Quand l’islam fait de la politique

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C'est l'immigration massive des pays musulmans qui provoque l'islamisation de notre vie politique



Ainsi, l’Ontario s’apprête à avoir un parti islamique en bonne et due forme.




Le Parti islamique de l’Ontario n’est pas encore officiellement enregistré, mais le nom a été réservé sur le site d’Élections Ontario et le parti a publié son programme sur son site internet.




On peut y lire entre autres que « l’islam est la religion de l’Ontario et du Canada » et que l’économie et l’éducation devraient être conformes aux valeurs préconisées par le Coran.




BELGIQUE, ÉTAT ISLAMIQUE




Vous voulez savoir à quoi ça pourrait ressembler, un parti islamique ?




Vous n’avez qu’à regarder du côté de la Belgique.




Le parti belge Islam existe depuis 1999 (il s’appelait Noor à sa fondation, mais a changé de nom en 2012).




Au début, les dirigeants de ce parti disaient : « Ce n’est que pour légiférer dans des histoires de droit familial, pas plus. Avoir des tribunaux coraniques comme il y a des tribunaux rabbiniques... »




Mais avec les années, leur programme s’est étoffé.




Maintenant, les dirigeants du parti Islam parlent d’autoriser le port du voile dans les écoles, de rétablir la peine de mort, de favoriser le mariage dès l’adolescence, de rendre le divorce plus compliqué (pour les femmes, bien sûr) et de réviser la mixité dans les lieux publics.




Séparer les femmes et les hommes dans les transports en commun, par exemple, et dans les piscines publiques.




De dire Redouane Ahrouch, qui a été élu (oui, oui, vous avez bien lu — élu ) lors des élections communales de 2012 : « Il faut sensibiliser les gens en douceur et leur faire comprendre l’avantage d’avoir des dirigeants et des lois islamiques, pour aboutir tout naturellement à un État islamique en Belgique.




« Je suis pour la charia. C’est un combat de longue haleine qui prendra des décennies, voire un siècle, mais le mouvement est lancé... »




SOUMISSION




Et on nous dira ensuite que les islamistes ne s’intéressent qu’à la religion et n’ont aucune visée politique.




Il n’y a que les porteurs de tuque de Québec solidaire pour penser ça...




Quand un député conservateur dit qu’il ressent un malaise en pensant qu’une femme peut avorter à son septième mois de grossesse, la gauche déchire sa chemise et dénonce la montée de l’extrême droite, mais quand des islamistes annoncent qu’ils songent à fonder un parti politique pour instaurer la charia en Ontario, les adeptes du Che haussent les épaules et regardent le bout de leurs souliers.




On se croirait dans un roman de Michel Houellebecq.




« Un parti islamiste ? Ce n’est pas génial, mais c’est quand même mieux que la droite dure... »




Mais que voulez-vous : nos chartes protègent la liberté de religion, Justin est un multiculturaliste zélé et la constitution canadienne reconnaît la suprématie de Dieu, alors...




Dans la lutte au radicalisme religieux, le Canada se bat une main attachée dans le dos.




UN MUR




Tiens, au lieu de construire un mur entre les États-Unis et le Mexique, pourquoi ne pas ériger un mur idéologique entre la politique et la religion ?




Dire haut et fort que le Canada ne veut rien savoir d’un parti religieux, qu’il soit islamique ou catholique.




Mais non, on se fera traiter de méchants laïcards...