle n'a fait qu'empirer les choses et augmenter le cynisme de beaucoup des citoyens que nous sommes.
Il nous faut tout de même être suffisamment lucides et admettre que la crise que traverse le Parti Québécois n'est d'aucune façon le fruit du hasard. Cette crise est au contraire le résultat d'un manque d'écoute, d'une absence d'empathie, d'une perte de lucidité et d'une prétention à mieux savoir que les "indépendantistes québécois" qui les ont élus ce qu'ils attentent de leurs députés Péquistes.
“ Que reste-t-il aujourd’hui
Du souvenir des nobles ambitions du PQ de 1968 ? ”
La réponse qu'il se doit de nous donner est de dire:
“ Nous vous avons compris et agirons en conséquence.”
Ce sera cela ou sombrer avec les rêves de ses fondateurs.
Claude G. Thompson
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2011Il n'en reste plus grand chose
Puisque des arrivistes et des carriéristes
Des petits politiciens professionnels sans envergure
S'en sont emparés et ont détruit son âme
Sa raison d'être, son coeur et sa passion
En le transformant en petit parti provincialiste
Électoraliste et insignifiant.
Ces gens-là ont dénaturé notre noble combat
Pour en faire une insipide quête de pouvoir
Le petit pouvoir provincial de merde
Avec sa cohorte de minables ambitieux
Manipulateurs et prétentieux.
Honte à vous.
Pierre Cloutier