Séries éliminatoires de la coupe Stanley

Pourquoi pas 10 000 spectateurs au Centre Bell?

L’arbitrage en séries éliminatoires de la LNH

Tribune libre







 


Depuis le 28 juin, tout le Québec est en vert. On peut donc recevoir jusqu’à 10 personnes dans une maison, 20 dans notre cour, et le nombre maximal de personnes dans les lieux de culte, y compris pour les mariages et les funérailles, est maintenant de 250 personnes

Or, pour les partisans du CH,  quoiqu’ils attendent depuis 28 longues années de voir jouer leur équipe en finale de la Coupe Stanley, le passage au vert n’a absolument rien changé, seuls 3 500 partisans auront la chance de pouvoir assister en personne aux matchs à domicile de la grande finale de la Coupe Stanley.

Pourtant, lors du dernier match à Montréal, une foule de partisans monstre collés les uns sur les autres, sans masque, était massée devant le Centre Bell. Une question se pose : ne serait-il pas davantage sécuritaire de permettre l’accès au match à quelques milliers de spectateurs de plus, tout en imposant le port du masque, et des tests rapides aux fans qui n’ont pas reçu leurs deux doses?

Je peux comprendre que le variant Delta pose des inquiétudes. Toutefois, étant donné que plus de 80 % des 12 ans et plus sont vaccinés au Québec et que près du quart d’entre eux ont déjà reçu une deuxième dose, je suis d’avis qu’une foule intérieure plus nombreuse ne risque pas de causer une éclosion.

Conséquemment, le Centre Bell devrait ouvrir ses portes à 10 000 partisans, soit 40 sections de 250 amateurs, une assistance bien inférieure à celle du Lightning de Tampa Bay qui accueille 14 800 partisans au Amalie Arena, soit 78 % de sa capacité.

https://www.journaldequebec.com/2021/06/29/les-canadiens-de-montreal-veulent-50-de-leur-capacite-au-centre-bell-1

L’arbitrage en séries éliminatoires de la LNH

Le phénomène est bien connu depuis des lunes. En séries éliminatoires, les arbitres se font dire par le bureau des opérations de la LNH d’appeler les punitions pour des gestes qui nuisent à la progression d’un joueur avec la rondelle : faire trébucher, accrocher, retenir. À l’inverse, ils se font un peu plus permissifs sur le jeu robuste si ça ne cause pas de blessure. D’où les doubles-échecs dans le dos, les prises de lutte et les coups de poing qui demeurent impunis.


Prenons par exemple l’échauffourée qui s’est conclue par une gauche de Brayden McNabb au visage de Nick Suzuki, sous les yeux de l’arbitre Chris Lee. Songeant d’abord à lever le bras, l’arbitre s’est ravisé au dernier instant et a fait mine de replacer son chandail en se grattant l’épaule. Il est évident qu’il savait qu’il venait de commettre une erreur. C’est sans parler du coup de bâton de Jonathan Marchessault au visage de Corey Perry qui a été coupé au visage… Résultat ? Aucune punition au joueur de Vegas!

Au même titre que les joueurs, l’objectif des officiels est d’atteindre la finale de la Coupe Stanley. Si les joueurs le font en gagnant des matchs, les officiels, pour leur part, y parviennent grâce au mérite. Et qui décide de l’identité des plus méritants? Le bureau des opérations de la LNH.

Depuis plusieurs années, la LNH possède le système d’arbitrage le plus archaïque de toutes les ligues professionnelles. Quoiqu’il n’y ait qu’un livre des règlements, son interprétation est différente selon les périodes de l’année. En bref, si la LNH veut retrouver de la crédibilité sur ce plan, elle doit faire en sorte que son système d’arbitrage fasse preuve de constance du premier au dernier match d’une saison complète, y compris les éliminatoires. Cela m’apparaît être la seule solution.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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