Pour un véritable projet national

Tribune libre

Quand j'étais jeune, il nous apparaissait normal qu'un parti ou un regroupement politique indépendantiste soit plus à gauche qu'à droite. Comme si ça allait de soi, nous rêvions d'une sociale-démocratie. L'idée de créer ce pays du Québec était souvent accompagné d'un rêve d'une société différente, plus juste, plus équitable, libre et optimiste. Un vent de liberté soufflait sur ce territoire.
C'était le temps du Peace and Love. Le temps des luttes féministes, des luttes pour l'égalité raciale, pour la défense du français au Québec, pour la gratuité scolaire, pour l'arrêt des guerres, pour que cesse l'oppression des peuples, des citoyens. Paix, liberté, indépendance, justice, art et culture étaient au rendez-vous, étaient au menu de ce monde a fabriquer par nous, pour nous.
On imaginait des fusions de modèles, des emprunts à des systèmes sociaux inspirés des pays scandinaves, mais, dans une version franco-américano-Québécoise. Il y avait un vent de renouveau social qui accompagnait sans l'ombre d'un doute l'affirmation nationale.
S'inspirant de ce qu'il y avait de meilleur partout, le nègre blanc d'Amérique en s'affranchissant, deviendrait un véritable modèle.
Mais ce fut aussi l'époque des mesures de guerre, pour bien montrer qui était le maître. Pour réaffirmer haut et fort le même message qu'en 1837. S'en suivirent des rendez-vous manqués avec l'histoire, accompagnés d'une véritable dépression nationale non soignée.
WAKE-UP CALL!
En 2013 le Québec est toujours un territoire conquis et sous l'autorité britanico-monarchiste avec à sa tête, un homme qu'on pourrait croire être le beau-frère de Lord Durham.
Le Québec se retrouve à être membre, sans l'être, d'une fédération de cons, économico-fachiste et militariste, issue de l'Anglosphère et dont il n'a même pas signé la pseudo-constitution. Constitution qui fut rapatriée, on le sait maintenant, de façon traître, ignoble et possiblement en pervertissant certaines sacro-saintes institutions et pas les moindres, comme la cour suprême. Mais ça c'est un autre sujet qui demandera le travail de chercheurs, de juristes, de journalistes et d'historiens.
Dans ce wake-up call, non seulement la cause de l'accession à la Souveraineté est-elle amochée, mais tout ce qui pouvait ressembler à un changement vers cette société démocratique, libertaire et plus juste en a aussi grandement pris pour son rhume. Comme si l'anglosphère n'en voulait pas non plus.
Et comme le veut le dicton, plus ça change plus c'est pareil, alors les luttes contre l'Impérialisme se sont transformées en luttes contre le néo-libéralisme, les étudiants réclament encore ce dont on avait déjà discuté en 1960, le français est autant, sinon plus menacé que jamais à Montréal, la démographie travaille contre nous, le fossé entre pauvres et riches menace de devenir une CRACK impossible a réparer, on meurt toujours 10 ans plus jeune à Hochelaga-Maisonneuve qu'à Westmont, les bandits travaillent encore impunément à ciel ouvert et volent le bien commun, le territoire est menacé écologiquement.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, un parti comme le PQ, jadis social-démocrate et représentant l'avancement et la justice sociale est maintenant, depuis Lulu, un comptoir néo-libéral visant presque uniquement l'atteinte du déficit zéro. Il y a toujours autant, sinon plus, de répression policière et de lois liberticides qu'il y a 40 ans. Tout un progrès.
Comment voulez-vous que les citoyens se retrouvent optimistes dans cette bouillie pour les chats?
S'il est vrai que le PQ ne représente plus l'avancement social, ni la défense des personnes dans le besoin, ni la défense de la liberté, ni la lutte contre la répression, il ne représente pas non plus la souveraineté. Ce concept, théorique chez eux, ayant fait place il y a longtemps à ce qu'ils nomment « la bonne gouvernance » comme si un allait sans l'autre. Ce parti est en plus devenu un pareil au même, du parti Libéral inc. L'aile centre du Parti Libéral. Des néo-libéraux soft! Tout aussi menteurs et faux.
De l'autre côté il y a O.N et son chef, brillant penseur de l'économie, mais issu du PQ. Un homme d'une grande valeur, avec une vision disons, sans vouloir être impoli, comptable de la Souveraineté.
Ce qui en soit n'est pas mal, mais si cette vision n'est pas totalement imbriquée dans un discours senti, défendant aussi la Liberté avec un grand L et la justice sociale, c'est quant à moi vouée à l'échec à très court terme. Ce chef, monsieur Aussant y est aussi allé de quelques lignes sombres sur un sujet très sensible, sur les droits et libertés. Sujet où il y a peu d'espace pour le patinage artistique. Tout ce qui fallait malheureusement pour qu'on le voit bien à droite de l'échiquier.
Un modèle social doit être proposé à la population. Un projet socio-culturel unique et soutenu par une vision économique. Pas seulement une preuve comptable. En est-on encore seulement là?
Si on veut un pays il faut aussi un plan, un but, un désir commun quant à la justice sociale. Et là, les gens de QS ont raison. À quoi bon faire un « pays-structure politique », un état-nation, si les mêmes crosseurs restent au pouvoir et que rien ne change? Ce serait la catastrophe ultime.
Mais là où QS, quant à moi, se fourre un doigt dans l'oeil, c'est qu'à l'inverse, à quoi bon imaginer une société qui serait potentiellement plus juste et égalitaire si on conserve une structure qui fondamentalement se base sur des injustices historiques, sur la dominance d'un peuple sur un autre, sur l'asservissement de ce peuple, sur la destruction si possible de cette socio-culture nationale, sur la conquête, sur l'assimilation.
Comment s'imaginer faire du Québec une bourgade socialiste dans une confédération à la Harper. Comment vouloir faire du Québec un état vert en étant attaché aux décisions de l'Alberta au niveau environnemental? C'est de la foutaise. À ce titre, QS devrait alors rester un mouvement de pression, un mouvement social, plutôt qu'un parti politique, plutôt que de ne nommer l'affirmation nationale que du bout des lèvres comme si c'était mal, comme disait Pierre Falardeau.
Pourquoi toujours cette division, cette contradiction entre souveraineté nationale et avancement social. Entre indépendance et justice sociale. Pourquoi ne pas voir les deux ensemble ?
Encore faut-il en être capable. Encore faut-il y croire.
S'il est vrai que ce n’est pas un parti qui fera la Souveraineté, mais bien le Peuple, il est aussi vrai qu’un parti ne représentera jamais à lui seul, le style de société que le peuple voudra établir. Mais les partis se doivent d'être des inspirateurs. Que ce soit de gauche ou de droite, c’est encore le peuple qui doit décider.
Mais, bien que je sois conscient qu'une grande partie de ma société soit quelquefois plutôt tristement du bord de la loi et de l'ordre, au détriment de la liberté et ce par peur et par brainwashing, il n'en reste pas moins que cette même population a depuis très longtemps épousé des valeurs de partage et d'entraide, d'accueil et de générosité qui me font avoir beaucoup d'espoir quant à son désir et à sa capacité de solidarité sociale.
La solidarité sociale n’est pas une trade mark n'appartenant qu'à un parti, pas plus que l’indépendance nationale.
Je crains bien qu’il y aura encore des divisions et des subdivisions de partis, tant qu’un mouvement, un regroupement, un parti ou une coalition bien incarnée, ne représentera pas les aspirations réelles de la population, en terme de modèle social et ce dans un projet d'État Nation.
En ce moment je vois et j'entends partout des personnes qui mettent en contradiction GAUCHE et INDÉPENDANCE. Comme si l’indépendance devenait un sujet secondaire ou contradictoire à la Solidarité. Je vois beaucoup ça chez les adeptes de QS qui défendent l’idée qu’il nous faut établir une société juste et que le reste est peut-être à suivre, c'est selon. À voir plus tard. Comme si ça se pouvait!
Comme si le cadre Fédéral avec des Britano-monarchistes au pouvoir à Ottawa, des représentants de l’ultra droite réactionnaire et antiquébécoise donneraient tous les pouvoirs à Amir le jour de l'élection. Comme si on pouvait avoir un Québec « full gauche dans un Canada full droite. »
POURQUOI ne pas laisser vivre les deux idées ensemble? Pourquoi les mettre en contradiction. Pourquoi ne pas utiliser l’idée même de Souveraineté complète et totale comme appui à l’établissement d’une société juste, libre, solidaire et égalitaire?? Si les idées d’indépendance et d'autonomie sont assez bonnes pour le concept de PHARMA-QUÉBEC qu'Amir défend avec tant d'intelligence et de force, ça doit être une bonne idée aussi pour tout le reste, NON??
Pourquoi ne pas se rendre compte que la structure actuelle, née de l’anglosphère, née d’une inégalité fondamentale et historique, d’une oppression politique, née d’un désir d’assimilation au mieux ou d’un rêve génocidaire au pire, n’a rien pour aider à la réalisation d'un projet de société juste et équitable.
Pourquoi ne pas embrasser et défendre le droit à l'existence nationale avec force et courage? Pourquoi décider de mettre en avant seulement la lutte GAUCHE-DROITE à la COMMUNIST PARTY pan-Canadian et non pas imaginer un modèle réellement québécois. Un modèle national????
Ma seule réponse à l’heure actuelle est que fort probablement, la clientèle de QS est formée en trop grande partie de personnes absolument non souverainistes, souvent très marquées par des idéaux du CANADIAN COMMUNIST PARTY. Des internationalistes qui sont contre l’idée de nation québécoise. Idée qu’ils associent à la droite ou à des racistes, alors qu’eux se disent internationalistes et ouverts sur le monde, tout en mettant la cause nationale dans une boîte, a mourir lentement.
Ce sont des adorateurs du « melting pot » du multiculturel et de la grande nation canadienne. Des pratiquants de la lutte des classes à l'ancienne, au détriment de la sauvegarde de la nation. Et cette idée, culturellement ANGLO attire beaucoup de jeunes québécois francophones en ce moment.
Des jeunes qui sont déconnectés de leur histoire, en grande partie aussi de leur langue et de leur culture et qui au contact des propagandes anglo gau-gauche, « socialist-communist » finissent par avoir honte de faire partie d’un peuple en lutte. Concept qu'ils voient comme réducteur, car ça ne consiste qu’à sauver sa langue et sa culture alors que les « vrais problèmes » eux sont tout autres et ailleurs.
Il n'y a qu'un pas à faire pour banaliser les nationaleux et leur histoire. Il n'y a qu'un pas à faire pour penser que De Lorimier n'est que le nom d'une rue, mais que Amherst lui fut un penseur de société.
Beaucoup de cette propagande anglo se fait chez les jeunes, sensibles à ces idéaux et à ces causes.
C'est un autre visage de l'assimilation. Ces causes internationalistes qui entourées d'un aura de noblesse, ces grandes causes contre le capital, qui bien que vraies et possiblement inévitables, sont malheureusement misent en contradiction avec la cause nationale. Mais ceci a une raison. C'est une autre forme, un autre visage, que prend l'attaque constante contre le peuple québécois. Ça vient de gauche comme de droite!
Ah le Communist Party, j'avais 17 ans et ils étaient déjà là avec leurs tracts pour la grande cause, rendant l'autre cause si petite en comparaison et ce en anglais seulement ou en français mal traduit. C'est encore la même chose en ce moment.
Je vois des remarques sur les réseaux sociaux qui sont à hurler de tristesse. Je pense entre autre à un échange sur la page facebook de Monsieur Montmarquette de QS ou une jeune personne francophone nous raconte, après avoir mis un copié-colé en anglais d'un message du Communist Party of Canada, qu'elle est membre du PC et de QS comme beaucoup d'autres et qu'elle n'est aucunement touchée par la chose souverainiste, mais que dans sa tête, les grands changements doivent passer par une révision communiste du système fédéral. WOW. C'est pas demain la veille! Si faire du Québec un pays est une idée farfelue, imaginez ce que représente l'idée de faire du Kanada de Harper un pays communiste.
Et je vois des échanges partout où on se dit contre le grand capital, contre les petits penseurs nationalistes de l'indépendance à tout prix. Ça paraît toujours bien, on échange quelques lieux communs qui font croire qu'on pense la même chose et que le grand chantier est ailleurs. Mais enfin...
Les pseudo-anarchistes eux aussi adhèrent à ces mouvances et mettent eux aussi en contradiction la cause nationale avec leur grande lutte contre le capital. Mondialisation VS état-nation.
Finalement, c'est le même message, mais pour d'autres raisons, que celui que nous servent les néo-libéraux mondialistes et que les alter-mondialistes disent vouloir combattre. N'est-ce pas une contradiction juteuse? Est-ce croyable. D'un côté on combat le grand bulldozer qui détruit les différences nationales et l'indépendance des peuples et de l'autre on combat l'idée du pays Québécois.
Il est absolument certain que toutes les populations du monde se réveillent et qu’une lutte pour la justice et la liberté se prépare dans le monde entier. Mais n’allez pas demander à un Égyptien de laisser tomber son pays, sa langue et sa culture pour se fondre dans le grand tout qui saura certainement mieux le représenter. Il va vous rire au nez ou vous en crisser une sur la gueule.
Ce peuple se bat pour plus de justice oui, mais se bat aussi pour son PAYS! Pour reprendre ce pays des mains des bandits. Alors pourquoi les Québécois devraient-ils avoir a choisir entre aller vers une société juste et équitable ou avoir un pays, je vous le demande? Comme si les deux ne devaient pas aller de pair.
Au Québec en ce moment il faut un parti indépendantiste dans l’âme et le coeur, pas seulement dans la calculatrice. Un parti indépendantiste et de gauche, proposant un modèle social original et québécois, empreint de justice, de liberté et d'égalité. Un parti ultra-démocratique, vert, et solidaire.
Pas des indépendantistes de droite fraichement fabriqués par le PQ et qui regardent trop à droite pour ne pas avoir mal au cou. Mais pas des partis faussement souverainistes, représentant seulement les pensées de la gauche CANADIAN emballé dans un parti « SOCIALIST » à la québécoise.
À ce jeu, même le NPD voulait jouer sur la scène provinciale. Le résultat étant de diviser encore plus les votes, en mettant en contradiction progressistes et souverainistes.
Nous avons besoin de voir apparaître un parti sincèrement souverainiste, totalement démocrate et justement situé à gauche. Pour employer ces mots à défaut d'en trouver d'autres.
Ce parti doit aussi convenir de la rédaction d'une constitution écrite PAR et POUR le peuple.
Les participants à cette constituante devant obligatoirement être choisis par tirage au sort, de façon à nous protéger le plus possible, contre tous les partis politiques et l'oligarchie en place.

Il faudra aussi une révision complète et totale de nos institutions dites démocratiques. Car le vieux modèle ne fonctionnera plus. Il nous faut un système véritablement démocratique.
Se peut-il qu'un parti existant mange assez de croutes et montre assez d'humilité pour évoluer dans ce sens et arrive a unir ces deux concepts de souveraineté et de justice sociale qui ne sont absolument pas contradictoires? Je ne le sais pas. Est-ce qu'une refonte et une union sincère de QS et ON pourrait nous donner ce résultat? Un nouveau parti ou Aussant serait aux finances, Khadir à la santé et bien-être, David à la solidarité sociale.
Ouain, mais qui serait le CHEF? Aucune de ces réponses tant qu'à moi.
Ça nous prendrait un grand visionnaire, un immense inspirateur en chef de la trempe de Pierre Bourgault, pour accorder nos coeurs, avant d'accéder fièrement à la chorale des nations.
Vive le Québec Libre !
Clode Hamelin, compositeur. Montréal 12 avril 2013


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2013

    Chère Madame Bonenfant-Pouliot,
    à la lecture du texte, « Déclaration de principes », adoptée par le Congrès de fondation en février 2006 et que l'on retrouve sur le site de QS, je comprend bien,que le parti confirme, le droit à l'indépendance, ce que tout démocrate se doit de faire, aussi que les Québécois doivent faire une grande réflection sur le sujet, réflection historique si il en est une, réflection débutée bien avant la naissance de QS et la notre aussi, et qu'un référendum devra décider de la chose nationale.
    Mais dans tout cela madame, je ne vois nul part de volonté de promouvoir, défendre et mettre de l'avant la cause nationale. Je ne le lis pas et ne le voit pas non plus dans les faits.
    Je vois bien le travail si souvent extraordinnaire et admirable de Monsieur Khadir (entre autre) pour défendre de nombreux dossiers sociaux et politiques et cela, je l'ai souvent dit, mais cette forte conviction je ne la vois pas au service de la défense et de la promotion de l'indépendance.
    Si comme on le dit dans le texte de 2006, il est vrai que la souveraineté est le meilleur moyen pour mettre en place une meilleure société, il faut donc se battre pour elle.
    Dire qu'on est pour, qu'on le souhaite parce que ça irait mieux pour faire des changements sociaux, espérer que les gens débattent du sujet et imaginer un éventuel référendum ça ne fait pas un parti souverainiste. C'est déjà bien, mais c'est la promotion et la défense de la chose qui doivent être mises de l'avant. Et ce sans mettre de côté d'aucune façon les idéaux de justice sociale.
    C'est ce que je tentais de dire dans mon texte.
    De plus comme on peut lire dans le texte de QS,« la souveraineté est un moyen de fournir au Québec les outils nécessaires pour réaliser son projet de société...» moi je dirais que la Souveraineté c'est une cause en soit, pas seulement un outil, c'est un but à atteindre. Et pas seulement pour des raisons accessoires, même si celle-ci sont louables. La liberté c'est une cause en soit!
    Aussi, il faut que les bottines suivent les babines. Un parti se disant souverainiste qui demande à ses membres et aux électeurs de voter pour un parti totalement fédéraliste et centralisateur comme le NPD plutôt que pour le bloc Québécois, seul Souverainiste à défendre les intérêts du Québec à Ottawa faut le faire.
    Entre le Bloc souverainiste ou la vague jus d'orange qu'on a eu, mon choix est clair.
    Pour ce qui est de vos demandes d'études, je ne vous suis pas. Quand on donne une opinion en posant une question et en y répondant quelque chose comme « la seule chose que je puisse voir » on est pas a dire qu'on vient de découvrir un fait scientifique. Et ce surtout si on utilise des mots comme « fort probablement »...
    Et pourquoi tant de « bouillie pour les chats » et «intellect ratatinés de ce site? »? Je crois que chaque personne à droit de s'exprimer, d'émettre ses opinions, ses souhaits et vous avez le droit de leur répondre, mais une politesse élémentaire reste encore la chose la plus souhaitable pour faire avancer les débats.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2013

    @ Clode Hamelin,
    Sur quelles données (sérieuses), appuyez-vous cette affirmation alambiquée:
    " Ma seule réponse à l’heure actuelle est que fort probablement, la clientèle de "QS est formée en trop grande partie de personnes absolument non souverainistes (SIC), souvent très marquées par des idéaux du CANADIAN COMMUNIST PARTY. Des internationalistes qui sont contre l’idée de nation québécoise. Idée qu’ils associent à la droite ou à des racistes, alors qu’eux se disent internationalistes et ouverts sur le monde, tout en mettant la cause nationale dans une boîte, a mourir lentement ... "
    C'est de la bouillie pour les chats et absolument non fondé. Faits, chiffres, études SVP.
    Je vous mets au défi de démontrer ce que vous avancez dans votre article. Par ailleurs, prenez note que vous confondez dans la même envolée, les concepts de membres et d'électeurs. C'est déjà mal parti pour la crédibilité de vos propos.
    Sans aucun doute, une lecture attentive du programme de Québec solidaire, nous ferais à tous, NOUS INDÉPENDANTISTES, le plus grand bien et éviterait aux intellects de ce forum, de se ratatiner en relayant des idées saugrenues qui déforment la réalité.
    Merci de nous soumettre dans un prochain article, un papier basé sur un examen éclairé de la démarche indépendantiste de Québec solidaire contenue dansl"Enjeu 1 de son programme adopté en 2009, "Un pays démocratique et pluriel"
    http://www.quebecsolidaire.net/propositions/programme/
    Annie Bonenfant-Pouliot
    Membre de Québec solidaire et militante de l'Association de circonscription QS Jean-Lesage

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2013

    Il n'y a plus de projet de société ou de pays possible au 21e siècle.
    La jeune génération a adopté le chacun pour soi et le "au plus fort la poche".
    Ce n'est plus une société du "vivre ensemble" mais une société de compétition qui ne donne de la place qu'aux gagnants.
    On le voit à tous les jours à la TV avec des émissions comme "Occupation double", "Star Académie", "La voix" etc...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2013

    Monsieur Hamelin
    Félicitations pour votre texte que j'ai bien apprécié; comme on dit, il y a de l'ouvrage sur la planche à dessin. ll faudrait commencer par la psyché collective québécoise qui est très mêlée ou confuse si vous voulez. Ce système politique bicéphale à deux paliers (fédéralisme "canadian" et provincialisme) avec en plus presque deux langues à devoir maîtriser ne nous aide pas pour une identité nationale forte et bien assise. Nous souffrons d'un dédoublement de personnalité bien évident qui frise la schizophrénie. M.Léger, des sondages Léger et Léger disait, l'autre jour, à l'émission de Bazzo, que les Québécois s'identifiaient 1/3 européen, 1/3 américain et 1/3 québécois. C'est assez compliqué merci! Pas surprenant que nous sommes si accommodants et rébarbatifs à de gros changements en ce qui touche notre langue et à nous brancher en ce qui a trait au pays.
    En tant que système politique, je prône un socialisme de gauche comme en Amérique du Sud pour combattre les inégalités sociales. Il est inconcevable que le Québec qui est très riche en ressources naturelles ne se prenne pas en main au lieu de s'en remettre au néolibéralisme et aux oligarchies qui nous exploitent et qui nous polluent sans que nous en retirions beaucoup de dividendes. C'est triste à en mourir! Nos partis politiques québécois sont tous vendus à l'establishment économique "canadian" de Bay Street et au système politique fédéraliste d'Ottawa.
    Impossible d'espérer l'indépendance du Québec sans un véritable parti politique vraiment socialiste de gauche (pas QS svp!) comme au Venézuéla, en Bolivie, en Équateur etc. Malheureusement ce n'est pas encore pour demain que cela se produira. Il va falloir commencer par sortir de notre réserve québécoise et nous faire respecter comme les Amérindiens qui devraient nous servir d'exemple à cet effet. Le règlement P6 ils le feraient sauter assez rapidement au Québec. Cessons d'avoir peur! Fonçons dans le tas! C'est comme ça que nous serons respectés! Le pouvoir au peuple! Excellent texte!
    André Gignac 14/4/13