D’abord, je voudrais débuter en réaffirmant ma grande déception lors du dernier Congrès quant à l’incapacité du parti à entendre la proposition de la SLONÎM rédigée en collaboration avec des partenaires impliqués au niveau local en ce qui a trait aux enjeux liés aux hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent. La SLONÎM avait dépêché deux de ses membres madelinots au Congrès 2013 pour défendre leur proposition qu’on n’a malheureusement ni entendue et ni soumise au vote.
Puis, la démission du premier chef ajouta à cette déception déjà amorcée. Et c’est à ce moment que la réflexion quant à mon avenir au sein d’Option nationale s’approfondissait sans pour autant être en mesure de prendre une décision à ce moment. Je voulais d’abord laisser le temps au temps.
Premièrement, j’aimerais vous faire part du fait que j’entrevoyais éventuellement de démissionner de mon poste de présidence pour des raisons familiales et professionnelles puisque ma famille et moi déménageons des Îles-de-la-Madeleine à l’été 2014. Ainsi, dans un tel contexte, la situation n’était pas idéale pour me présenter à nouveau comme candidat d’Option nationale advenant des élections avant notre déménagement. J’aurais éprouvé un certain malaise à me présenter devant les Madeliniennes et Madelinots tout juste avant de quitter l’endroit.
Or, voilà que je me trouve dans l’obligation de devancer cette démission. J’aurais préféré qu’elle survienne après la course à la chefferie dans laquelle j’avais mis temps et argent et dont je me désole de la forme et du fond qu’elle a prise au fil du temps, mais différents événements me forcent à devancer cette décision.
En ce qui concerne la forme, malheureusement on semble se diriger vers un couronnement forcé basé sur une hypothétique possibilité d’élection générale au mois de décembre 2013. Une situation et une position encouragée par un ex-candidat à la chefferie. Position que je ne partage pas, car on privilégie ici une option antidémocratique basée sur une hypothèse.
Ensuite, pour le fond, il m’apparaît irresponsable de la part du parti de fuir un enjeu qui sera important lors de la prochaine campagne électorale, soit la laïcité de nos institutions. La direction du parti a émis un communiqué qui critique davantage le Parti québécois qu’il ne propose une position audacieuse et claire. L’audace et la clarté étant des principes directeurs qui avaient pourtant fait d’Option nationale ce qu’elle était.
Malheureusement, au parti on ne semble pas saisir l’importance que revêt la laïcité, valeur républicaine qui permet l’épanouissement de la liberté, de l’égalité et de la solidarité. Dans une démarche vers l’indépendance, la laïcité est primordiale. J’aurais aimé que la course à la chefferie devienne l’instance permettant de définir davantage la position d’Option nationale vis-à-vis la laïcité de nos institutions, mais en vain. De plus, une masse claire de sympathisants vis-à-vis la « non-laïcité ouverte », caractéristique du multiculturalisme, est bien ancrée et bien représentée par des membres influents et importants au sein du parti, ce dont je me détache.
Bref, pour moi, il y a deux enjeux fondamentaux autour desquels tourne mon implication politique: l’indépendance et la laïcité. Puisque la laïcité est nécessaire à un possible avancement vers l’indépendance, puisqu’elle est nécessaire au respect de valeurs aussi fondamentales que l’égalité femme-homme, puisqu’elle est nécessaire à l’existence d’un lieu commun qui respecte l’ensemble diversifié des citoyens de notre nation, je m’explique mal la mollesse, l’hésitation et la non-position qui caractérise Option nationale sur cet enjeu capital.
Donc, pour toutes ces raisons qui témoignent d’un certain manque de rigueur et d’un certain manque de courage, je me vois, non seulement dans l’obligation de quitter la présidence de la SLONÎM, mais aussi dans l’obligation de ne pas renouveler mon adhésion au parti.
Bonne continuité à tous les membres d’Option nationale, un parti qui a toujours sa place et qui mérite voix au chapitre, tout comme le Parti québécois et Québec solidaire, mais dans lequel je me retrouvais de moins en moins.
Merci à tous les Madeliniennes et Madelinots qui m’ont appuyé et soutenu dans cette belle aventure. Je vous en suis sincèrement reconnaissant.
Vent de travers aux Îles-de-la-Madeleine
Pourquoi je quitte Option Nationale.
Démission du président de la circonscription
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12 commentaires
Luc Bertrand Répondre
4 octobre 2013Monsieur Carmichael, c'est probablement ce que je vais faire. Je mettrai donc ma "Luftflotte" à son service à compter du débat de demain, à la fois pour appuyer les mérites de Sol Zanetti que pour poursuivre la pédagogie des "gestes de rupture" avec les membres. À la décharge de JCSA, le choix du candidat de la Capitale-Nationale pourrait aider le parti à briser le mur de la méfiance et du cynisme envers la cause indépendantiste qui s'est bâti dans la région de Québec depuis 1982 (année des compressions et coupures dans la fonction publique québécoise par le gouvernement Lévesque, alors frappé par la récession). Sol est très peu connu en dehors des purs et durs de l'indépendance, mais son calme et sa personnalité sympathique pourraient mettre les sceptiques de notre côté, matraqués qu'ils sont depuis des années par le discours fasciste et populiste des radios-poubelles de l'endroit. La pédagogie de l'indépendance profitera probablement également au PQ, mais nos reproches à l'endroit des mauvaises stratégies électoralistes du PQ, responsables du déclin des appuis envers la cause, devraient dissuader les sympathisants à se contenter de simplement revenir au bercail.
Archives de Vigile Répondre
3 octobre 2013@M. Bertrand:
"C’est la raison pourquoi il a préféré retirer sa candidature et offert sa collaboration à ses adversaires pour préparer le parti à cette élection décisive."
Donc, il préfère aller dans le mur avec quelqu'un d'autre au volant???
Si la stratégie de JCSA vous convenait, alors, pourquoi ne vous ralliez-vous pas à Sol Zanetti? Il me semble qu'à cet égard, il est très proche de JCSA.
Archives de Vigile Répondre
3 octobre 2013@ Monsieur Luc Bertrand
Un gros merci pour vos explications qui m'aident à comprendre davantage pourquoi je résistais à embarquer avec ce parti. Aussant n'a pas été honnête envers ses membres en ne précisant pas assez le but véritable de la création de ce nouveau parti. Nous avons assez du flou politique entretenu par le PQ depuis sa fondation, en 1968, et qui stoppe l'arrivée du pays.
Comme je l'ai mentionné sur Vigile, dernièrement, je ne crois plus en la démocratie du système, de l'establishment au Québec et je suis persuadé que l'indépendance se réalisera dans la rue avec cette venue massive d'immigrants, au Québec, qui iront comme toujours se joindre au West Island et voter contre nous.(Le PQ ne comprend pas encore! ). C'est leur façon de nous remercier pour leur avoir donné la chance de venir vivre au Québec.
Tant qu'à André Archambault du PQ qui a fait avorter le congrès de la Convergence Nationale, ça ne me surprend pas du tout; vous savez, les anciens journalistes de Radio- Canada convertis à l'indépendance, je m'en méfie énormément. Je lis régulièrement vos commentaires que je trouve très intéressants. Merci encore!
André Gignac 3/10/13
Luc Bertrand Répondre
3 octobre 2013Monsieur Carmichael, j'ai assisté, hier soir, à la rencontre de JCSA avec ses militants de la région de Montréal et j'ai appris les vraies raisons de son désistement. Bien sûr, il a fait le même constat que moi, mais les raisons fondamentales sont infiniment plus profondes et graves. Selon ses contacts encore au PQ, tout indique que Pauline Marois entend exploiter la question identitaire québécoise non seulement pour obtenir, au moment opportun, un gouvernement majoritaire, mais également étouffer les partis émergents. Même s'il remportait la course, tout indiquerait qu'ON s'en va directement sur un mur. C'est la raison pourquoi il a préféré retirer sa candidature et offert sa collaboration à ses adversaires pour préparer le parti à cette élection décisive.
Luc Bertrand Répondre
3 octobre 2013Vous avez raison monsieur Gignac avec "la question qui tue". En fait, je m'en doutais dès le moment où Jean-Martin Aussant a levé le nez sur l'offre d'Éric Tremblay, en juin 2011, pour devenir chef du Parti indépendantiste. Si vous consultez le programme du PI, c'est clair et net, tout comme le discours de Jean-Claude St-André. Non seulement le PI rompt avec le Canada dès son élection majoritaire, mais il met également fin aux privilèges de la minorité anglophone. Un Québec français mur à mur. Finis les réseaux publics d'hôpitaux et d'écoles anglaises. Si les anglophones veulent les maintenir après l'indépendance, ce serait à leurs frais. Quant à l'immigration, elle est réduite au nombre que nous sommes capables d'intégrer dans la société civile francophone.
Mais c'était trop radical pour JMA. On connaît la suite. Il a fondé Option nationale avec un programme résolument indépendantiste, mais volontairement muet sur la manière de réaliser le "LIT" et sur les droits de la minorité anglophone.
Après avoir passé presque toute ma banque de vacances et congés de toutes sortes pour faire campagne avec Sylvie R. Tremblay du PI dans Bourget et ne récolter que 195 votes le 4 septembre 2012, j'ai jugé qu'il valait peut-être mieux lâcher du lest afin d'unifier les forces indépendantistes. Étant donné le refus de l'exécutif national du PI de dissoudre le parti, j'ai contacté Denis Monière, en février dernier, pour discuter des ambiguïtés du programme d'ON. C'est alors qu'il m'a affirmé que ces questions devaient faire l'objet d'un congrès national (celui de mars dernier) et il m'a confié la résolution qu'il entendait présenter à ce congrès pour signifier la fin du cadre juridique canadien. C'est cette proposition qui m'a incité à prendre ma carte de membre afin d'appuyer cette proposition.
Malheureusement, lors du débat sur l'article 1 du programme le 30 mars dernier, JMA est intervenu directement au micro pour faire battre la proposition de Denis Monière. Le congrès devait plus tard accoucher d'un programme à peu près muet, non seulement sur le moment effectif où le Québec serait souverain, mais également sur les grandes questions sociales après l'indépendance du Québec.
Ensuite, j'ai misé sur Jocelyn Desjardins et son Congrès de la Convergence nationale en mai dernier. Malheureusement, le Parti québécois a fait avorter le processus dès le début en fermant la porte à toute possibilité de coalition ou d'ententes stratégiques avec ON et QS. Son président, Raymond Archambault, a tout fait "foirer" en signifiant que tout regroupement des forces indépendantistes ne pouvait se faire qu'au sein du PQ.
L'annonce de Jean-Claude St-André de se lancer dans la course à la succession de JMA s'est avérée mon dernier espoir de voir le parti endosser enfin la stratégie des "gestes de rupture". À mon grand désarroi, mon candidat annonce son désistement en faveur de Sol Zanetti tout juste avant le second débat de la course.
Archives de Vigile Répondre
2 octobre 2013@André Gignac:
"Arrive M. St-André, un indépendantiste style Bourgault (pas de tataouinage pour réaliser l’indépendance !) comme candidat pour remplacer Aussant et les membres d’Option Nationale sont incapables de l’appuyer."
Où êtes-vous aller chercher cela???
Si JCSA ne se serait pas désisté, je suis persuadé qu'il aurait été élu. mon petit sondage maison (rien de scientifique, je l'admet) m'a indiqué qu'il avait l'appui d'une majorité de membres.
Impossible d'en avoir la certitude absolu, parce que les membres n'ont pas eu l'occasion de se prononcer. Ne leur faites donc pas dire des conneries.
Archives de Vigile Répondre
2 octobre 2013@Luc Bertrand:
"Je ne serais pas surpris que le retrait de la candidature de Jean-Claude St-André ait beaucoup à voir avec les réticences des membres vis-à-vis l’approche des "gestes de rupture" pour faire l’indépendance plutôt que le référendum traditionnel. "
Cette affirmation est absurde. Si vos allégations seraient le moindrement fondées, JCSA ne se serait tout simplement pas présenté à la chefferie.
Si vous n'acceptez pas ses propres explications, alors, il vous faudra en trouver une meilleure.
Archives de Vigile Répondre
2 octobre 2013@ Luc Bertrand
La question qui tue! La création d'Option Nationale aura servi à quoi si la plupart des membres de ce parti ne peuvent se résigner à mettre un mea culpa sur le PQ pour l'indépendance du Québec? Ça n'a aucun sens! Aussant ne pouvait prononcer le mot indépendance, c'était assez significatif non? Arrive M. St-André, un indépendantiste style Bourgault (pas de tataouinage pour réaliser l'indépendance!) comme candidat pour remplacer Aussant et les membres d'Option Nationale sont incapables de l'appuyer. Franchement, ça me dépasse!
Comme je le disais récemment sur Vigile, l'indépendance se fera dans la rue et plus vite qu'on le pense avec cette venue massive d'immigrants qui est en train de nous faire perdre de plus en plus nos points de repère et qui nous rend de plus en plus minoritaire au Québec. La supposée démocratie au Québec, je n'y crois plus; nos partis traditionnels (PQ, PLQ, CAQ) sont tous au service de l'establishment fédéraliste, oligarque, corporatiste et veulent maintenir le statu quo actuel qui favorise leur carriérisme avec l'argent de nos impôts. WAKE UP QUÉBEC!
André Gignac 2/10/13
Archives de Vigile Répondre
1 octobre 2013Monsieur Godin
Entièrement d'accord avec vous que la laïcité et l'indépendance sont deux enjeux primordiaux dans notre lutte pour le pays et la liberté. Aussant qui a quitté le bateau comme chef et maintenant M.St-André (je le comprends!) dans la présente course à la chefferie; j'avoue que ce n'est pas très vendeur! J'aurais voté pour Option Nationale à la prochaine élection avec M.St-André comme chef puisque c'est un homme qui croit vraiment à l'indépendance et qui a des talents d'orateur pour la vendre cette indépendance.
M. Luc Bertrand a entièrement raison lorsqu'il dit que l'Option Nationale a été contaminée par le PQ, ce parti qui ne nous mènera JAMAIS à l'indépendance. S'il y avait une élection demain matin, je m'abstiendrais de voter puisque, présentement, tous les partis qui nous représentent à l'Assemblée Nationale sont pour le maintien du statu quo actuel dans la fédération 'canadian". Rien de surprenant, ce sont tous des partis vendus au système oligarque.
André Gignac 1/10/13
Archives de Vigile Répondre
30 septembre 2013"La SLONÎM avait dépêché deux de ses membres madelinots au Congrès 2013 pour défendre leur proposition qu’on n’a malheureusement ni entendue et ni soumise au vote."
Malheureusement, dans un congrès d'une fin de semaine, il est littéralement impossible de débattre des propositions de tout un et chacun.
Il faudra qu'ON mettre en place un processus de débats préalables structurés et bien gérés. Cette structure devra consolider les propositions venant de toutes les circonscriptions, et les filtrer afin d'amener sur le plancher du congrès celles qui ont le plus de mérite.
Passer au travers de 50 propositions en huit heures est tout simplement débile.
Exemple:
- Seul les exécutifs régionaux devraient être autorisés à soumettre des propositions pour le congrès.
- Un membre désirant soumettre une proposition devra la soumettre à l'exécutif régional (ou comité régional), qui effectuera un premier filtre.
- Si L'exécutif régional la trouve valable, alors il la présente sur un site internet pour discussion par tous les membres de la région, pour l'accepter, l'amender, ou la rejeter.
- L'exécutif régional consolidera toutes les interventions, et décidera si la proposition devrait être retenu pour présentation à l'exécutif (ou comité) national.
- L'exécutif national trie, consolide, et filtre toutes les propositions provenant des exécutifs régionaux, et sélectionne celles qui méritent d'être débattu au congrès.
Ce processus préalable nécessitera le recours intensif aux discussions en ligne, via internet. Ainsi, tous les membres qui le désirent auront une chance de s'exprimer à un moment ou un autre. Cela devrait encourager la participation de tous.
La tâche qui incombera aux personnes siégeant au comités régionaux et national sera énorme. Il faudra répondre rapidement à tout ce qui entrera sur le site internet, pour garder la discussion vivante et active. Est-ce qu'ON aura de telles ressources à sa disposition?
Luc Bertrand Répondre
30 septembre 2013Je comprends votre impatience, monsieur Godin. Malheureusement, le programme d'Option nationale n'en est pas à un enjeu près pour ce qui est de la frilosité des membres et de la direction à se positionner clairement. Qu'il suffise de mentionner la stratégie pour réaliser l'indépendance ou le principe de la république. Je ne serais pas surpris que le retrait de la candidature de Jean-Claude St-André ait beaucoup à voir avec les réticences des membres vis-à-vis l'approche des "gestes de rupture" pour faire l'indépendance plutôt que le référendum traditionnel. Moi aussi, lors du Congrès de mars, j'ai noté que le parti est encore beaucoup contaminé de la culture péquiste, dans le sens d'envisager encore des actions qui pourraient très bien se réaliser dans le cadre fédéral actuel ou d'éviter de prendre position sur des sujets controversés pour des motifs purement et bassement électoralistes.
J'ai visité votre magnifique coin de pays du 7 au 9 août dernier et je partage votre déception sur la question de l'exploitation du gisement Old Harry. Les Îles-de-la-Madeleine constituent un écosystème extrêmement fragile. L'environnement marin des homards et des poissons faisant l'objet de la pêche serait gravement affecté par une fuite de pétrole comme on l'a vu dans le golfe du Mexique il y a deux ans, sans compter la désagrégation du littoral qui se poursuit même l'hiver depuis trois ans, à cause du réchauffement climatique. De même, la dépendance au mazout importé de Nouvelle-Écosse pour alimenter la centrale électrique et le coût élevé des produits à cause des frais de transport constituent également d'autres enjeux importants apparemment négligés par la focalisation sur les grands centres au détriment des problématiques particulières aux régions éloignées.
C'est vraiment un triste jour pour les Madelinots et Madeliniennes de devenir ainsi orphelins au sein d'un parti qui commençait à prendre sa place parmi les "grands". Si j'avais pu travailler dans votre petit paradis, j'aurais été fier de défendre les intérêts des insulaires. Du point de vue national, les Îles-de-la-Madeleine constituent un enjeu important, ne serait-ce que pour la question de sa défense militaire ou du risque d'annexion par le Canada (par Terre-Neuve particulièrement).
Ne perdez cependant pas espoir. Tôt ou tard, ces sujets épineux devront être abordés après l'élection, car ON devra prendre position dans un sens ou dans l'autre. On ne peut pas rester éternellement assis sur la clôture!
Merci de votre implication au sein du parti et bonne chance dans votre nouveau patelin!
Archives de Vigile Répondre
30 septembre 2013Pour les Îles-de-la-Madeleine il y a aussi un parti nationaliste, le Parti Indépendantiste (PI).