En un peu plus d'un an, le mouvement souverainiste a connu une véritable tempête.
La défaite du Bloc Québécois a été l'un des éléments déclencheurs, sans oublier les démissions spectaculaires au sein du PQ et puis la création de la CAQ.
Beaucoup attendait la démission de Pauline Marois et on a même cru à la fin du Parti Québécois ! J'ai pensé voter pendant un court moment de désespoir pour la CAQ.
En fin de compte cette tempête a été bienfaitrice et aujourd'hui quand on fait le bilan avec le printemps érable, on peut envisager les prochaines élections avec beaucoup d'espoir pour notre nation. Chaque vote pour un parti indépendantiste sera une victoire.
Cependant, selon moi, le parti le plus à même de défendre et de faire avancer la nation Québécoise, c'est bel et bien le Parti Québécois. Pourquoi ?
Son idéal de faire du Québec un pays reste son objectif principal. Sauf que cet objectif fait partie d'un tout. On ne parle plus du référendum mais bien des choses qui intéressent les Québécois.
Je pense clairement que c'est la politique du coûte que coûte au référendum qui a failli tuer le Parti Québécois.
Le tout, c'est à commencer par l'environnement et le projet d'indépendance énergétique qui sera porté avec compétence par les Daniel Breton (Ste-Marie St-Jacques), Scott Mckay (Repentigny) et Martine Ouellet (Vachon)...
Le tout, c'est aussi la défense des classes moyennes. Bien avant le début du conflit, le parti a opté pour le gel des droits de scolarité. Je ne vois aucun opportunisme. Le travail de l'opposition avec Véronique Hivon contre la loi 78 et de Marie Malavoy pour défendre les étudiants a été remarquable.
Le tout, c'est aussi la défense de la culture québécoise avec la nouvelle loi 101, l'enseignement de l'histoire. Et Yves-François Blanchet a su me faire oublier Pierre Curzi. Le retour de nombreux artistes vers le PQ prouve aussi que quelque chose se passe.
Le tout ce sont des Québécois d'origines diverses qui défendent la souveraineté : Maka Koto (Bourget), Badiona Bazin (Laurier-Dorion), Lizabel Nitoi (enseignante qui affrontera Legault dans l'Assomption), Neko Likongo (Jean Talon). "Est Québécois qui veut l'être" comme disait René Lévesque et je suis fier de retrouver cette diversité.
Un parti d'une grande compétence dans le domaine agricole avec André Simard (Côte du Sud), André D. Beaudoin (Laviolette)...
Beaucoup de jeunes dynamiques avec Etienne-Alexis Boucher (Richmond), Alexandre Cloutier (Lac St-Jean), Pascal Bérubé (Matapédia/Matane) etc...
Des anciens avec notre doyen François Gendron (Abitibi Ouest) et son dicton que tous les députés devraient avoir : "simplicité, travail, honnêteté". Ces valeurs qui lui permettent encore de se présenter pour les élections non pas par goût du pouvoir mais pour celui de servir les siens.
Pauline Marois, une cheffe remarquable de courage et de compétences. Elle a su résister à tous les putchs et pièges notamment celui du référendum immédiat et automatique avec lequel Jean Charest ne pourra pas remporter une nouvelle élection. Cette question reviendra le moment jugé opportun, c'est à dire quand les Québécois seront prêts !
Des médecins : Réjean Hébert (St-François), Gilles Aubé (Hull) ; des syndicalistes : Gilles Chapadeau (Rouyn-Noranda Témiscamingue) ; des étudiants ; des personnalités issues de toutes les classes, en somme le parti des Québécois !
Le voilà le seul parti capable d'unir autant de Québécois différents.
Je finirai par l'équipe de fins stratèges et qui constitue la relève tant attendue.
J'ai nommé les 4 mousquetaires qui vont faire mal à beaucoup de monde.
- Bernard Drainville (Marie Victorin) et son "Si le Québec était indépendant" ( voir sur You Tube).
- Raymond Archambault (Groulx) et sa langue de Molière.
- Pierre Duchesne (Borduas) et ses leçons d'éthique au PLQ.
- Jean-François Lisée (Rosemont) et ses 10 leçons pour la souveraineté.
Quand on regarde cette équipe et qu'on la compare avec les autres, le choix paraît évident même pour un fédéraliste à qui il reste encore une fibre québécoise.
Bonne réflexion et bon été à tous !