Prendre le temps de voir ce qui peut nous unir ...

Tribune libre

L’assemblée, tenue samedi dernier, 20 octobre, au centre-ville de Montréal, par les organisateurs des États génénéraux sur la souveraineté, fut l’occasion de faire ressortir certains faits assez importants pour l’avenir des choses au Québec. Il y eut aussi des moments très intéressants, comme le fait de voir Pierre Dubuc, du groupe SPQ Libre, aller au micro renchérir sur ce que le député de Québec solidaire, Amir Khadir, venait juste d’affirmer, et souligner comment il était aussi d’accord avec Amir Khadir.
J’aimerais à ce sujet apporter mon propre grain de sel et aussi revenir sur ma propre intervention, lors de cette même assemblée. Pour moi, cela renforce d’abord et avant tout l’idée de plus en plus répandue, à savoir le fait qu’une alliance entre les différents partis souverainistes non seulement s’impose, mais que cela devient aussi et de plus en plus un incontournable. Cela nous donne aussi un peu plus de pistes de réflexion par rapport à la manière dont tout cela pourrait finir par déboucher.
Officiellement, la rencontre devait porter uniquement sur les blocages actuels, du côté fédéral, allant dans le sens de la nécessité de l’indépendance pour le Québec. Une des interventions les plus percutantes qui eurent lieu à ce sujet fut sans nul doute celle du nouveau ministre de l’Environnement, Daniel Breton, dans le gouvernement de Pauline Marois. Sauf que le débat tourna assez rapidement sur les manières dont on pourrait relancer ce combat pour l’indépendance et, notamment, aller au-delà des difficultés posées par l’actuelle division entre les différents partis souverainistes. Bon nombre des intervenants ne voulaient pas attendre jusqu’au déclenchement de la phase no 2 de la tournée pré-États-Généraux, prévue en 2013, pour parler de tout cela, ce qui démontre bien l’importance de cette préoccupation chez un nombre grandissant de militants et de militantes souverainistes.
Un des moments importants de cette rencontre se produisit lorsqu’un des commissaires présents, Renaud Lapierre, rappela à l’audience le fait que les positions des différents partis ne sont pas forcément si éloignées que cela, en rappelant le fait que le PQ s’est déjà prononcé, il y a plusieurs années, sur l’utilité d’entreprendre une vaste consultation populaire visant à mieux définir les contours d’un futur Québec indépendant grâce à l’élaboration d’une Constitution proprement québécoise. Cette intervention, de la part de monsieur Renaud Lapierre, orienta par la suite tout le reste des débats.
Précisons, d’entrée de jeu, le fait que le projet du PQ n’utilisait alors pas, à proprement parler, le terme d’une « assemblée constituante », tel qu’utilisé par Québec solidaire, ainsi que par Option nationale, dans certaines de ses interventions. Une fois cela dit, et quand on prend la peine de relire le détail de ce qui est inclus dans le projet de loi 195, qui fut déposé par la chef du PQ, Pauline Marois, en 2007, on ne peut faire autrement, comme le soulignait avec justesse Renaud Lapierre, combien de nombreux points de convergence existent toujours entre les différents partis souverainistes, y compris en ce qui concerne les questions de stratégie pour l’accession à l’indépendance pour le Québec.
À preuve ce qui suit, qui est extrait du projet de loi 195, et qui détaillait alors ce que proposait en 2007 le PQ (et qui jusqu’à nouvel ordre constitue toujours une position officielle au sein de ce parti) :

"Article no2 : L’Assemblée nationale doit pourvoir à l’élaboration d’un projet de Constitution québécoise énonçant notamment les valeurs fondamentales sur lesquelles est fondée la nation québécoise, instituant une citoyenneté québécoise, présentant les symboles nationaux, enchâssant les droits et libertés de la personne et les droits linguistiques fondamentaux, décrivant les institutions parlementaires, gouvernementales et judiciaires du Québec, prévoyant sa révision et assurant sa suprématie. « 

"Article no3 : Est instituée, sous l’autorité de l’Assemblée nationale, une commission parlementaire spéciale désignée sous le nom de « Commission spéciale sur la Constitution québécoise ». La Commission est instituée au plus tard trois mois après l’entrée en vigueur de la présente loi. « 

 »… Article no5 : La Commission compte 32 membres ainsi répartis :
16 députés désignés par les groupes parlementaires reconnus au prorata de leur représentation à l’Assemblée nationale;
16 personnalités de la société civile désignées par les groupes parlementaires en un nombre égal au nombre de députés désignés en application du paragraphe 1°. »

Le projet de loi 195, déposé en 2007, ne fut jamais adopté, par manque d’appuis à l’Assemblée nationale. Comme on peut le voir, ce que le PQ propose, va en même temps bien au-delà d’une simple commission parlementaire, puisque la moitié des commissaires viendrait de la société civile et ne serait donc pas des députés en tant que tels, et pourrait encore servir de base de départ pour d’éventuelles négociations, dans le cadre d’un projet d’alliance.
On peut toujours discuter de la manière dont on pourrait voir la composition d’un tel organisme, ainsi que la pertinence ou non de prévoir que tous les membres devraient être au préalable élus (plutôt que nommés par l’Assemblée nationale). Je trouve pour ma part que toute élection pour déterminer le choix de ceux et de celles qui élaboreraient une nouvelle constitution pour le Québec, devrait se faire sur la base de la proportionnelle. En soi, cela fait une raison de plus pour que toute la question de la proportionnelle demeure aussi en tête de liste des sujets à aborder durant ces négociations; j’irais encore plus loin en disant que cette question devrait être essentielle (ou si vous voulez non négociable).
L’idée voulant qu’une partie des sièges puissent être réservés à des représentants de la société civile, au delà des candidatures que chaque parti pourraient présenter, est une autre idée qui a du sens. Cela rejoint ce que nous-mêmes disons dans notre propre programme politique.
On pourrait aussi parler de comment cet organisme devrait s’appeler, si on devrait plutôt appeler cela une assemblée constituante ou non, etc. Une telle démarche est quelque peu différente de ce que propose Québec solidaire. C’est aussi assez différent, à plusieurs niveaux, de ce que nous-mêmes, au Parti communiste du Québec (PCQ), proposons (et qui est aussi assez différent de ce que met de l’avant Québec solidaire, même si nous appartenons à ce même regroupement).
Pour ce qui est d’Option nationale, le problème de fonds est que la position de cette autre formation, à ce propos, reste très générale, quant à la mécanique suggérée. Mais l’important est de constater à quel point il y a de fait des points de convergence entre le PQ, Québec solidaire, et Option nationale, bien au-delà des simples questions de bonne gouvernance.
Cela est d’autant plus vrai qu’autant Québec solidaire, que le PQ, considèrent tous deux une telle mécanique comme devant être enclenchée aussitôt que faire se peut et ne devrait donc d’aucune manière être subordonnée au déclenchement effectif d’un processus d’accession à l’indépendance.
Tous deux semblent aussi s’entendre sur le fait qu’il sera important de mettre plus de chair autour du projet de souveraineté pour le Québec, de manière à maximiser les appuis à un tel projet, et que cela passe notamment par la rédaction d’une constitution proprement québécoise.
À ce sujet, il serait également de bon aloi de clarifier une chose. Contrairement à ce qui circule en maints endroits, au sein de la mouvance souverainiste, ce n’est pas la position de Québec solidaire qui est la plus nébuleuse quant au déclenchement du processus d’accession à l’indépendance proprement dit, à cause de son insistance à propos de l’importance de mettre en place une assemblée constituante, mais bien plus le PQ puisque ce dernier subordonne ouvertement ce même processus à l’établissement a) de conditions gagnantes toujours pas clairement définies, b) à l’exercice pour une période tout aussi vague (en terme de sa durée) de bonne gouvernance, c) qu’un référendum gagnant ait aussi eu lieu et qu’il ait été remporté.
Inutile d’insister sur le caractère assez aléatoire et incertain — pour ne pas dire plus — d’une telle démarche. À bien y regarder, la position officielle de Québec solidaire, a-t-elle aussi certains problèmes, au niveau de la mécanique et de la séquence des étapes proposées, mais une telle approche demeure néanmoins moins hasardeuse, de manière plus globale, que celle du PQ. À tout prendre, c’est très certainement la position d’Option nationale qui reste, et de loin, la meilleure (en même temps que la plus proche de nos propres positions, au niveau du PCQ), même si celle-ci demeure assez générale (ce qui est sûrement sa plus grande faiblesse).
Une fois tout cela dit, je voudrais, ici, répéter une fois de plus ce que j’ai moi-même tenu à dire au micro, lors de cette fameuse assemblée des États-Généraux de la souveraineté, samedi dernier, soit le fait qu’on devrait beaucoup plus, à partir de maintenant, s’attarder à ce qui peut nous unir, en bout de piste, que de passer notre temps à monter en épingle ce qui peut nous désunir. On ne répétera cela jamais assez.
C’est d’autant plus vrai qu’il existe déjà, sur plusieurs autres aspects, notamment en ce qui concerne les aspects plus économiques des programmes politiques de chacun de ces trois (3) grands partis politiques, plusieurs autres points de convergence, avec évidemment certaines nuances, ce qui est en même temps tout à fait normal, puisqu’il s’agit de partis distincts.
Dès l’hiver dernier, le commissaire Renaud Lapierre, qui est lui-même un ancien sous-ministre au Ministère des Ressources naturelles, avait souligné ce fait important.
Bien sûr, diront certains, la direction du PQ ne semble toujours pas — au moins pour le moment — être très intéressée à parler d’une éventuelle alliance. Même l’utilisation du terme « d’assemblée constituante » semble toujours être bannie, au sein du PQ.
Un fait demeure : le PQ ne peut espérer, dans l’état actuel des choses obtenir plus tard, à l’Asemblée nationale, une majorité de sièges. Les limitations causées par la loi électorale actuelle, doublé au fait qu’il existe maintenant plusieurs partis politiques d’importance, au sein de la mouvance souverainiste, et que cet état de fait est là pour continuer, font en sorte que c’est mathématiquement impossible pour le PQ de pouvoir espérer une telle majorité, à moins qu’il y ait effectivement une alliance.
Au-delà de toutes les excuses et de toutes les envolées oratoires possibles et impossibles, le PQ n’aura pas d’autres choix, à terme, et à défaut de se retrouver ultimement, et à nouveau, avec une très grave crise interne sur les bras, de s’asseoir pour discuter d’une telle alliance.
En regardant tout cela, certaines personnes pourraient en même temps se demander ce qu’il adviendra des efforts, jusqu’à présent déployés, pour aller chercher le maximum d’appuis au sein de la population, bien au-delà du clivage gauche-droite qui semble prendre de plus en plus de place, puisque Québec solidaire et Option nationale sont déjà largement identifiées aux idées de gauche, ainsi qu’aux franges plus radicales du mouvement souverainiste.
En sous-entendu, la question qui est soulevée ici est la suivante : une alliance entre les trois partis ne risque-t-elle pas à terme de nuire à l’ensemble du mouvement souverainiste, en restreignant le niveau d’appuis que ce même mouvement pourrait ensuite aller chercher, notamment auprès des franges plus associées à la droite politique. Elle fut d’ailleurs carrément posée à l’audience par un des commissaires présents le 20 octobre.
Trois personnes, toutes issues de franges assez différentes du mouvement souverainiste, ont alors donné des réponses très intéressantes à cette question. Il y a d’abord eu Gilbert Paquette, le président des IPSOs, et un ex-péquiste, qui a tenu à souligner le fait que ce n’est pas parce que le mouvement souverainiste semble de plus en plus s’orienter à gauche qu’on devrait pour autant abandonner ceux et celles qui continueraient à être influencés par des idées de droite; il faut, dira-t-il, trouver une manière d’aller les chercher aussi.
Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, insista ensuite sur le fait que toute la stratégie élaborée par le PQ, pendant des années, et consistant à s’éloigner de son héritage plus à gauche, pour se réorienter de plus en plus à droite, avait clairement fait faillite, et qu’il fallait donc arrêter d’être gêné d’être à gauche. Pendant longtemps, de rajouter Amir Khadir, la gauche s’est autocensurée, acceptant même de prendre son trou, soi-disant pour ne pas nuire au projet de souveraineté, avec les résultats qu’on connaît.
Là où cela devint vraiment intéressant, fut de voir, tout de suite après, le porte-parole du SPQ libre et toujours membre du PQ, Pierre Dubuc, rajouter qu’Amir Khadir avait raison, que la remontée du PQ, dans l’opinion publique, était d’abord et avant tout liée à un recentrage de ce parti plus à gauche — ce qui devrait faciliter encore plus les efforts pour en venir à une alliance —, qu’il fallait conséquemment continuer dans cette lignée, et qu’il fallait aussi prendre acte du fait que la plupart des grands ténors des mouvements de la droite politique sont de plus en plus plus enlignés sur des positions anti-souveraineté, y compris chez ceux qui pouvaient auparavant se dire eux-mêmes souverainistes.
Comme devait le souligner en même temps Gilbert Paquette, il importe de souligner ici comment tout projet d’alliance devra obligatoirement inclure un accord politique, y compris sur la fameuse question de l’accession à l’indépendance, tout au moins au niveau de ce qui peut faire consensus au sein de ces trois formations.
J’ai moi-même tenu à souligner, toujours durant l’assemblée du 20 octobre, comment aucune des plates-formes politiques de ces trois grandes formations n’est parfaite, surtout au niveau de la stratégie d’accession à l’indépendance pour le Québec, qu’elles ont toutes leurs faiblesses, mais qu’elles ont toutes aussi des éléments intéressants, qu’il serait dommage de ne pas tenir compte plus tard, simplement à cause de considérations purement partisanes.
Je conclurai ce propos, en commentant ce que le président de la Société St-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM), Mario Beaulieu, a de son côté tenu à dire lors de cette assemblée du 20 octobre. Son intervention ne portait pas directement sur le débat à propos de la meilleure approche à suivre pour relancer le combat pour l’indépendance du Québec. Son propos portait plus sur la manière dont une bonne partie du mouvement souverainiste pouvait parfois faire preuve de culpabilité dans la manière dont il pouvait défendre ses positions. À preuve : la manière de traiter tout le dossier de la défense du français. On a parfois tendance, de dire Mario Beaulieu, de s’excuser quand il s’agit de défendre nos positions, comme si on n’était pas sûr de nos propres positions.
Ce n’est pas comme cela qu’on pourra ultimement convaincre une majorité claire de la population à nous suivre, de rajouter le président de la SSJBM. La manière avec laquelle le PQ a finalement plié si rapidement devant le bluff des partis d’opposition de droite, dans le dossier de la taxe santé, nous démontre à quel point une telle approche ne peut mener nulle part. Même après avoir plié, voilà maintenant les libéraux et la CAQ qui dénoncent le gouvernement du PQ pour… avoir justement fait marche arrière par rapport à leurs propres promesses électorales et avoir trahi leur électorat. Quelle ironie! Dans le fonds, c’est même assez triste.
La même chose pourrait s’appliquer à la peur de toute une partie de la mouvance souverainiste, face à la possibilité de poser des gestes de ruptures face au pouvoir fédéral, ou pire encore, à faire voter par l’Assemblée nationale une déclaration d’indépendance, sans d’abord passer par un référendum, alors que la plupart des nations du monde sont devenues indépendantes sans conditionner une telle indépendance à la tenue d’un référendum. Cherchez la faute! Pourquoi devrions-nous nous sentir coupables de faire ce que presque tout le monde, ailleurs sur la planète, a déjà fait?…
André Parizeau, chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)

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Chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)





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16 commentaires

  • Christian Montmarquette Répondre

    31 octobre 2012

    Vous me permettrez d'ajouter que ce n'est pas le Canada qui empêche le Québec de ne produire qu'un seul rapport d'impôt et de taxer les entreprises et les riches à leur juste part. Comme ce n'est pas le Canada qui empêche le Québec d'instituer un revenu minimum garanti.
    Je reconnais qu'il reste d'importants domaines où le Québec demeure tributaire des décisions et du pouvoir fédéral tels: le code criminel, la politique monétaire, la langue, le CRTC et la ratification de traités internationaux.
    Mais il demeure que le Québec pourrait beaucoup se distinguer du reste du Canada en adoptant une foule de politiques sociales qui amélioreraient grandement et concrètement le sort des Québécois.
    Vraiment, c'est cette notion de «l'indépendance d'abord» que je ne comprends pas. Quand on aime le Québec et qu'on aime ses concitoyens, il est légitime de vouloir l'indépendance, mais donc pourquoi ce « d'abord »??
    Vous voulez l'indépendance d'abord et avant quoi concrètement ?
    - Avant la nationalisation des ressources naturelles ?
    - Avant la gratuité scolaire ?
    - Avant le scrutin proportionnel?
    - Avant le revenu minimum garanti ?
    Expliquez-moi donc en quoi ces luttes nuisent tant à la cause de l'indépendance et ne devraient pas être soutenues avant l'indépendance et pourquoi nous ne devrions pas en faire le débat «avant» l'indépendance, puisque dans votre logique et dans vos propres mots c'est «L’indépendance «d’abord». La gauche ou la droite «après».
    Sachez que je ne tente en rien de déformer vos paroles, mais que j'éprouve vraiment des problèmes à saisir cette logique d'avoir à se priver de gains sociaux importants pour ne pas nuire à la cause de l'indépendance.
    Sincèrement,
    Christian Montmarquette
    Montréal

  • Christian Montmarquette Répondre

    30 octobre 2012

    «Tant et aussi longtemps que nous sommes partie prenante du Canada, nous nous devons d’en respecter les lois et les contraintes. »-François Ricard
    Je vous rappelle que c'est vous qui nous dites:
    «L’indépendance «d’abord». La gauche ou la droite «après».
    Ce n'est pourtant pas le Canada qui empêche le Québec de se doter d'un scrutin proportionnel.
    Ce n'est pas le Canada qui empêche le Québec d'offrir la gratuité scolaire à tous les niveaux.
    Ce n'est pas le Canada qui empêche le Québec d'avoir des élections à date fixe.
    Ce n'est pas le Canada qui empêcherait le Québec de créer Pharma-Québec.
    Ce n'est pas le Canada qui empêche le Québec de nationaliser ses ressources naturelles.
    Et vous nous dites qu'on ne devrait débattre et obtenir des gains sur ces questions de gauche et de droite qu'après l'indépendance ?.. qui elle, doit être d'abord ?
    Je regrette, je ne vous suis pas du tout.
    Aussi indépendantiste que l'on puisse être..
    «RIEN» ne devrait nous empêcher de nous battre pour faire avancer le Québec avant l'indépendance, si jamais elle arrive.. Et si elle n'arrive pas, nous aurons au moins avancer et fait des gains.
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal

  • François Ricard Répondre

    30 octobre 2012

    Monsieur Montmarquette, vous êtes un véritable maître à déformer les propos de votre interlocuteur.
    Par exemple, lorsque j'ai dit que l'ON, tout en nationalisant la propriété des ressources naturelles, pourrait s'allier à l'entreprise privée pour leur exploitation. Comme d'autres pays l'ont fait avec bonheur. En tels cas, l'État se garde un 51% de participation afin d'avoir le plein contrôle en amont, pendant et en aval. C'est le genre de partenariat qui fonctionne très bien ailleurs.
    Nous sommes pour la scolarité gratuite à tous les niveaux; l'école obligatoire jusqu'à dix-huit et vous dites que je suis pour l'analphabétisme.
    Nous voulons des élections à date fixe; l'instauration d'une proportionnalité dans notre système électoral; une assemblée constituante pour nous donner le régime que nous voulons. Suite à tout cela, vous dites que nous n'offrons aucun projet de société à la population.
    Nous mettons l'accent sur la nécessité de faire l'indépendance le plus tôt possible. Pour deux raisons.
    D'abord, notre existence comme nation québécoise française est de plus en plus fragilisée. Puis, pour des changements sociétaux rapides, l'indépendance est essentielle.
    Tant et aussi longtemps que nous sommes partie prenante du Canada, nous nous devons d'en respecter les lois et les contraintes.
    Avant d'être des habitants d'un paradis socialiste, il faut d'abord nous assurer que nous allons continuer d'exister comme nation québécoise. Ce n'est pas un slogan. C'est une nécessité d'existence.

  • Christian Montmarquette Répondre

    30 octobre 2012

    Prière à Vigile de publier ce corrigé, merci.
    «L’indépendance d’abord. La gauche ou la droite après.»-Claude Ricard
    Mais, qu'est-ce que c'est que ce slogan creux que: «L’indépendance d’abord.»?
    C'est quand même incroyable de constater à quel point certains nationalistes soient incapables de marcher et de mâcher de la gomme en même temps!
    - Qu'est-ce qui vous empêche donc tant de faire la lutte sociale et la lutte nationale en même temps?
    Même les pires partis politiques et les plus : dysfonctionnels ont des programmes qui concernent l'ensemble de l'administration publique!
    Vous voudriez faire l'indépendance sans nous proposer aucune vision de société ?
    Vous pensez pouvoir faire l'indépendance sans débattre de quoi sera fait un Québec indépendant et de quel genre de constitution il sera doté?
    Vous pensez pouvoir convaincre les Québécois en leur demandant de voter pour vous donner un chèque en blanc?
    Vous vous dites disposé à faire le combat pour l'indépendance en autant qu'on abandonnent les vieux et les pauvres à leur misère «en attendant l'indépendance» pour ne pas nuire à votre cause ?
    Vous croyez pourvoir faire avancer l'idée de l'indépendance sans soutenir le système d'éducation et en maintenant le peuple dans son analphabétisme son ignorance?
    Mais de quelle espèce mentalité est donc pourvue ces nationalistes qui prétendent vouloir le bien du peuple, mais qui sont prêts à larguer toutes leurs valeurs et toute leur moralité pour une seule et unique idée?
    Cela ne vous semble-t-il pas quelque peu étriqué pour ne pas dire borné, comme vision politique?
    En ce qui me concerne, un tel purisme et une telle étroitesse d'esprit me fait franchement peur.
    Où le Québec en sera-t-il rendu, si l'indépendance n'arrive que dans 100 ans? ..et si jamais elle arrive??
    Et concernant ces fameux «partenariats public-privés» ou PPP vous tombez bien mal Monsieur Ricard.
    Sachez qu'il a été clairement démontré qu'à chaque fois qu'ils ont été mis en place, et ce, autant par les péquistes que par les libéraux, cela a fortement augmenté les coûts des projets, puisque bien évidemment le principal but des entreprises est de «faire des profits» ; et j'en prendrai pour seul exemple la privatisation progressive actuelle de notre du système de santé, même si cela s'étend à l'ensemble des ministères et de manière beaucoup plus large.
    Ça vous intéresse vous, de payer plus cher pour les mêmes services ?
    Même en simple administration publique votre idée ne tient pas la route.
    Et question de routes justement...
    On ne peut pas dire que le recours au privé soit une réussite!
    Même là, il aurait mieux valut ne pas avoir fait affaire avec l'entreprise privée et nationaliser la voirie au Québec. Nous aurions économiser de milliards pour financer la Santé et l'Éducation au lieu de les lancer par les fenêtres à la mafia du béton!
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    Références :
    10 minutes avec Damien Contandriopoulos pour comprendre le système de santé.
    «Si on a plus les moyens de se payer un système de santé publique, on as-tu les moyens de s'en payer un encore plus cher au privé ?»
    -Damien Contandriopoulos, professeur d'université :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jtpaWLdDAXM
    .

  • Christian Montmarquette Répondre

    30 octobre 2012


    «L’indépendance d’abord. La gauche ou la droite après.»-Claude Ricard
    Mais, qu'est-ce que c'est que ce slogan creux que: «L’indépendance d’abord.»?
    C'est quand même incroyable de constater à quel point certains nationalistes soient incapables de marcher et de mâcher de la gomme en même temps!
    - Qu'est-ce qui vous empêche donc tant de faire la lutte sociale et la lutte nationale en même temps?
    Même les pires partis politiques et les plus : dysfonctionnels ont des programmes qui concernent l'ensemble de l'administration publique.
    Vous voudriez faire l'indépendance sans nous proposer aucune vision de société ?
    Vous pensez pouvoir faire l'indépendance sans débattre de quoi sera fait un Québec indépendant et de quel genre de constitution il sera doté?
    Vous pensez pouvoir convaincre les Québécois en leur demandant de voter pour vous donner un chèque en blanc?
    Vous vous dites disposé à faire le combat pour l'indépendance en autant qu'on abandonnent les vieux et les pauvres à leur misère en attendant l'indépendance pour ne pas nuire à votre cause ?
    Vous croyez pourvoir faire avancer l'idée de l'indépendance sans soutenir clairement le système d'éducation et en maintenant le peuple dans son analphabétisme son ignorance?
    Mais de quelle espèce mentalité est donc pourvue ces nationalistes qui prétendent vouloir le bien du peuple, mais qui sont prêts à larguer toutes leurs valeurs et toute leur moralité pour une seule et unique idée?
    Cela ne vous semble-t-il pas quelque peu étriqué pour ne pas dire bornée, comme vision politique?
    En ce qui me concerne, un tel purisme et une telle étroitesse d'esprit me fait franchement peur.
    Où le Québec en sera-t-il rendu si l'indépendance n'arrive que dans 100 ans? ..et si jamais elle arrive??
    Et concernant ces fameux «partenariats public-privés» ou PPP vous tombez bien mal Monsieur Ricard.
    Sachez qu'il a été clairement démontré qu'à chaque fois qu'ils ont été mis en place autant par les péquistes que par les libéraux, cela a fortement augmenté les coûts des projets, puisque bien évidemment le principal but des entreprises est de «faire des profits» ; et j'en prendrai pour seul exemple la privatisation progressive actuelle de notre du système de santé, même si cela s'étend à l'ensemble des ministères et de ma manière beaucoup plus large.
    Ça vous intéresse vous, de payer plus cher pour les mêmes services ?
    Même en simple administration publique votre idée ne tient pas la route.
    Et question de routes justement...
    On ne peut pas dire que le recours au privé soit une réussite!
    Même là, il aurait mieux valut ne pas avoir fait affaire avec l'entreprise privée et nationaliser la voirie au Québec. Nous aurions économiser de milliards pour financer la Santé et l'Éducation au lieu de la lancer par les fenêtres à la mafia du béton!
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    Références :
    10 minutes avec Damien Contandriopoulos pour comprendre le système de santé.
    «Si on a plus les moyens de se payer un système de santé publique, on as-tu les moyens de s'en payer un encore plus cher au privé ?»-Damien Contandriopoulos, professeur d'université
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jtpaWLdDAXM

  • François Ricard Répondre

    29 octobre 2012

    À Monsieur Montmarquette,
    Si vous relisez bien mes commentaires, vous serez à même de constater que nous devons nous libérer de deux jougs: le politique qui nous vient d'Ottawa et l'économique qui nous est imposé par les oligarques.
    Notre réelle indépendance suppose que nous secouons ces deux jougs.
    Mais cela ne veut pas dire que nous le faisons dans une approche strictement socialisante ou communisante.
    Il faut insérer notre action dans le monde où nous vivons. La nationalisation de nos ressources naturelles s'inspire de la gauche mais son exploitation, en certaines instances, peut se faire en partenariat avec le privé. Ce qui s'apparente à la droite.
    De même pour la scolarité gratuite. D'inspiration socialiste bien sûr. Par contre, les balises qui devront être mises en place pourront, en partie, être de la droite.
    Pourquoi ne voir le monde, de façon doctrinaire et dogmatique, qu'à travers le prisme de la gauche?
    Le Revenu de citoyenneté, si cher à Michel Chartrand, et que j'endosse depuis des années, peut être présenté et perçu aussi bien comme étant une mesure de la gauche ou de la droite.
    Les paradis fiscaux, vous avez raison, sont une abomination.
    Mais pour les abolir, il faut une concertation de tous les pays industrialisés de la planète, qu'ils soient de gauche, de droite ou du centre. Un Québec indépendant ne pourrait pas y faire grande chose.
    Pour perdurer comme nation, une nation à gauche, à droite ou au centre, nous avons besoin de notre indépendance.
    L'indépendance d'abord. La gauche ou la droite après.

  • Christian Montmarquette Répondre

    29 octobre 2012

    À François Ricard,
    Je ne ne sais pas à quoi veut jouer Option nationale en empruntant la majorité de ses positions à Québec Solidaire pour ensuite lui rentrer dedans à chaque occasion possible.
    Mais, si ON ne se prétend ni de gauche ni de droite, y'a comme un léger problème d'identification politique à mon avis et c'est un parti ou contradictoire ou qui ne s'assume pas.
    D’autre part, expliquez-moi donc de quelle espèce de «souveraineté» politique le Québec jouirait-il s'il continuait d'être mené par dessus la tête de nos gouvernements par l'entreprise privée ou à être vendu pour un plat de lentilles à des intérêts étrangers?
    Un tel Québec serait une république de banane et une telle indépendance, une indépendance de pacotille.
    Un soi-disant Québec indépendant néolibéral deviendrait non seulement la propriété privée d'une élite capitaliste qui dépouille le peuple de ses biens, de ses droits et de sa démocratie, mais serait de plus fondamentalement une société identique à celle du Canada.
    - Pourquoi voulons-nous tant sortir du Canada, si ce n'est pour nous débarrasser de ses politiques libérales, conservatrices et réactionnaires?
    ...de sa militarisation, de son monarchisme antidémocratique, de ses attaques aux droits des femmes, à l'assurance emploi,de son régime d'évasions fiscales comlice des entreprises multinationales, de ses traités de libres échange tel l'ALENA qui usurpe la souveraineté des États et qui mettent les droits des entreprises au-dessus même de celui des pays?
    Force est de constater que la forte majorité des choses dont nous voudrions nous débarrasser en quittant le Canada ne relèvent pas tant des questions linguistiques et culturelles comme la droite nationaliste tente de nous le faire croire, que de l'idéologie de la droite canadienne qui s'aligne chaque jour un peu plus sur les politiques néolibérales capitalistes, militaristes, américaines qui appauvrissement et oppriment le peuple et le dépouille même de sa démocratie.
    Et cela me consterne que vous ne vous en aperceviez même pas.
    En conclusion...
    Permettez-moi de vous laissez ceci :
    Proposition de question pour le prochain référendum au Québec…
    Ou comment apprendre à faire un « X » sur le Canada..
    Citoyens et citoyennes du Québec,
    - Voulez-vous que le Québec demeure dans le Canada qui a décrété la Loi des mesures de guerre en 1970. Appuie et facilite 50 milliards par année en évasion fiscale pour les riches et les entreprises. Emprisonne des mineurs dans des prisons pour adultes. Lutte pour abolir le registre des armes à feu. Dilapide des dizaines de milliards pour l'achat d'avions de guerre. Envoie vos enfants se faire tuer Afghanistan pour une guerre que le gouvernement canadien a reconnu perdue d’avance. Repousse l'âge de la retraite à 67 ans. A ponctionné 50 milliards dans la Caisse d’assurance chômage pour payer les dettes qu’il a contracté. A rendu 50% des bénéficiaires de l’assurance emploi inadmissibles à leurs prestations ?
    Et après ça, il y en aura encore pour me dire que l’indépendance n’est pas à gauche.
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    Référence :
    Paradis fiscaux au Canada :
    En 2011 plus de 53.4 milliards d'investissements directs canadiens ont eu lieu à la Barbade, un pays avec lequel le Canada possède une entende d'amnistie fiscale.
    http://www.youtube.com/watch?v=9DF2FP5W5nI&feature=plcp&fb_source=message
    ,

  • François Ricard Répondre

    29 octobre 2012

    M. Montmarquette,
    J'ai appris tout jeune que "in medio stat virtus".
    Pourquoi faut-il être de gauche? ou de droite?
    L'ON veut l'indépendance économique et politique du Québec.
    L'ON veut nationaliser les ressources naturelles du Québec.
    L'ON veut la scolarité gratuite à tous les niveaux.
    Mais L'ON ne ne veut pas être de la gauche pour autant.
    Comme l'ON ne veut pas non plus s'apparenter à la seule droite.
    Il y a de bonnes mesures aussi bien dans la gauche que dans la droite. Pourquoi ne pas y avoir également recours?

  • Christian Montmarquette Répondre

    28 octobre 2012


    Il faut se rendre à l'évidence.
    Ce n'est pas la gauche qui est sectaire et qui divise.
    C'est la droite qui préfère passer son idéologie de droite devant l'unité des indépendantistes.
    Consternant et surtout constamment bourré de mensonges, puisque la gauche appuie l’indépendance depuis 1994.
    Christian Montmarquette
    Montréal
    .

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    28 octobre 2012

    Un irrespect à ne pas oublier pour ceux qui sont aussi contre le communisme
    « Même si cela signifierait travailler avec vous et monsieur Pérez-Martel, pour qui je n’ai pas la moindre parcelle de respect, je le ferais, si c’était pour le bien du peuple québécois. Nous au PCQ… » Gabriel Proulx
    Alors, cet irrespect vous ne l’avez pas plus pour le 97,5% de la population du Québec qui est contre le communisme et ses méthodes totalitaires, lesquelles se sont avérées indispensables pour la nomenklatura qui a monopolisé le POUVOIR, recourant à la violence par les armes dans tous les pays subissant ce régime dictatorial et exterminateur. En d’autres mots, il faut penser que dans l’hypothèse où le PCQ (Parti Communiste du Québec) et d’autres alliés déguisés en ‘’solidaires’’ (QS et ses groupuscules néo-marxistes et des antisystèmes faisant partie de cette formation anachronique) prenaient le contrôle de l’État québécois, cette majorité de 97,5% aurait le même destin que celui réservé à ceux ne faisant pas partie de la dite nomenklatura. En définitive, une majorité qui subirait le même sort que les peuples ayant été soumis à la servitude d’une minorité totalitaire et sanguinaire, tel qu’il s’est avéré là où le régime communiste a gouverné.
    JLPM

  • François Ricard Répondre

    28 octobre 2012

    Je milite pour l'indépendance depuis toujours ou presque.
    Je fus de l'Alliance laurentienne, du RIN, du PQ, de QS.
    Je suis membre de l'ON.
    Durant cette dernière campagne électorale, j'ai fait du porte à porte dans le Centre du Québec: Nicolet, Drummondville, Ac ton Vale.
    Et quand vous rencontrez les gens ordinaires, vous avez tôt fait de constater qu'ils sont allergiques à toute mouvance politique qui se réclame du communisme. Je ne dis pas qu'ils ont raison ou tort de penser ainsi. Je constate seulement leur rejet de cette option politique.
    J'ai été membre du PQ pendant des décennies. Le même phénomène pouvait se constater chez la majorité des membres.
    D'ailleurs combien de membres avez-vous dans votre chapelle?

  • Gabriel Proulx Répondre

    27 octobre 2012

    Pour qui vous prenez-vous, monsieur François Ricard « l'inconnu » qui est en tout cas assez hautain pour prétendre avoir le droit de dicter aux autres comment vivre leur vie ?
    Nous parlons ici d'union de TOUTES les forces souverainistes et indépendantistes, pour le seul intérêt premier du peuple québécois. Vos petites campagnes de l'inquisition, à vous et à monsieur Pérez-Martel, ne sont que quelques petites pierres de plus sur la montagne des nuisances à la cause de la liberté du peuple québécois.
    Ainsi donc, vous accusez la gauche québécoise de « ne pas sembler vouloir placer cet objectif d’indépendance au haut de la liste de nos priorités ». Il faut savoir que dans la catégorie « gauche québécoise », il y Québec solidaire, le Parti communiste du Québec et... Option Nationale, qui a un programme fortement encré à gauche, mais avec l'indépendance au sommet de sa liste de priorités. Demanderiez-vous également à ON de nous « libérer de sa présence » ?
    Même si cela signifierait travailler avec vous et monsieur Pérez-Martel, pour qui je n'ai pas la moindre parcelle de respect, je le ferais, si c'était pour le bien du peuple québécois. Nous au PCQ, nous sommes prêts à faire de grands sacrifices au nom de la lutte pour la libération du peuple québécois des diktats d'Ottawa. De là à disparaître complètement du paysage politique québécois et nous enfermer dans le silence pour faire plaisir à quelques frileux dogmatiques de droite du PQ, ça par contre, c'est une demande qui fait preuve d'un énorme égoïsme de votre part, monsieur Ricard. Le genre de demande qui vient de quelqu'un qui n'est pas capable de mettre l'indépendance au sommet de sa liste de priorités...
    De notre côté, au PCQ, nous allons continuer de militer pour l'union des forces indépendantistes du Québec, afin de pouvoir enfin doter le peuple québécois de son propre « pays comme les autres », avec sa gauche et sa droite et ses autres courants politiques qui ont tous le droit de s'exprimer, seuls ou en union avec d'autres.
    Vous voyez qu'il y a moyen de travailler ensemble, quand nous sommes capables de réaliser que nous avons des objectifs prioritaires en commun. Maintenant, à vous et au PQ de faire votre part. La balle est dans votre camp, alors ne l'échappez pas. L'histoire s'en rappellera...
    -Gabriel Proulx, Parti communiste du Québec, Saint-Eustache

  • François Ricard Répondre

    27 octobre 2012

    M. Martel a bien raison.
    J'ai été du P.Q dès 1968 et jusqu'en 2011.
    J'y ai travaillé activement.
    La très grande majorité des péquistes est hautement allergique au communisme et ne saurait considérer une alliance avec un groupuscule qui en fait la promotion.
    D'ailleurs si QS ne met pas à la porte son segment communisant, il ne fera jamais alliance ni avec le PQ ni avec l'ON.
    M. Parizeau, si l'indépendance du Québec vous tient tant à coeur, libérez QS de votre présence. Faites cavalier seul.
    Pour le plus grand bien du pays.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    26 octobre 2012

    L’union politique entre le PQ et QS serait le coup de mort pour le Parti Québécois
    Le Québec ne peut être politiquement indépendant en voulant imposer un régime socialo-communiste (PQ+QS) à la majorité des électeurs qui ouvertement sont pour le libéralisme économique et pour la démocratie parlementaire anti-nomenklatura. Dans ce contexte démocratique, le PQ devenu un parti minoritaire, deviendrait marginal (comme l’est QS) s’il advenait à faire une alliance politique avec la mouvance néo-marxiste et pro-islamiste de Québec Solidaire. Les dernières élections générales ont confirmé que 60% de l’électorat a rejeté cette plausible alliance en ne donnant pas au PQ la possibilité de former un gouvernement majoritaire, même avec les deux députés de QS. En outre, l’actuel gouvernement minoritaire péquiste sera défait à la première occasion qui va se présenter, et par ce fait de perdre le POUVOIR, le PQ deviendra, par la division de ses membres et les ambitions des carriéristes au sein de cette formation devenue aujourd´hui un parti pseudo-nationaliste, un autre parti marginal et disparaîtra de la vie politique, comme tant d’autres dans l’Histoire politique du Québec.
    L’information donnée dans le lien suivant pourrait apporter quelques réflexions concernant l’anachronisme politique que constitue QUÉBEC SOLIDAIRE : http://www.vigile.net/Quebec-Solidaire-autre
    ***
    JLPM

  • François Ricard Répondre

    26 octobre 2012

    Que voulons-nous d'abord?
    Un pays où nous serons libres de choisir les gouvernements, de gauche ou de droite, qui nous régiront?
    Ou un gouvernement, de gauche ou de droite, qui pourra peut-être nous mener à l'indépendance?
    Qu'est-ce qui doit primer: l'indépendance ou les mesures sociales?
    Nous sommes doublement dépendants actuellement: politiquement, nous sommes à la merci d'Ottawa et, économiquement, les oligarques contrôlent notre économie avec l'aide des fédéralistes.
    Voilà pourquoi nous devrions mettre le cap tout d'abord sur l'indépendance pour ensuite choisir le régime social que nous voudrons bien nous donner.
    Malheureusement la gauche québécoise ne semble pas vouloir placer cet objectif d'indépendance au haut de la liste de nos priorités. Et possiblement la raison aussi pour laquelle il n'y aura jamais d'alliance des forces souverainistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2012

    Merci pour votre texte.Cela nous aide à faire avancer
    notre pensée.