Relations France-Québec

Ce que signifie vraiment l'élection de François Hollande pour le Québec

Non-ingérence non-indifférence pour la souveraineté

Tribune libre

J'attendais avec impatience la victoire de François Hollande pour écrire dans cette tribune.
Ce retour du parti socialiste au pouvoir aura des effets significatifs pour le Québec !
Premièrement, c'est la fin du parti pris Sarkozien en faveur du fédéralisme et le retour à la politique Gaullienne de non-ingérence non-indifférence.
Deuxièmement, il faut souligner qu'officieusement le Parti Québécois est associé au Parti Socialiste. Et en cas d'indépendance du Québec, la France comme l'a dit François Hollande reconnaîtrait et soutiendrait tous les peuples qui souhaitent "s'émanciper" et notamment sortir de ""la corruption".
Troisièmement, ces deux partis partagent une vision politique commune. Redevenir les partis des classes moyennes, défendre la justice à tous les niveaux que ce soit social ou juridique. Enfin miser sur une politique de la jeunesse pour l'aider à prendre toute la place qui lui revient.
Le combat du mouvement souverainiste en faveur des étudiants est à mettre en parallèle avec le choix clair en faveur de l'éducation fait par François Hollande, en créant entre autres 60 000 postes dans l'éducation en 5 ans !
Forcément ce choix des Français aura des répercussions sur le Québec si le PQ utilise habilement ses relations diplomatiques avec la France, et ce avant même les élections.
Enfin, c'est du côté des personnalités politiques qu'il faut aussi regarder. Au Québec, Louise Beaudoin est un atout indiscutable pour créer des ponts avec le prochain gouvernement.
En France de nombreux politiciens proches de la cause du Québec sont pressentis pour faire partie du prochain gouvernement.
A commencer par Laurent Fabius. Souvenez-vous, il avait été le plus jeune premier ministre français choisi par François Mitterrand en 1981. Il avait rencontré René Lévesque et a toujours été très sensible à la cause du Québec. Nul doute que Pauline Marois serait reçue comme un vrai chef d'Etat.
Mais aussi Ségolène Royal (ex-compagne et mère des enfants de François Hollande) avec son fameux : " nous partageons avec les Québécois les valeurs de liberté et de la souveraineté".
Maintenant c'est à nous seuls de décider pour notre avenir et "ça commence avec vous "! N'en déplaise à MM. Harper, Charest et leurs sondages commandités pour Crop, plaçant le PQ loin derrière le PLQ.
Le combat pour notre nation ne fait que commencer !


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2013

    mieux vaut balayer devant sa porte avant de "sortir les peuples de la corruption"
    ceci dit, peut etre est il très efficace de nommer une pointure de la fraude fiscale en la personne de Jerome Cahuzac au ministère du budget pour éradiquer la fuite des capitaux
    partis de classe moyenne... des aveux de l'interressé a hauteur de 600.000€, relayé par la presse on obtient 15.000.000€. attendons la fin de l'enquete pour l'addition des chiffres mais jusque la, rien de "classe" ni "moyen"
    allons, ne soyons pas naif, la politique sans conflit d'interet n'a aucun sens et aucun interet, a droite comme a gauche a cette difference qu'a droite, on ne se fait pas prendre la main dans le sac (ici en France)

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2012

    Monsieur Durand,
    Vos espoirs envers François Hollande m'apparaissent démesurés. Je reste persuadé que l'UMP et le PS sont tous deux des partis qui ont comme fondamentaux d'asservir la France à l'Union européenne, elle-même au service de Wall Street et de la City. Vous voyez là du nationalisme ?
    La seule défense cohérente du nationalisme en France au cours de la dernière présidentielle arborait la couleur bleu marine. Voyez ici une contribution très éclairante sur la question : http://www.vigile.net/De-quel-Front-s-agit-il
    Que vous voyiez de l'empathie pour la nationalisme chez Hollande ne peut être qu'une grave erreur d'appréciation.
    Mais laissons un peu de temps passer, nous en reparlerons dans six à douze mois.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2012

    Il ne faut pas partir en peur non plus.
    Je me souviens très bien que Mitterand qui a "régné" - le mot est faible - sur la France pendant 2 mandats, n'était pas très enthousiaste à la cause "souverainiste".
    On va attendre un peu.
    Pierre Cloutier