PKP va fort probablement devenir le prochain chef du PQ

Pourquoi je pense voter pour Martine Ouellet ou Pierre Céré

Tribune libre

Préambule

Comme le dit le titre, grâce aux sondages, mais aussi aux nombreux commentaires de militants, je crois, et je ne vous annonce rien, que monsieur Pierre Karl Péladeau sera probablement le prochain chef du Parti Québécois.

Je ne commenterai pas ici la « trop longue » campagne en détail. Je ne ferai pas non plus, le portrait de chaque candidat. Là n'est pas le but.

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La réflexion qui suit concernant le vote lors de la course à la chefferie du PQ, n'a comme but que de proposer un retour aux valeurs traditionnelles si souvent nommées et de suggérer comme hypothèse, que ce retour aux sources est probablement la meilleure chance de mobilisation citoyenne autour du PQ et du projet d'indépendance nationale.

Ce texte ne propose donc aucunement une division du vote pour une division du vote.
À ce titre, j'affirme ici que je suis totalement contre l'idée d'une alliance au possible deuxième tour, entre Martine Ouellet et Alexandre Cloutier, de façon à nuire à Pierre Karl Péladeau. Et la raison est simple. Ceci n'aurait comme résultat que la division du parti et un danger d'affaiblissement de la cohésion dont le PQ à tant besoin. Et aussi, parce que je ne vois aucunement Monsieur Cloutier comme un leader crédible, et ce, malgré ses nombreuses bonnes idées. Non, je ne le vois pas capable de conduire les troupes à l'indépendance rapidement tout en affrontant le Canada anglais et en menant les affaires de l'État. Désolé.

On arrive de loin

À l'époque de Lucien Bouchard,« Grand Canadien conservateur » s'il en est un, le PQ est presque tombé dans le dalot de la droite conservatrice. 1996 à définitivement été le début d'une période sombre.

Lucien, qu'on disait rassembleur, grand patriote, orateur magnifique, celui qui conduirait le Québec d'une main magique vers la prospérité et l'indépendance fut malgré les attentes des croyants, un agent démobilisateur et déstructurant et nous payons encore le prix de son passage au plus haut poste de l'état Québécois.

J'ai vu à cette époque des personnes membres du PQ depuis sa fondation, déchirer leurs cartes de membres en disant, plus jamais je ne voterai pour ce parti. Faut le faire! J'ai aussi vu de très nombreuses personnes se désintéresser complètement de la politique tellement elles étaient dégoutées par le manque de vision, le manque de social-démocratie. La perversion du but.
C'était aussi la période post-référendaire. Le moral était fragile.

Et comme aux quilles, pour revenir à mon analogie sportive, quand la grosse boule quitte son chemin naturel, quitte lentement la travée centrale, celle de la majorité, celle de la social-démocratie, du changement, celle de l'adhésion populaire, quand la grosse boule « flirt » avec le dalot de droite, il est très difficile de la ramener à sa place. Cependant, il est absolument nécessaire de le faire, car si non, avec le temps, et le temps passe vite, elle finira par y tomber dans ce dalot. Et là, c'est trop tard.

Perdre son âme

Cet effort, du conservatisme pour pousser le PQ, historiquement social-démocrate, vers la droite, vers le modèle néo-libéral, le big business, a comme institutionnalisé, comme rendu normale le fait d'une sorte d'alternance naturelle PQ-PLQ . Ceci a conduit à une morosité politique déprimante et à l'apparition du célèbre diction qu'on entend encore aujourd'hui, surtout chez les jeunes, et qui dit, que PQ égal PLQ. Plus déprimé que ça, tu t'immoles par le feu!

Tout ceci, décrédibilisant le PQ, altérant son rôle historique, sa raison d'être, aux yeux des jeunes. Mais surtout le plaçant dans une position de défensive, comme s'il devait éternellement se défendre de sa raison d'être.« Bon, dites-nous la date de votre référendum. » Comme si c'était la petite vérole!

Ce virage est donc quant à moi la raison pour laquelle la jeunesse lui a tourné le dos à notre vieux PQ et plus grave encore, c'est la raison qui a facilité la naissance de QS et ensuite de ON. Donnant finalement un port d'attache à cette jeunesse ainsi qu'à de nombreux autres moins jeunes, mais non moins découragés du PQ et qui dérivaient au large. La fameuse division du vote était née!

Car il faut le dire, en politique comme ailleurs, la nature à horreur du vide. Et l'erreur du PQ s'il en est une, c'est d'avoir oublié d'où il venait, qui il représentait, et ses objectifs à ses débuts.
Il a un peu perdu son âme, n'a conservé que son emballage, ses slogans et avec le temps son texte est devenu seulement quasi souverainiste et pas tellement social-démocrate. Pas tellement de gauche diraient certains, pas tellement au combat non plus, laissant ainsi un lieu ouvert, un terrain vacant.
Le PQ, devenu idiot, couvrait soudainement le même terrain que le PLQ ou presque… D'autres se sont donc emparés du message. QS pour défendre la veuve et l'opprimé et ON pour la cause nationale.

Projet de société

Souvenons-nous qu'à ses débuts, le PQ proposait la Souveraineté comme une solution fantastique, comme une lueur d'espoir, une libération, une renaissance nationale. Ce parti représentait aussi le changement dans la vie des gens. Un changement populaire. Un grand changement. Il proposait avec l'indépendance, un véritable projet de société. Chose qui n'existait pas pour notre peuple soumis depuis trop longtemps et pour qui l'espoir était absent. Cette soumission laissant place à la démission, au désespoir et aux dictons du genre « quand on est né pour un petit pain ».

Soudainement le PQ parlait d'espoir, avec son projet de société articulé à travers la liberté et l'indépendance. Ce n’est pas banal!

Souvenons-nous aussi que c'est dans cette période que nous nous comparions soudainement à d'autres nations, petites, mais dynamiques et innovatrices, comme la Suède, la Norvège. Nous pensions soudainement modernité. Une véritable renaissance!

Ce fut un moment glorieux socialement ou a vraiment prit force ce que l'on nomme le modèle Québécois. Nous affirmions notre différence face au Canada anglais et souhaitions atteindre la liberté pour pouvoir enfin décider par nous même et mettre de l'avant notre différence. Notre projet de société.

Ce que des partis conservateurs ne pouvaient nous promettre, nous pensions pouvoir le faire par la souveraineté, la liberté, l'indépendance et un modèle politique social-démocrate. Un vrai projet de société, plutôt que « business as usual » comme avec les Libéraux.

En 1970 ou 1980, il n'y avait pas de différence entre projet de société et indépendance. L'affirmation nationale devenant un tout. Nous parlions alors d'un pays réel! C'était un souhait, pas un rêve.

Cachez ce projet que je ne saurais voir

Avec le temps, la peur et certaines défaites, le mot d'indépendance ou de liberté semblait trop violent dans la bouche de ceux qui l'utilisaient. « Référendum » semblait une maladie douloureuse et honteuse. Nous en sommes même venue a pensé que seul un référendum pouvait faire un pays. Alors que très sincèrement, très réalistement, un vote de l'Assemblée nationale pourrait certainement être suffisant.
Un référendum ne faisant que confirmer la volonté populaire. Mais enfin! C'est un autre sujet.

On repoussait à plus tard, on en parlait moins. Et l'idée de projet de société, de social-démocratie fit lentement place à une saine gestion, à la gestion souverainiste et toutes ces choses qui me donnent la nausée.
Faut dire que le passé n'étant pas seulement joli et rose. Le PQ avait de qui retenir, avec en premier lieu le fameux « Beau Risque » de Levesque ou l'étapisme de Morin. Mais enfin…

Le PQ est donc devenu, après un bref, mais vif soubresaut mobilisateur grâce à Monsieur Parizeau, le PQ est donc devenu une simple alternative aux Libéraux. Sans grand intérêt, sans réel projet de société, sans la force de la mobilisation populaire, sans ce côté révolutionnaire qu'il avait à ses débuts. Bien que ses dirigeants n'ont jamais rien eu en commun avec le Che. Restons calmes. Révolution dans le sens de changement, de nouveauté.

De quoi parlait le PQ jadis? Prendre notre destinée en main. La liberté et l'indépendance. Défense du territoire et de la socioculture québécoise, amélioration des conditions de vie des citoyens, mise en place d'un modèle social humain, de meilleurs services à la population en général et dans les quartiers populaires en particulier, défense des travailleurs, l'établissement d'une social-démocratie, etc. Et tout ça, en n’ayant pas peur d'être en pleine confrontation avec le fédéral. On sentait qu'il y avait une volonté populaire et politique de montrer à la face du monde entier que nous n'avions plus peur.
Que nous ferions ce pays et y établirions notre modèle de société à nous!

Pourquoi donc entend-on en ce moment venant de plusieurs souverainistes probablement inconscients qu'il ne faut pas parler de projet de société. Comme si la vraie vie des vrais citoyens, articulée dans le vrai pays, le vrai territoire, ce n’était pas ça, FAIRE UN PAYS! Je suis sidéré!

Pourquoi quand nous parlons de social-démocratie de projet de société, entendons-nous si souvent de la bouche de ceux qui appuient inconditionnellement PKP, « mais on ne fera pas l'indépendance seulement avec la gauche »?

Mais quoi, pourrait-on répondre, pensez-vous vraiment faire un pays seulement avec la droite?

C'est quoi votre trouble face à la social-démocratie? Face à un projet de société?
C'est quoi votre problème avec la défense du territoire réel? De l'environnement?
Surtout si ce sont des thèmes rassembleurs.

Et je vous ferai remarquer que si un penchant gyroscopique fut nuisible au PQ depuis 20 ans, c'est son flirt avec le néo-libéralisme et ses chefs successifs qui nous vendaient une droite similaire à celle du PLQ, mais avec d'autres comédiens! Période sombre disais-je...

Période Marois

Cela nous conduit à la période plus récente de Marois.
Marois, quant à moi à enfoncer encore plus creux le clou… Après les changements de cap et le virage à droite du passé, ce fut les mensonges et une très mauvaise lecture politique démobilisatrice.

Ce n'est pas pour rien qu'on pouvait voir si souvent des blagues sur Marois et Charest en les nommant Madame Charest et Monsieur Marois.

Je me répète surement, mais deux exemples catastrophiques de cette période furent, sa position concernant l'exploration pétrolière d'Anticosti. Véritable mensonge, fausse promesse, fausse représentation pour finalement faire la même affaire que son prédécesseur John James, mais à meilleur prix. Elle avait pourtant promis que ce serait terminé si elle prenait le pouvoir.
Elle trouvait ça honteux et voulait protéger notre beau fleuve qu'elle aimait tant!

Et aussi, deuxième erreur catastrophique, le fait de clore deux ans de lutte étudiante et citoyenne avec un grand chantier sur l'éducation qui à duré une journée avec petites sandwichs en pointes pas de croute. Quelle catastrophe. Ça, c'est manquer le bateau pas à peu près.

Je ne parlerai pas des coupures à l'aide sociale… Comme si les pauvres avaient besoin de ça.

Je me souviens d'avoir écrit des textes avant que tout cela n'arrive ou j'exhortais Marois de devenir plus grande que nature pour ne pas tomber dans un piège qui metterait en danger son parti, le Québec et la cause nationale au grand complet. Comme cette lettre à Madame Marois de 2012

http://vigile.net/Lettre-a-Pauline-Marois

Naturellement elle n'admettra jamais aucun de ses tors, préférant dire que si elle n'a pas été capable d'un meilleur score qu'un gouvernement minoritaire contre Charest, malgré la grogne populaire généralisée et si elle a perdu les deuxièmes élections après seulement un an et demi de pouvoir minoritaire, laissant son parti dans la « chnoute », c'est parce que les citoyens ont eu peur du mot référendum! Ça, c'est une super analyse politique. Enfin. C'est son problème à elle!

Mais pour décrire encore plus le climat postélectoral du PQ de Marois, et la déception populaire plus que perceptible, je me permets de vous suggérer aussi cet autre texte de 2013 que j'avais intitulé
« Qui ne dit mot consent ».

http://vigile.net/Qui-ne-dit-mot-consent

Et les militants péquistes

Aujourd'hui, aussitôt qu'on parle de la course au PQ et qu'on ose évoquer le concept de projet de société, de social-démocratie, ou le manque de contenue ou le flou artistique de certains candidats, la réponse est généralement cinglante. Ça ressemble généralement à quelque chose comme « en tout cas moi j'veux un pays pis j'vais voter PKP parce que lui y va faire un pays »….. Ah oui ??

Mais avez-vous consulté sa plateforme? « Non, j'men fout, moi je vote pour PKP parce que... «... faire un pays!... » … Ah, OK!
On se fait aussi répondre, « fuck les projets de société, c'est un pays qu'on veut.»
Je ne dis pas que c'est généralisé, ni que ça représente « les péquistes », je dis seulement que ça existe en assez grand nombre pour que ça mérite d'être souligné.

Il y a dans ce type d'affirmations un mélange de pensée magique et de totale incompréhension de la réalité telle qu'elle se présente à nous à un moment donné.

Ceci ne nous rapproche pas plus de l'indépendance que le mois d'avril ne nous aura rapprochés du printemps cette année.

Bien sûr, faire un pays, mais le pays nous l'avons déjà. Le pays c'est la terre sur laquelle vous vivez et sa population. Faut seulement affirmer que c'est notre pays et que nous en prenons le contrôle.
Et c'est tout. Rien de plus.

Il n'y aura pas de pays mythique qui apparaitra. C'est seulement ce que nous ferons avec ce pays qui sera intéressant. Car le pays il est déjà là!

Avoir un pays, c'est par-dessus tout la possibilité de faire quelque chose avec ce pays. Quand nous vantons la Norvège, c'est son modèle que nous vantons. Pas sa frontière. Et quand nous hurlons devant le massacre des libéraux de Couillard, c'est contre la destruction de notre modèle québécois que nous hurlons, la perte de nos acquis sociaux et la destruction de notre territoire ou le vol de notre bien commun. C'est bien réel.
Vous voyez donc clairement que nous l'avons déjà notre pays. De fait!

C'est donc logiquement, autour d'un projet de société mobilisateur, projet qui DOIT s'inscrire dans notre marche franche et solide vers la libération, que nous arriverons à être assez nombreux pour faire au plus vite notre indépendance. Ça, c'est faire un pays. Et nous devons être nombreux.

Mais je vois presque au quotidien des petits cartons sur Facebook qui citent des phrases de Pierre Falardeau qui disent que la Liberté c'est, un projet en soit.
Ce qui bien sûr, est absolument vrai. La liberté étant un concept entier en lui-même.

Le problème ici c'est de simplifier à l'extrême la pensée d'une personne et d'en faire une chose qui perd son sens. Je ne crois pas que Pierre Falardeau ait voulu dire qu'il ne faut pas avoir de projet de société quand on veut faire l'indépendance. Il était beaucoup trop intelligent pour ça. Beaucoup trop concret.

Il ne faisait que répondre aux lignes de QS qui disent des choses vulgaires comme « La souveraineté si nécessaire, mais pas nécessairement la souveraineté ». Ce qui est à vomir, il faut le dire.

En d'autres mots, pour eux, l'idée de liberté et d'indépendance devient secondaire à un autre projet gauche-droite, projet d'anciens communistes canadiens. C'est tordu!

Mais que défendaient les paroles de Falardeau?

Pas un pays rêvé calvaire, un pays réel.

Car pourquoi voulons nous avoir la totale liberté et notre totale indépendance. Pour avoir une totale autodétermination. Autodétermination et liberté de mettre en place notre projet de société. Notre modèle québécois qui est différent du modèle albertain par exemple.

Le retour aux sources et la mobilisation

Le PQ n'a pas à jouer la « game » d'être à gauche ou à droite. Il peut puiser partout ou ça lui fait plaisir. La liberté ce n’est pas par la gauche, ni par la droite que ça passe. Ça passe par le bien-être de la population. Ça passe par l'épanouissement des citoyens. Ça passe par la prise en charge de notre destinée. La défense du territoire. On prend les bonnes idées ou elles se trouvent et on rejette les mauvaises. Ni à gauche, ni à droite. Juste là où se trouvent les bonnes solutions.

Car il faut le dire, la social-démocratie (position historique du PQ), comme celle des pays scandinaves, fait exactement ça. Un mélange de solutions dans le but du mieux-être collectif. Ni à gauche, ni à droite.

Abandonner ce modèle social-démocrate, abandonner le véritable lien populaire et par tentation pseudo économique, flirter avec le néo-libéralisme, et ce tout en oubliant la marche vers la liberté et l'indépendance, en oubliant le bien commun et la défense du territoire, c'est je crois, la mort du PQ.

Ce parti se doit de redevenir le champion du peuple! Champion en environnement, champion dans la défense de la socioculture, champion dans la redistribution de la richesse, champion dans les projets régionaux structurants, champion de la nationalisation plutôt que la privatisation et cesser de donner le bien commun au privé. Champion dans la restructuration, la rénovation et la création des outils démocratiques nécessaires pour rapprocher le peuple du pouvoir. Champion de l'espoir quoi.

Pourquoi Martine Ouellet ou Pierre Céré?

PKP a eu toute la course pour montrer ce qu'il mijote au fond de lui. Pour montrer ses couleurs. Plusieurs, y compris ses alliés et celles et ceux qui ont dit l'appuyer admettent qu'il manque de viande après son os. D'autres encore qu'on ne fait pas un pays avec seulement des slogans. On lui reproche un certain flou. Un flou certain.
Et s'il est vrai qu'on ne va pas faire un parti ou un pays avec seulement la gauche, j'espère personnellement qu'on n’imagine pas le faire avec seulement l'autre bord.

Je suis certain quant à moi, que Monsieur Péladeau n'est pas en manque d'idées et qu'il en a des projets. Il a seulement préféré ne pas trop les nommer pour éviter la controverse et ainsi, garder son avance et gagner la course. Est-ce une bonne tactique?

Parce que si son projet encore caché s'avère s'éloigner encore plus de la social-démocratie, s'il représente plutôt un genre de parti conservateur Québécois, s'il n'a pas de réelle sensibilité environnementale, pour la défense du territoire, ce que je nomme le vrai pays (comme j'en parlais dans mon texte ou j'interrogeais justement PKP sur son point de vue au sujet de l'extraction du pétrole dans le fleuve.)

http://vigile.net/Je-m-interroge-sur-les-positions

… s'il n'a pas véritablement à coeur la défense de la classe populaire, mais a plutôt surtout le développement des grands projets industriels, s'il n'a pas de projet de société, mais seulement un modèle économique, croyez vous qu'il pourra aller mobiliser suffisamment de personnes pour que sa phrase FAIRE UN PAYS dise encore quelque chose quand viendra le temps des élections dans 3 ans?

Croyez vous qu'il pourra ainsi aller chercher les quelques points de pourcentage dont nous avons absolument besoin et qui se cachent chez QS ou chez ON?
Choisira-t-il plutôt de jouer la carte risquée de courtiser les CAQUISTES de droite tout en risquant de voir encore plus de personnes de gauche ou à tendance sociale-démocrate quitter le bateau du PQ.

Serait-ce la petite poussée sur la grosse boule de quille pour la précipiter dans le dalot?

Car ceci serait l'équivalent d'amputer l’effectif du PQ d'une partie de ses membres indépendantistes et progressistes et de les remplacer par des ADÉQUISTES 2.0 qui sont fédéralistes, pseudonationaleux, autonomistes disent-ils… Ne disions-nous pas faire un pays ?

Ce n'est pas après la course à la direction qu'il faut se poser ces questions-là, c'est maintenant. Après, nous devrons vivre avec nos décisions et en payer le prix. Si le nouveau chef s'avère être une sorte de nouveau Lucien Bouchard ou de monsieur Marois, ce serait la fin du PQ et probablement que le projet national si important se retrouverait aux soins palliatifs.

Est-ce que je suis en train de dire que PKP est cela? PAS DU TOUT! Vraiment pas! Impossible.
Je ne la sais pas, il ne s'est pas assez prononcé. Il reste flou. S'il était plus clair, je ne serais pas à écrire ce texte. S'il était clairement social-démocrate et pour la défense du territoire, je serais à écrire un texte qui s'intitulerait « Pourquoi je vote pour PKP ».

Mon exemple de sa NON-position sur le pétrole en est un CRIANT! Relisez mon texte.

Alors me demanderez-vous, pourquoi Martine ou Pierre??
Parce que les deux sont plutôt au centre gauche, pour utiliser une image habituelle. Ce qui est la position historique du PQ. J'adore l'authenticité de Céré. Son aplomb, sa véracité son à propos.

Martine quant à elle, a vue 50 membres importants d'Option nationale s'unirent à elle, un rêve des militants péquistes. Martine vient de voir plusieurs segments du mouvement syndical s'unir à elle, ce qui n'est pas rien. Martine comme Pierre ont un discours en lien direct avec ce qu'à toujours été le PQ.
Martine est claire concernant l'indépendance, et les deux sont clairement sociaux-démocrates.

Projet de société, projet de développements économiques verts, intérêt réel pour la défense de l'environnement, comme la prise de position claire de Martine CONTRE LES PROJETS D'ÉNERGIE EST, sa connaissance du territoire, sa déjà vaste expérience politique, ancienne ministre, sa connaissance d'Hydro-Québec de fond en comble, sa position claire sur la souveraineté sans être étapiste.

Elle dit, dans un article de la Presse.ca « On est là pour représenter les citoyens et on doit leur donner l'heure juste... Le parti a vraiment besoin d'un changement de cap. L'ambiguïté qui a été maintenue pendant les 10 ou 15 dernières années a divisé le mouvement souverainiste. Si on veut rassembler large, il faut être clair et transparent. »

Les deux, Ouellet et Céré n'ont pas un discours de gau-gauche à la QS, mais sont assez intéressés par le bien-être réel de la population pour aller chercher ces jeunes dont nous avons tant besoin pour une mobilisation suffisante et finalement réaliser ce projet de pays.

Non, je vous l'ai dit je ne ferai pas la liste des propositions des uns et des autres.
Oui c'est vrai je n'ai pas parlé de Drainville ou très peu de Cloutier qu'on dit deuxième.

Je ne répéterai que ceci, advenant un deuxième tour, JE SUIS TOTALEMENT CONTRE L'IDÉE D'UNE ALLIANCE DE DERNIÈRE MINUTE ENTRE OUELLET ET CLOUTIER DE FAÇON À NUIRE À MONSIEUR PÉLADEAU, comme ce fut évoqué dans les journaux ces derniers jours. Ceci conduirait à une division du parti et cette division serait probablement impossible à réparer.

Si je suis enclin à brasser des idées comme par ce texte, jamais je ne voudrais nuire à ce parti et encore moins à la cause de l'indépendance.
.
Je souhaite plutôt sa renaissance à ce parti. S'il y avait un deuxième tour où il ne resterait que Cloutier face à Péladeau, je voterais assurément pour PKP.

Cependant, il m'apparait important que cette voix du centre gauche, de la social-démocratie, de la défense du territoire, cette voix proche des travailleurs, il me semble fondamental dis-je que cette voix soit forte et puissante dans la prochaine équipe du PQ. Et si Martine ou Pierre ne deviennent pas chefs, il faut tout de même que cette parole prenne une place importante grâce à un appui notable des militants lors de cette élection.

Même si PKP l'emporte, ce qui devrait arriver, il faut que cette parole devienne la conscience du PQ, l'âme qu'il ne faut pas perdre.

Quel genre de discours pourra réussir cette mobilisation si nécessaire pour atteindre notre but?

Si le PQ, peu importe le chef qu'il aura choisi, ne retrouve pas sa social-démocratie, s'il s'entête à foncer dans des projets catastrophiques comme le pétrole dans le fleuve, s'il ne fait rien pour se distancer à 180 degrés du discours et des actions néo-libérales de Couillard-Charest, je suis prêt à parier un 2$ qu'il n'arrivera pas au pouvoir avec une majorité. Et je le répète, ceci, peu importe le chef.

Si au contraire, le PQ retrouve son chemin dans l'allée centrale, dans le sens de l'équité, de la justice sociale, de projets structurants, s'il est clairement pour la liberté et le bien-être de sa population, un parti voué corps et âme à la défense du territoire, au développement économique à valeur sociale, pas seulement pour le plaisir et l'avancement du grand capital. S'il retrouve son âme, alors je place plutôt mon 2$ sur le fait que le PQ ira chercher quelques points de pourcentage à QS et retrouvera tous les membres d'ON, ainsi que quelques points à la CAQ.

Et le PQ conduira alors fort probablement, avec l'aide de la jeunesse québécoise qui se sentira interpellée, la marche vers la libération nationale et l'indépendance tant attendue!

On le dit tous et toujours, nous n'avons pas beaucoup de place à l'erreur. Pas beaucoup de temps.

J'interpelle encore Pierre Karl Péladeau pour qu'il sorte du flou. Pour qu'il se dévoile en tant que grand défenseur des valeurs historiques du PQ, en grand défenseur du territoire aussi.

Pour l'instant, j'attends toujours. Le flou est encore présent, un flou artistique, et la personne en question a fait très peu pour le dissiper. Tactique diront certains.

Et les fidèles, plutôt que de demander des éclaircissements et de la matière, préfèrent croire sans savoir et demandent même aux autres qui s'interrogent, de ne pas trop poser de questions, comme si la réalité pouvait faire se dissiper le rêve tant désiré.
Le mirage du pays rêvé.

Impossible de ne pas faire de lien avec l'époque de Saint Lucien Bouchard. Le réveil fut pourtant si brutal et quant à moi, la note à payer restera historique. Une blessure presque mortelle.

C'est vrai nous n'avons plus de place à l'erreur. Alors posons des questions et exigeons des réponses claires, pas seulement un slogan.

Et pour nous protéger contre les mauvaises surprises, de grâce, ne passons pas par un couronnement.

Votons nombreux pour Martine Ouellet ou Pierre Céré en bon nombre, ne serait-ce que pour saluer les bonnes idées, les engagements, la défense de la social-démocratie et pour sauvegarder un peu de l'âme du parti.

S’il y a un deuxième tour, soyons réalistes. Le Parti Québécois a déjà joué dans le très mauvais film, LE MAUVAIS CHOIX.

Si PKP devient chef, je vais me rallier avec joie. J'admire le fait qu'il se soit engagé. J'apprécie le fait qu'il soit populaire et fervent indépendantiste.

J'attends donc qu'il fasse disparaître le flou et j'ai toujours espoir.

Ainsi, s'il défend la social-démocratie, le mieux-être de la population, et s'il défend le territoire contre le saccage néo-libéral annoncé, s'il défend l'environnement, le pays réel, le développement durable, je serai un soldat dans ses rangs.

Au contraire, s'il nous montre un visage conservateur et néo-libéral, je déchirerai ma carte de membre du PQ pour la dernière fois de ma vie et je prendrai le maquis ou me retirerai dans mes terres.

Je nous souhaite donc à tous bonne chance.


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7 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    6 mai 2015

    Je pars d'une image d'Antoine Cosentino, je cite: " l’indépendance ne sera qu’à cueuillir tel un fruit mûr."
    Dans l'état de la société actuelle du Québec, l'INDÉPENDANCE POLITIQUE ne sera jamais à cueillir tel un fruit mûr.
    Plus de la moitié des citoyens du Québec sont analphabètes fonctionnels, incapables de lire une GUIDE de montage d'un meuble IKEA ou un guide de montage d'un BBQ...
    Comme l'écrit Micheline St-Pierre Otis, le PQ doit choisir un chef capable de battre Philippe Couillard. Ceci sous-entend qu'il faut de la stratégie comme feu Marcel Léger. Il s'agit d'une analyse du vote comté par comté et répartir les indécis à 90% contre le PQ. Qui s'occupe de ce volet dans les équipes des candidats avant d'affirmer qu'il ou elle peut battre Philippe Couillard. Couillard est intelligent mais son jugement social est dévié par une idéologie néolibérale ayant largement démontré ses limites dont par la crise économique de 2008.
    Le problème de Couillard est l'argent ( Arabie saoudite ); il fait partie du 1% ou instrumenté par le 1%. Il veut vivre riche et en santé...
    A. Cormier D a raison d'écrire, je cite: « Contrairement à ce que dit M. Hamelin, nous n’avons justement pas de pays. Pas de Banque centrale, pas d’armée nationale, pas de reconnaissance internationale, pas de Cour Suprême, pas de Constitution, pas de frontières. » À titre d'exemple, je reviens d'un voyage en Suisse et la Suisse possède tous les attributs d'un pays tels que listés par A. Cormier D.. Le Québec est presque NUL dans ses attributs internationaux.
    En plus de battre Philippe Couillard, il faut une pensée sociale et économique profonde. Il faut expliquer aux Québécois en quoi une économie social-démocrate est la meilleure pour le bien commun et pour la santé de la classe moyenne.
    Exemple de question concernant les acquis du modèle québécois: comment améliorer le sort des 3 sociétés d'État du Québec: LOTO-QUÉBEC, SAQ et HYDRO-QUÉBEC. Les candidats actuels ont-ils pris le temps de rencontrer des groupes d'employés de ces 3 sociétés, leurs syndicats pour brosser un tableau de la situation actuelle, etc ?
    Diriger le PQ et diriger un pays est une tâche ambitieuse, avec beaucoup de vision. Même Jacques PARIZEAU, très doué, a failli à cette tâche en démissionnant prématurément avec un résultat pourtant presque NUL au soir du 30 octobre 1995. Ce résultat a fait tremblé le CANADA. Il avait du punch et cela n'est pas mort, à preuve toute l'énergie latente des canadiens-anglais à vomir leur "Québec bashing".
    Face au Canada, l'indépendance du Québec possède un immense potentiel parce que le Canada sans le Québec est l'ombre de lui-même. À suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 avril 2015

    Monsieur A.Cormier-D.
    Bonnes analyses politiques ou non, la réalité restera toujours la réalité. Et en attendant les miracles, la réalité c’est que le PQ à perdu environ 50% de son membership et que ça n’a pas vraiment remonté cette année même avec la pensée magique. La réalité c’est aussi le fait que le PQ n’arrive pas à reprendre le pouvoir non plus. Et pour finir, la réalité c’est que sans se faire élire, sans le pouvoir, il ne peut remettre le projet sur la route. Et ce, peu importe la façon, les moyens, la realpolitik ou les obsessions référendaires.
    Ma réflexion cherche simplement à imaginer ce qui devrait se passer d’ici les prochaines élections pour assurer le pouvoir au parti qui doit porter le Québec à son indépendance. Car il y aura beaucoup de temps d’ici là. Le PQ devra se démarquer. Et clairement.
    Bien sûr, nous devons prendre le contrôle de nos institutions et bâtir nos outils démocratiques. C’est le but !
    Comme je l’écris à de nombreuses reprises et de différentes façons, nulle question de faire la promotion de la gau-gauche. Je crois que j’étais assez claire. Ni de pactiser avec la mafia. Nous avons déjà donné dans ce délire, je crois. Je ne sais pas où vous prenez ça ! Comme si vous étiez à associer social-démocratie et oligarchie.
    Ce que je tente d’expliquer pour ne parler que de ce point, c’est justement de l’importance de ne pas passer à côté du projet d’indépendance, en banalisant l’importance de la mobilisation citoyenne. C’est au coeur de mon sujet.
    Vous semblez, par exemple, sous-estimer l’importance du territoire habité dans la vie et le coeur des gens. Ce pays que nous avons déjà. Laissant entendre que je ne sais pas que nous ne sommes encore qu’une province.
    Ce pays réel, ce territoire habité qui, comme vous le dites si bien, n’est encore qu’une province n’est pas un sujet si banal que ça.
    C’est avec des points de pourcentage de plus, qu’on finit par avoir un gouvernement majoritaire, première étape assez importante. Même si vous banalisez certaines franges de l’électorat et les rejetez du revers de la main.

    Et SI un discours rassembleur était justement la défense du territoire contre le saccage néo-libéral et si le mieux-être de vos concitoyens comptait justement beaucoup. Qu’y voyez-vous de mal?
    Que suggérez-vous quand vous êtes presque admiratif devant le fait que les Québécois votent encore pour un parti libéral au sens économique du terme, comme vous dites?? Suggérez-vous que c’est le conservatisme de droite qui est la voie d’avenir pour le PQ ?
    Et vous terminez par cette phrase « Tirer le PQ vers l’extrême gauche montréalaise qui ne récolte que 7% des voix, voilà le vrai suicide politique du PQ.» Mais sérieusement, où donc avec vous lu ça dans mon texte ??
    Et quand vous dites « Que nous exploitions le pétrole ou pas n’a rien à faire dans cette histoire, c’est un sujet que nous déterminerons une fois indépendants de l’ingérence canadienne. » Là je crois que vous ne comprenez pas que d’ici les élections le PQ, ce parti politique, doit prendre le pouvoir. Il devra donc se prononcer sur de nombreux enjeux. Et ces sujets ne cesseront pas d’évoluer parce que vous ne voulez pas en parler.
    Et oui bien sûr après l’indépendance la vie continuera et nous choisirons bien nos modèles et notre façon de vivre. Mais d’ici là, croyez vous que pour prendre le pouvoir, le PQ n’aura qu’à faire des sourires et à répéter faire un pays ? Que c’est ainsi qu’il mobilisera la population ?
    Vous choisissez la pensée magique?
    Même la course à la chefferie tourne autour des propositions des aspirants-chefs sur le modèle social. Par quelle contorsion de l’esprit arrivez-vous à dire que cela n’a aucune importance. Même le site de PKP ou des autres parle d’économie, de transition énergétique, d’électrification des transports, d’environnement… Où donc est le problème?
    Devrions-nous rester théoriques ou muets ?
    Parce qu’il faut l’avouer, d’ici les prochaines élections il y en aura des sujets à aborder. Il en coulera de l’encre ! Il y en aura du saccage libéral. Et de quoi parlerons nous croyez vous et que seront les discussions à l’Assemblée nationale et qu’elles idées se confronteront, quels modèles ?
    Croyez vous que ce sera payant que les seuls mots prononcés soient « faire un pays ! »…
    Parce que, sans vouloir vous offenser aucunement, c’est un peu ce que vous semblez me suggérer.
    Ce sont des projets de société différents qui s’affronteront. Et croyez-moi, des sujets que vous dites mineurs, prendront une place majeure. Et c’est là, je crois, que les idées doivent être bien aiguisées.
    Et quand vous dites « Ce qui rallie les masses derrière PKP, c’est l’idée d’êtres à nouveau fiers d’êtres Québécois, peu importe nos opinions sur les sujets mineurs, tels le gaz de schiste ou la grève étudiante. » … bien… mais….
    J’aimerais vous dire que bien que oui, PKP jouit d’un large appuie dans le parti, l’effet PKP, loin d’avoir attiré « des masses », n’a pas fait grand-chose dans le nouveau membership du PQ d’après les chiffres récents. Le nombre de membres n’a pas bondi.
    …« Le parti arrive tout de même à afficher un total de 78 375 membres dans ses documents - contre 76 300 le mois dernier. »
    « Il y a 10 ans, le parti comptait alors 140 000 membres. » … Mars 2015 (Le Soleil)
    « Après deux ans, le jeune Parti Québécois compte 80 000 membres. » http://pq.org/histoire/
    Alors pour « les masses », vous repasserez. J’aurais bien aimé voir le nombre de membres doubler, mais ce n’est pas le cas.
    Mauvaise analyse disiez-vous ?
    Aussi, si vous croyez que l’intégrité du territoire, l’environnement, les lieux de vies des citoyens, villes et villages, la défense du St-Laurent, la survie des régions, l’éducation (pour ne nommer que ça) sont des sujets mineurs sans importance à remettre à plus tard, moi je dis, non seulement faut-il rallier les gens autour de la fierté d’être Québécois et sur la défense de la socioculture, mais je crois qu’il faut les mobiliser sur l’idée de la défense du territoire et du bien-être de la population. Et pour vendre ça, faut y croire soi-même !
    Regardez seulement la mobilisation longue et soutenue autour de Cacouna, par exemple. C’est tout de même notable. Ne touche pas à MON pays, ne touche pas à MON fleuve, c’est une affirmation nationaliste !
    La défense des lieux de vie de vos concitoyens ce n’est pas banal.
    Continuons dans les exemples de mobilisation, le fameux jour de la terre 2012 à Montréal, 250,000 personnes dans les rues de Montréal.
    Et deux ans de grève étudiante soutenue ensuite par de très nombreux citoyens, comme les marches de casseroles. C’est tout de même signe d’un éveil et d’une capacité de mobilisation. Pour défendre quoi ? Des acquis sociaux, notre territoire et un modèle de société attaqué de toute part.
    Banal me direz-vous??? Banal comme les 7% de la gauche que vous rejetez du revers de la main… Vous croyez qu’on est au-dessus de ça 7% de plus ?
    Moi j’en prendrais des 7% à gauche pis à droite aux prochaines élections, pour la gagner cette élection.
    Non, je ne dis pas que « Le Jour du Maringouin de Mascouche » est plus important que la cause nationale ! Je dis qu’il est clair que la défense du territoire est un sujet sensible en 2015 et qu’aller dans le sens inverse de la défense du territoire, par des positions néo-libérales, ne me semble pas une façon efficace de véritablement mobiliser la population.
    Parce que d’ici les prochaines élections le nouveau chef devra aborder de très nombreux sujets nationaux. Ce sont ses positions qui rallieront on non les citoyens. Il en fera des affirmations et proposera de très nombreux projets. Comme toujours. Même si vous pensez qu’il ne faut pas prendre de position sur rien en attendant le pays, il devra prendre position quand même et s’avancer. Et là, comme toujours, le terrain est miné !
    Et ma proposition c’est que s’il représente l’espoir à travers un projet de société moderne et concret, autour de l’indépendance, je crois qu’il a plus de chance de nous conduire à la bonne place.
    Parce qu’avant de faire le pays, va ben falloir gagner les prochaines élections !

  • Stéphane Sauvé Répondre

    30 avril 2015

    A lire et relire: A. Cormier-D
    "Si vous pensez que Pierre Céré, un simple militant qui n’est pas capable de gagner une élection dans son comté, ou Martine Ouellet, une bonne ministre sous le gouvernement Marois qui enferme le PQ dans un modèle social dépassé et qui n’a aucunement l’étoffe de Premier Ministre, peuvent faire sécession d’un pays du G8 et soutirer les 50 milliards de dollars par années que nous envoyons à Ottawa, vous vivez dans un monde qui fait abstraction des rapports de force politiques."

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2015

    M. Hamelin
    C'est beaucoup de mots votre texte. Vous aimé davantage discourir souvent autour du Pot mais pas viser le But, à savoir le Pays.
    Je suis PKP parce que je souhaite un chef capable de battre Couillard. Notre parti le PQ est quasi sous respirateur artificiel. Pas question de lui confier des néophytes.
    M. Péladeau incarne la réussite, la force et le leadership. Il n'est pas venu en politique pour faire du fric ou pour se prouver quelque chose. Il incarne déjà la réussite. En connaissez vous des politiciens qui en se présentant ont montré le poing en disant 'je veux faire du Québec un pays'?
    L'ambivalence ne mène nulle part. Le pays n'est ni à gauche ni à droite, a dit Bernard Landry,
    Bonne réflexion. M. Otis

  • Jean Gilles Répondre

    28 avril 2015

    J'ai envoyé 2 messages demandant qu'on discute entre nous de PKP et de la question éthique.
    J'attends toujours la parution de l'un d'eux!
    P.S. Je pense que les problèmes de Julie S. devraient nous aider à nous enligner. Non? En tout cas, enligner la stratégie de PKP.

  • Serge Jean Répondre

    28 avril 2015

    Madame Ouellet devrait se débarrasser de ses mauvais conseillers autour d'elle et être un peu plus patiente.
    Serge Jean