Prêt - pas-prêt, on n'y va pas !

Le Québec est une société bloquée

Tribune libre

Maintenant “des gestes de gouvernance souverainiste”, appelant bien sûr à des « gestes de ruptures péquistes ».
Mais pas, surtout pas, à la « rupture ».Çà, que voulez-vous, le peup-é-pas-prette ! Le sera-t-il un jour ? Le P.Q. l’espère-t-il lui-même vraiment ?
Nouveau front en vue : l’impôt. Des années de distractions garanties…
Nous exigerons, nous réclamons, nous demandons, nous espérons, nous espérions… que l’impôt soit rapatrié.
C’est bien claire que le P.Q.--- sa députation --- c’est elle qui n’est pas « prette »,et qui ne s’apprête pas à l’être de sitôt.
Bloqué. Le Québec est une société bloquée. Les deux grands partis se donnent la réplique, mais s’entendent comme larrons en foire.


Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2009

    L'ambiguïté et la molesse du PQ sont du bonbon pour les fédéralistes.
    Pratte jubile !
    http://blogues.cyberpresse.ca/edito/?p=1512
    Je n'arrive pas à me convaincre que les stratégistes du PQ sont à ce point inconscients. C'est évident que ces deux partis forment un tandem. S'il y a une unité, c'est bien c'elle-là !
    Ils s'ouvrent mutuellement des portes, s'assurant avant-tout le statu-quo qui les nourri grassement depuis si longtemps.

  • Marcel Haché Répondre

    30 mai 2009

    @ M. Archambault.
    Une société bloquée est celle qui n’arrive pas à renouveler ni son discours, ni fondamentalement ses législations, ni son personnel politique. Cette société est satisfaite, en apparence, et ne rêve plus. Le gouvernement de cette société peut être stable très longtemps, et l’opposition, contrainte en quelque sorte, trouver ses avantages à la situation, accentuant le phénomène.
    Cette situation paraît alors convenir au plus grand nombre. Les longs règnes de certains gouvernements, par ailleurs très démocratiquement élus, témoignent de ces sociétés bloquées.
    Notre question nationale, elle, ne peut pas, sans risque, laisser perdurer quelque blocage que ce soit. Question de démographie. La fenêtre de temps qu’il reste aux indépendantistes n’est pas si grande. Je suis de ceux qui pensent que le temps presse.
    Quant à savoir qu’il reste du temps avant un prochain congrès du P.Q., je n’attache pas beaucoup d’importance, personnellement, ni à un congrès, ni à un programme. Mais à un discours politique, oui. Cela engage plus, quant à moi, que tous les congrès, les réunions dans le coin, les procédures, tout ce que René Lévesque appelait les chinoiseries (toutes nécessaires qu’elles soient).
    Si Pauline Marois ne dit rien, mais laisse dire La Presse, c’est elle alors qui le dit. Le combat politique n’est pas seulement parlementaire. Il est très médiatique. Cela fait partie maintenant de la révolution internet. D’ailleurs, à moins que Pauline ne démente tout, c’est bien ce qu’affirme Gesca que l’opinion publique retiendra.
    @Michel G. les rouges ne réclament plus rien pour deux raisons principales. La première raison tient à leur base électorale. Ils en deviennent paresseux. Et comme les défauts(ou les qualités) s’agglutinent chacun autour d’autres défauts, les rouges deviennent arrogants. Paresseux et arrogants. Menteurs aussi. Mais la deuxième raison---je crois bien que vous serez en désaccord---tient à l’action molle du P.Q., qui ne se distingue pas véritablement des rouges. Au train où vont les choses, bleues et rouges vont finir par faire front commun autour d’une insipidité comme « le fruit n’est pas mûr ».
    @ m. Bousquet. Vous avez raison. Mais la ferveur souverainiste, non plus que la ferveur indépendantiste, ne va pas lever en tenant le discours molasson de ses adversaires, qui sont incidemment des démissionnaires.

  • Michel Guay Répondre

    30 mai 2009

    Je n'ai jamais entendu les libéraux fédéralistes dirent qu'ils veulent rapatrier tous nos impôts et de ce fait tous nos pouvoirs d'État Nation

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2009

    M. Haché écrit : «Mais pas, surtout pas, à la « rupture ».
    Faudrait nous expliquer comment le PQ peut rupturer le Canada avec 40 % de souverainistes dont 6 % votent pour Québec solidaire. Un petit effort M. Haché, s.v.p.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2009

    Ce n'est que la présentation par La Presse canadianisatrice propagandiste... «Gouvernance souverainiste»: Le PQ jouera la carte du rapatriement des compétences.
    ET, ce n'est qu'une partie de la donne. Restent 17 mois avant le Congrès du PQ pour discuter toutes les avenues possibles dont celle-ci. Qui bien sûr, en l'état n'est pas suffisante, ni en soi ni pour emporter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste, comme je le dis plus précisément dans ma contribution au titre :
    Tribune libre de Vigile 2009 05 30 « Gouvernance souverainiste »Daniel Roy C.A.
    Le Québec, n'est pas une société bloquée. On tente de nous le faire croire parce que les canadianisateurs déploie un statu quo de blocage. NUANCE !
    ET, rien n'est bloqué, ce qui est annoncé ici n'a pas été annoncé par le PQ. ET, même si cela était, ce n'est pas encore approuvé par le Congrès du PQ. Restent 17 mois pour discuter, pour cela il faut mettre carte sur table. Voilà sur table des cartes, elle ne sont pas les bonnes, pas de problème, on en discute, on les « discartent » et on propose autre chose.
    Nous avons 17 mois pour le faire et pour nous mettre d'accord sur un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ à endosser par tous les partis politiques souverainistes et appuyé par toutes les composantes de la mouvance souverainiste. 17 mois pour préparer des élections décisionnelles, décisives, capable de faire en sorte que ce peuple fonde un État légitime et valide qui émane nommément de ses voix libres sur les bases de l'invalidation de l'État actuel du Canada qui lui ne s'est jamais nommément soumis à nos voix. Il doit être répudié en l'état.