À Monsieur Rolland et à ceux qui comme lui m'identifient comme étant de droite

Pourquoi mon ‘'idéologie'' dérange beaucoup les néo-marxistes

Tribune libre 2010


Monsieur Rolland,
Vous écrivez ceci en vous adressant à moi :
« Comme vous l'avez constaté par la teneur de mes écrits, je penche… pas mal à gauche, et moi, je vous situerais à droite. »
Cette manière de coller un qualificatif à quelqu'un sans en avoir la moindre preuve, affirmant à priori ma position ‘'idéologique'' ―que je suis de droite― ne confirme d'autre intention que celle dont les marxistes ou ceux qui, comme vous, s'identifient ouvertement : « … je penche… pas mal à gauche… », employant une manière rusée pour « … présenter leur philosophie sous une forme plus sophistiquée, et entreprendre une véritable confrontation avec les vues de leurs adversaires ».
Monsieur Rolland, savez-vous qui a écrit ces mots cités antérieurement ? Antonio Gramsci, le théoricien politique du communisme et pédagogue de l'idéologie marxiste. De plus. Il fut l'un des fondateurs du Parti communiste italien (PCI) en 1921 et Secrétaire général en 1925.
Peut être qu'en lissant mon article, Des « intellectuels organiques » La « guerre de position », vous pourriez mieux saisir la théorie gramscienne traitant les problèmes de la culture et de l'autorité, ce qui fait d'Antonio Gramsci l'un des principaux penseurs de la tradition marxiste dont l'URSS fut l'un des résultats de cette perverse et abominable idéologie.
À propos de ma position ‘'idéologique'', je vous dirai où elle se situe :
CO. En ce qui a trait au domaine social, je suis un CONSERVATEUR.
LI. En ce qui a trait au domaine politique, un LIBÉRAL.
NA. En ce qui a trait au domaine économique, un NATIONALISTE.
Ainsi, je ne suis qu'un simple militant humaniste qui lutte contre les idéologies perverses, criminelles et mafieuses transnationales, défendant la démocratie libérale tout en étant un nationaliste travaillant pour faire de l'État québécois un pouvoir économique et d'équité ―non d'égalité comme veulent les socialo-communistes― des plus puissants au monde afin qu'il soit un exemple pour les autres nations. L'on sait que le socialisme ou autres idéologies totalitaires se sont avérés incapables de donner dans les pays ayant eu un de ces systèmes politiques, l'Indice de Développement Humain (IDH), comparable à celui qui prévaut au Québec.
Alors, après cette explication des faits qui ont façonné ma manière d'agir et de penser, vous comprendrez pourquoi je suis un farouche défenseur de la Nation Canadienne Française.
Jean-Louis Pérez


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3 commentaires

  • Jacques Dubreuil Répondre

    26 juillet 2010

    Qu'est-ce que la «nation canadienne-française» que vous prétendez défendre? À mon avis, il y a la nation québécoise, la nation canadienne et les nations indiennes. Mais la notion de nation canadienne française a déjà fait assez de torts aux Québécois. Il faut éviter cette notion de névrosés qui travaillent contre leurs propres intérêts. Soyons positifs, renforçons la nation québécoise et le peuple québécois s'en trouvera grandi.

  • Raymond Poulin Répondre

    24 juillet 2010

    Monsieur Pérez, pourquoi assimiler au néo-marxisme tous ceux qui ne partagent pas votre vision des choses ou ne se contentent pas de la version étatsunienne des événements politiques? Simple commodité polémique et démagogique, véritable croyance ou manie? Pour quelqu’un qui déteste qu’on lui accole une étiquette, on constate que vous ne vous en privez pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2010

    Monsieur Perez vous manquez une autre belle occasion de répondre à mes questions sur le coup d'État militaire au Honduras. Une manière bien simple de nous dire qui vous êtes vraiment.
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
    Au plaisir de vous lire bientôt sur ce sujet spécifique.