13 juillet 2012
Pris à son propre piège
Le premier ministre et chef du parti libéral du Québec (PLQ) Jean Charest s’est fait prendre à son propre piège de sa stratégie électorale. En effet voulant évité que le PLQ se fasse éclabousser, il a étiré durant plus de 2 ans mais cédé sur la pression constante exigeant une enquête sur la corruption et la malversation dans le monde de la construction.
Par la suite il a mis le feu aux poudres en 2011 en déclarant la guerre à la FTQ construction en faisant adopté la loi 33 mettant un frein au placement syndical. Au printemps 2012 il a ouvert un panier de crabes en décrétant une hausse des frais de scolarité de 75% échelonnée sur 5 ans. De ce fait il a provoqué une grève de plus de 150 000 étudiants qui passera à l’histoire autant par sa vigueur, sa tenacité que sa longueur.
Le gouvernement de Jean Charest a lui-même été pris au dépourvu face à ce conflit qui reprendra de plus belle au mois d’août. Jean Charest n’a donc plus le choix de déclencher des élections même s’il reste plus d’un an à son mandat car il est pris entre deux feux entre le étudiants et la commission Charbonneau qui reprendra à la mi-septembre.
Toutefois le dossier de la FTQ construction est loin d'être réglé avec ce qui se passe à la CCQ et encore moins le dossier des étudiants qui revivra durant lapériode électorale.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 juillet 2012Moody’s ne vote pas aux prochaines élections...
Archives de Vigile Répondre
13 juillet 2012Moody's, les véritables maîtres du Québec, s'impliquent déjà dans la campagne électorale en vantant le gouvernement de Jean Charest:
"Le Québec est sorti de la récession avec un plan crédible pour éliminer son déficit et il n'a pas dévié de ce plan"
http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201207/13/01-4543287-le-quebec-est-un-bon-eleve-selon-moodys.php