L’avenir du Bloc Québécois

Plus que jamais nécessaire !

Il lui reste encore à donner toute sa mesure

Richard Le Hir prêt à être candidat du Bloc Québécois contre Justin Trudeau aux prochaines élections fédérales

Il n’y avait qu’à voir, la semaine dernière, les mines réjouies au Canada anglais à la perspective de voir le Bloc Québécois disparaître pour comprendre que son sabordage, comme le suggèrent certains, serait une grave erreur. Si le ROC tient tellement à le voir disparaître, c’est qu’il le gêne. Et s’il le gêne, c’est sans doute parce qu’il sert trop bien les intérêts des Québécois, même si ceux-ci lui ont largement préféré le NPD lors des dernières élections fédérales.
Précisons tout de suite que cette préférence, très conjoncturelle, était liée à deux facteurs dont un a disparu avec la mort de Jack Layton qui jouissait au Québec d’un indéniable capital de sympathie. Quant au second, il s’agissait tout simplement pour les Québécois d’exprimer avec le plus de force possible leur opposition massive à l’idéologie d’extrême droite des Conservateurs de Steven Harper, et il leur a paru plus efficace de joindre leurs voix à celles des Canadiens de même opinion pour tenter de lui barrer le passage.
Tout d’abord, si le gouvernement Harper a certainement tout fait pour les indisposer encore davantage, les Québécois se sont rendus compte qu’un nombre important de Canadiens partage désormais leur point de vue à son sujet, et que sa réélection est loin d’être assurée. Ils ont également compris que leur vote au NPD a été perdu dans la mesure où celui-ci n’a manifesté aucun intérêt pour la défense des intérêts du Québec, ce que faisait assez bien le Bloc Québécois.
Mais surtout, ils savent que les Libéraux sont de retour dans la course avec des appuis suffisants dans le ROC pour être éventuellement en mesure de déloger Harper. Il y a donc de fortes chances que le vote obtenu par le NPD au Québec aux dernières élections fédérales se fragmente dans des proportions encore impossibles à déterminer entre le Bloc Québécois, le Parti Libéral et le NPD.
La performance du Bloc dépendra largement de la capacité qu’il démontrera à renouveler son leadership et à présenter une équipe suffisamment forte pour être crédible dans la défense des intérêts du Québec. La décision de procéder rapidement au remplacement de Daniel Paillé à la tête du Parti constitue certainement un bon premier pas, mais, devant le peu de temps qu’il reste avant la prochaine élection (un an, c’est très court), il doit éviter de se déchirer sur la question du leadership et mettre tous ses efforts dans la constitution d’une équipe de candidats aguerris, et ce dernier adjectif est choisi à dessein car les élus devront avoir des aptitudes guerrières.
Le scandale des commandites n’a-t-il pas appris aux Québécois que le gouvernement fédéral était en guerre contre eux ! Et ce qu’ils ont appris du comportement de la Cour suprême au moment du rapatriement de la Constitution ne leur a-t-il pas ouvert les yeux sur toutes les entorses que le gouvernement fédéral était prêt à faire à ses propres règles pour parvenir à des fins que cette cour trouvait elle-même illégitimes.
Depuis 1982, le Canada vit avec une Constitution au rabais, et loin de chercher à lui donner le fondement de légitimité qu’il lui manque, le gouvernement fédéral s’en accommode et s’applique même à en diluer le peu qu’il lui reste comme on le voit dans ses efforts de nommer le juge Nadon à la Cour suprême à l’encontre des droits du Québec ou de réformer ou supprimer le Sénat.
Ce déficit de légitimité constitutionnelle qui ne cesse de s’aggraver ne fait que refléter l’affaiblissement du Canada sur tous les plans, comme je l’ai décrit sur cette même tribune il y a un an dans mon article intitulé Prêts, pas prêts, l’indépendance s’en vient.
Non seulement ce diagnostique n’a-t-il rien perdu de sa justesse et de son actualité, mais il a même gagné en pertinence, comme on peut le voir avec le débat actuel sur le multiculturalisme, l’étranglement fiscal des provinces, et notamment du Québec, que vient de décrire éloquemment mon collègue Jean-Claude Pomerleau en s'appuyant sur les données fédérales les plus récentes, et la détérioration de l’économie canadienne qui nous promet une accélération du mouvement de dislocation déjà en cours.
Les derniers chiffres du chômage sont à cet égard extrêmement révélateurs de la détérioration de la situation dans l’ensemble du Canada, une comparaison entre ceux de l’Ontario et du Québec nous révélant toutefois une certaine surprise. En effet, Le chômage est plus élevé en Ontario (7,9 %), à Toronto (8,4 %) et à Ottawa (5,7 %), qu’au Québec (7,7 %), à Montréal (8 %) et à Québec (4,7 %). Si l’on peut y trouver matière à une certaine consolation ou même satisfaction, il faut aussi comprendre que cette situation se répercutera éventuellement dans le calcul de la péréquation et des transferts fédéraux aux provinces, et que la part relative du Québec s’en trouvera diminuée.
Il est donc plus important que jamais que les intérêts du Québec soient bien représentés à Ottawa, et seule une représentation n’ayant d’autre mission que celle-là est en mesure de le faire, comme nous l’enseigne l’expérience des cinquante dernières années.
Malgré tout son panache et toute sa science, Pierre-Elliott Trudeau a floué les Québécois, comme l’ont fait Jean Chrétien et Paul Martin à sa suite à la tête du PLC. Et Justin Trudeau, son chef actuel, n’a ni le panache ni la science de son père, tant s’en faut ! Le Parti Conservateur ne comprend rien au Québec, et au NPD, Thomas Mulcair est le seul à y comprendre quelque chose, mais ses mains sont liées par son engagement envers le Canada. C’est bien connu, on ne peut bien servir deux maîtres à la fois, et le poids de l’histoire et du régime font en sorte qu’il servira toujours mieux le Canada que le Québec.
Dans l’esprit de tout ce qui précède, j’ai décidé d’offrir mes services au Bloc Québécois pour être candidat à la prochaine élection fédérale dans le comté de Papineau, voisin de celui où je réside, contre Justin Trudeau, question de mettre un peu de piment dans l’affaire. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, et le principe vaut pour lui comme pour moi.
Que le meilleur l’emporte !


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38 commentaires

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    20 janvier 2014

    Monsieur Le Hir,
    Je me suis lancé dans la bataille électorale municipale à la fin du mois de septembre, aux còtés de l'équipe de Michel Brûlé.
    Nous n'étions pas préparés, ni vraiment encadrés, le parti venait à peine d'être créé et nous nous battions contre des formations solidement ancrées dans leurs fiefs respectifs (Projet Montréal dans le cas de mon arrondissement).
    J'ai appris, à mes dépends, que l'organisation sur le terrain est cruciale et qu'il faut se lancer dans un combat que nous serons en mesure de mener jusqu'au bout.
    Vous devriez vous en tenir à votre propre compté, à mon humble avis. Ne vous présentez PAS contre Justin Trudeau, vous risquez de tout perdre ! Vous faites un retour en politique, le Bloc sort d'une grosse convalescence et l'équipe de Trudeau est rodée et puissante.
    Contentez-vous de vous présenter dans votre propre circonscription, vous aurez beaucoup plus de chance de l'emporter et vous pourrez, par la suite, affronter Trudeau à Ottawa.
    Vous êtes un ancien ministre, vous êtes connu et un analyste de talent, mais ... je ne sais pas. Pour moi vous faites un retour en politique et il serait plus prudent d'attaquer une marche moins haute.
    Je parle d'organisation et de machinerie électorale ici. Je ne me prononce pas sur la valeur politique ou humaine de vous et de Monsieur Trudeau.
    Bonne chance à vous et on en reparlera une autre fois !

  • Stéphane Sauvé Répondre

    15 janvier 2014

    Correction: " N’importe qui avec de la vision, du charisme, de la détermination et beaucoup d’intelligence (ce que vous avez), pourrait et devrait devenir chef du BQ".

  • Stéphane Sauvé Répondre

    15 janvier 2014

    Monsieur Le Hier,
    Je ne comprend pas.
    Vous écrivez: "En ce qui concerne la chefferie, j’estime qu’il est nécessaire d’avoir de solides racines dans le parti pour en briguer la chefferie, et ce n’est pas mon cas. Par ailleurs, il faut avoir une disponibilité totale, et ce n’est pas non plus mon cas."res.
    Des racines dans le parti ? Il ne reste plus de parti. N'importe qui avec de la vision, du charisme, de la détermination et beaucoup d'intelligence (ce que vous avez), parviendra à se faire élire. Faute d'une telle ouverture par le Bloc pour ce type d'homme (ou femme), ce parti est inéluctablement destiné à tourner autour de lui-même.
    Le Bloc a été purgé et a maintenant besoin de sang neuf avec un leader qui a une approche différente pour rassembler les indépendantistes. Il doit surtout avoir en tête une stratégie solide. Vous en êtes capable.
    Aussi, vous écrivez ne pas avoir une "disponibilité totale" ? Si tel est le cas, oubliez cette aventure. Vous perdez votre temps...à moins que votre objectif soit strictement de "'"forcer Justin Trudeau à se définir sur le fond, à définir sa vision du Canada et la place du Québec dans ce Canada, et à l’empêcher de s’en sortir avec des pirouettes avec la complicité complaisante des médias à la solde." ???

  • Serge Gauthier Répondre

    15 janvier 2014

    Bravo. Je suis d'accord avec vous. Cela m'incite à m'impliquer dans circonscription de Charlevoix pour le Bloc Québécois. Votre courage est un modèle: je ne dis pas que je ne poserai pas ma candidature aussi à la prochaine élection fédérale. Merci.

  • Marcel Haché Répondre

    15 janvier 2014

    J’ai l’espoir que votre annonce, Richard Le Hir, incitera d’autres « pointures » de calibre et de prestige à y aller eux et elles aussi.
    Si le Bloc y tient véritablement, une furieuse bataille pourrait s’effectuer dans Papineau en particulier, et dans tout le Québec en général. Une nouvelle équipe, DYNAMIQUE, pourrait inspirer une fidélité qui a pu faillir un certain 2 Mai, mais qui reste indéniablement vivante. Le Bloc n’est pas mort. C’est un certain Bloc qui l’est.
    Puisse votre annonce inspirer d’autres indépendantistes qui décideraient d’en finir avec une maudite spirale qui a duré depuis déjà trop longtemps.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    "En ce qui concerne la chefferie, j’estime qu’il est nécessaire d’avoir de solides racines dans le parti pour en briguer la chefferie, et ce n’est pas mon cas. "
    Il faut aussi avoir un bon flair politique. Espérons que ceux qui ont de solides racines et un bon flair vont se manifester. Sinon, faute de racines, on pourrait se contenter de flair!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    @M. Verrier:
    "ce parti traîne avec lui son peu d’imagination et sa réserve à faire apparaître la nécessité de l’indépendance dans les débats,"
    Même si vous ne vous attardez pas démontrer cette conclusion, admettons que cela soit vrai. Le Bloc ne servirait pas suffisamment la cause de l'indépendance.
    Iriez-vous jusqu'à dire que non seulement, il n'aide pas la cause, mais qu'il lui nuit?
    D'avoir 75 députés fédéralistes occupant le territoire du Québec, par rapport à 50 indépendantistes/25 Fédéralistes, est-ce que cela pour vous est une opération à somme nulle?
    En tout cas, on ne peut pas reprocher au Bloc de coûter trop cher au Québec. Ce deuxième front est en fait financé par le budget d'Ottawa. Pour nous, c'est gratos!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    Mon message précédent ne portait pas sur l'aspect de la pertinence de porter la contradiction à Justin Trudeau dans son propre comté. Sur ce premier plan, il n'y a pas de doute possible. Vous avez l'expérience politique et une connaissance approfondie de nombreux dossiers. Ce qui vous donne sur lui une nette longueur d'avance, tenant compte de ses propos. La lutte politique que vous pouvez lui faire sera extrêmement utile, le retenant davantage dans son comté qu'il souhaiterait. Une bataille bien menée affaiblira la campagne libérale au Québec. C'est un combat nécessaire et je sens bien que vous y allez pour les bonnes raisons.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    Pour ma part, je continue sans relâche à appuyer le Bloc Québécois.
    Il est faux de dire que le fédéral enfreint ses propres règles pour mettre en échec les projets indépendantistes du Québec, comme je l'ai cru moi-même trop longtemps. Plutôt, Ottawa se sert du projet indépendantiste du Québec pour se permettre d'enfreindre les règles. La nuance est critique.
    À l'ère du Village Global, il faut regarder les choses globalement. Notre voisin du sud, les États-Unis, ont un président qui se permet de concentrer le pouvoir entre ses mains, en contournant le sénat et en ignorant la constitution et ses amendements, au nom de la sécurité nationale, de l'économie ou de l'emploi.
    Or, si le pouvoir est réparti par la constitution américaine, c'est justement pour l'empêcher. Il s'agit donc d'un coup d'État!
    Nous ne sommes pas en reste. Les récents gouvernements libéraux et conservateurs fédéraux se sont permis, au nom de l'unité nationale, de contourner la constitution et d'ignorer le sénat, jusqu'à tenter de l'abolir, avec pour conséquence de concentrer le pouvoir aux mains de quelques uns. C'est l'Amérique du Nord au complet qui est en état de siège! Comme toujours, le Canada français n'est qu'un pion sacrifié sur l'échiquier. Et ça, j'en ai marre comme disent nos cousins français!
    J'espère donc que nous saurons défendre nos intérêts sans donner aux intérêts subversifs qui mettent en périls les fondements même de la liberté.
    Ceci dit, bon courage dans votre choix politique.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    Vous écrivez :
    «Et s’il le gêne, c’est sans doute parce qu’il sert trop bien les intérêts des Québécois, même si ceux-ci lui ont largement préféré le NPD lors des dernières élections fédérales.»
    On ne peut offrir sa candidature à un parti en procédant du même coup à sa critique. Cela va de soi. Ceci dit, si le Bloc a «bien servi les intérêts du Québec», il faudrait éventuellement que cette conclusion soit démontrée, ce qui reste un exercice assez difficile à faire. S'il a sans doute du crédit, ce parti traîne avec lui son peu d'imagination et sa réserve à faire apparaître la nécessité de l'indépendance dans les débats, préférant souvent s'engager dans de vains combats «sociétaux» pour des causes parfois marginales. Somme toute, en se contraignant à une lutte parlementaire conventionnelle, très policée entre honorables membres du Parlement de sa Majesté, il faudrait plutôt se demander dans quelle mesure il n'aurait pas servi à rehausser la valeur de l'institution fédérale aux yeux des Québécois. On aura beau pointer les circonstances externes pour expliquer son désaveu lors de la dernière élection, son manque de présence «au front», pourrait aussi bien expliquer le revirement d'allégeance des Québécois. Manque de pertinence fortement ressenti.
    Le temps est peut-être mûr pour une mutation du BQ en une équipe de «guerriers» politiques. Les prochains mois nous indiqueront si cette nouvelle pugnacité ne heurte pas trop la tradition. Il faudra voir quel contenu aurait cette équipe et quel comportement elle adopterait à Ottawa. Le défi est de taille. En votre faveur, la situation interne du BQ est propice aux remises en question, même à pas feutrés.
    Bon courage.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    @M. Lespérance:
    "Seulement dénoncer des injustices faites à la province de Québec, ce n’est pas suffisant. Quand tout le Canada est volé, on se doit de le dire. Ainsi les canadiens des autres provinces comprendraient mieux l’utilité du Bloc si celui-ci était capable de dénoncer les injustices, les fraudes dont sont victimes tous les canadiens de la classe moyenne et pauvre du Canada."
    Il y a des députés de neuf autres provinces qui sont là justement pour défendre le Canada. Vous nous dites que même si les intérêts du Québec ne sont pas en jeu, le Bloc aurait un devoir de s'opposer à ces neuf provinces qui veulent aller à droite, pour leur dire qu'elles se trompent toutes, et que pour leur propre bien, elle devraient aller à gauche.
    Après un silence d'incrédulité, il y aurait sans doute un énorme éclat de rire dans le parlement d'Ottawa.
    Peut-être que ma vision est simpliste, mais je perçois le rôle du Bloc de la façon suivante:
    - Sur un projet de loi où les intérêts du Québec seraient affectés négativement, le Bloc a un devoir de parler haut et fort. Étant minoritaire, il ne gagnerait sans doute pas son point. Toutefois, il aura eu le mérite d'alerter les québécois que l'on est en train de leur en passer une petite vite. On leur indique une autre bonne raison pour laquelle l'indépendance serait souhaitable.
    - Sur un projet de loi où les intérêts du Canada coïncident avec ceux du Québec, on vote pour. Certains interprètent cet appui à un projet de loi fédéral comme une contribution au mieux fonctionnement du Canada. Pour ma part, j'y vois plus une contribution au mieux fonctionnement du Québec. Verriez-vous Québec refuser une subvention fédérale pour s'assurer que le Québec aille plus mal?
    - Sur un projet de loi où les intérêts du Québec ne sont pas touchés, ni positivement ni négativement, le Bloc devrait s'abstenir et laisser la ROC régler leurs affaires en famille.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    15 janvier 2014

    Certains d'entre vous se demandent pourquoi je ne me présente pas plutôt à la chefferie où dans un autre comté que Papineau oz je devrai affronter toute la force de la machine du PLC.
    En ce qui concerne la chefferie, j'estime qu'il est nécessaire d'avoir de solides racines dans le parti pour en briguer la chefferie, et ce n'est pas mon cas. Par ailleurs, il faut avoir une disponibilité totale, et ce n'est pas non plus mon cas.
    Quant à choisir un autre comté, j'y ai pensé. Mais je vise à être le plus utile possible, et je crois avoir le profil nécessaire pour forcer Justin Trudeau à se définir sur le fond, à définir sa vision du Canada et la place du Québec dans ce Canada, et à l'empêcher de s'en sortir avec des pirouettes avec la complicité complaisante des médias à la solde.
    Au final, ça peut faire une différence de plusieurs comtés et surtout le priver de la possibilité de prétendre à une forte légitimité au Québec, comme a pu le faire son père à une autre époque.
    Je considère ma victoire personnelle comme secondaire même si j'entends bien livrer bataille sur le terrain avec la dernière énergie et l'aide de tous ceux qui voudront bien m'offrir la leur.
    Richard Le Hir

  • Jean Lespérance Répondre

    15 janvier 2014

    Même si je ne crois pas au Bloc, il est clair qu'entre Justin Trudeau, un nul parmi les nuls, et vous, je voterai pour vous. Le Bloc n'a jamais été foutu de dénoncer les AERF, les faux accords de libre-échange, l'hégémonie bancaire, le non-remboursement de l'argent prêté aux banques durant la crise de 2008, plus de 114 milliards, etc.
    Bref au niveau financier et économique, le Bloc s'est souvent comporté comme le NPD, c'est-à-dire silence total sur les pires escroqueries du gouvernement fédéral. Seulemet dénoncer des injustices faites à la province de Québec, ce n'est pas suffisant. Quand tout le Canada est volé, on se doit de le dire. Ainsi les canadiens des autres provinces comprendraient mieux l'utilité du Bloc si celui-ci était capable de dénoncer les injustices, les fraudes dont sont victimes tous les canadiens de la classe moyenne et pauvre du Canada. J'ai adressé le même reproche au Parti vert du Canada dirigé par Élizabeth May qui fait la sourde oreille quand je lui demande de dénoncer l'entente de Flaherty envers les banques qui leur donne le droit de confisquer les dépôts des déposants en cas d'une crise financière grave.
    http://www.vigile.net/Le-gouvernement-federal-s-apprete

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    Richard,
    Je suis de celles et ceux qui croient le Bloc n'a plus d'utilité dans le Parlement fédéral. J'en suis venu à penser que l'indépendance du Québec ne se gagnera pas à Ottawa ni dans le ROC. Le Parlement fédéral et le ROC n'auront d'autres choix que de se rendre à l'évidence et faits accomplis le jour où l'indépendance aura été déclarée par le Québec, suivant un processus décisionnel majoritaire du peuple québécois. Lorsque nous avons cette conviction de l'indépendance, siéger à un parlement dont nous voulons nous distancier est, à la limite, contradictoire à nos convictions. Cela est ma perspective des choses. Il est tout à fait légitime d'argumenter contre et d’exprimer son désaccord pour mille et une raison: en ce qui me concerne mon idée est faite, et il y a peu de chance qu'elle évolue en un autre sens.
    Tout cela dit, je demeure un être humain, qui vient de vivre une campagne électorale où la victoire est allé à une autre personne, ainsi est la démocratie, et je sais très bien aussi que toutes les énergies que nous pouvons déployer dans une campagne, pour se faire élire est épuisant, tant mentalement que physiquement. C'est pourquoi il serait inhumain de demeurer insensible à cet engagement que vous annoncez Richard de vous lancer dans cette course contre "Ti-Pet", et qu'importe mes convictions exprimées plus haut, je veux vous souhaiter le plus sincèrement du monde le mot de Cambronne, et que cette course soit couronnée d'une victoire décisive!
    Amitiés,
    Normand Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2014

    Bravo pour votre audace mais vous avez toutes les compétences pour nous représenter au Bloc.
    Affronter Trudeau, la vacuité sur deux pattes mais plein de fric, m'inquiète grandement. Pensez que plusieurs votent pour lui parce qu'il porte le nom de Trudeau ou qu'il est beau( les femmes).
    N'auriez-vous pas plus de chances dans votre comté?
    Améthyste

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 janvier 2014

    M. Le Hir,
    Vous êtes sûrement préparé à entendre du persiflage sur la fin de votre première carrière politique: on entend déjà les émissaires stipendiés du Canada se gausser en troupes autour de leur micro en s'esclaffant sur les "études à Le Hir". La suite des choses leur a évidemment rabaissé le caquet, particulièrement, vos nombreuses publications sur Vigile et les publications lapidaires sur Desmarais, Sirois, Rousseau... Or, pour les politicailleux carriéristes qui ignoreraient ce parcours renouvellé, il est certain que vous aurez un tir en bordée tout prêt pour les humilier comme ils le méritent.

  • André Taillon Répondre

    14 janvier 2014

    Politicien un jour, politicien toujours!
    Vous êtes l’homme de la situation pour défendre les intérêts du Québec.
    Mais il y a quelque chose que je redoute dans Papineau, c’est que les électeurs se soit fait endormir par la notoriété de la famille TRUDEAU et non rien compris des enjeux de notre Pays.
    Ce qu’ils veulent c’est le prestige d’avoir le coq dans leurs cours.
    Méchant combat de coq à prévoir !
    Bonne chance mon frère, je vous appui là-dedans.
    Nous souhaitons avoir des R. Lehir dans tous les comtés du Québec.
    André Taillon

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2014

    Justin, le beau bonhomme a peu de choses à offrir.
    Je propose une campagne pour mousser son atout principal: ses fesses.
    Montre nous tes fesses, mon Justin. On veut voir tes fesses.. vu que tu as si peu à dire. ;-)

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2014

    Bonjour Monsieur Le Hir,
    J’aurais préféré vous gardez plus près de nous au PQ plutôt qu’au Bloc à Ottawa, mais, peu importe, je suis persuadée que vous ferez un excellent travail.
    Bonne chance et bon courage!
    Une course à la chefferie du Bloc?

  • Klon Myriade Répondre

    14 janvier 2014

    La formule du Bloc Québécois, répétée pendant une vingtaine d'années, s'est essoufflée en 2011, pas seulement parce que Jack Layton avait une bonne tête sympathique, pas seulement parce que les Québécois ont décidé de s'allier avec les Canadiens de gauche pour faire une opposition massive à l'idéologie d'extrême-droite des Conservateurs de Stephen Harper, mais aussi parce que le BQ n'évoluait plus, était sclérosé dans la répétition du même discours sur la défense des intérêts du Québec-province. Le BQ ne reprendra pas de force en répétant encore ce discours défensif. Il doit passer à l'offensive en dénonçant les mensonges de cette pseudo-confédération canadienne, le premier mensonge étant qu'une confédération ne peut pas être un rassemblement de provinces et de territoires sous l'autorité d'un gouvernement central. Une vraie confédération doit être une association d'états souverains qui délèguent certaines compétences à des organes communs.
    Le projet de souveraineté du Québec ne peut pas exclure d'avance et n'a jamais exclu cette possibilité d'association économique et politique avec le reste du Canada, il doit donc assumer que l'État souverain du Québec a intérêt à ce que le reste du Canada sache ce qu'est une vraie confédération et réfléchisse sérieusement à la pertinence d'en faire une dès que nous, Québécois, auront déclaré notre souveraineté. Nous devons penser dès maintenant à la meilleure forme de confédération possible pour le Québec-pays. Cela ne veut pas dire que notre pays souverain devra absolument adhérer à un projet de confédération qui pourrait être formulé par le reste du Canada d'une façon qui ne nous plaît pas, mais que nous devons définir quel projet de confédération serait acceptable pour nous.
    Ce qui manque à notre projet de souveraineté, c'est un bon projet de confédération qui pourrait décider les fédéralistes mous à rompre avec le Canada menteur qui pratique un fédéralisme centralisateur.

  • Normand Paiement Répondre

    14 janvier 2014

    Monsieur Le Hir,
    Puisque vous semblez déterminé à refaire le saut (et non pas le sot, j'ose croire!) en politique, permettez-moi de vous demander de m'éclairer (et d'éclairer par la même occasion les Vigiliens et l'ensemble de la population québécoise) sur certains points, en répondant à ces quelques questions:
    - Quel est le bilan du Bloc québécois, selon vous? (Voilà plus de 20 ans que le Bloc oeuvre sur la scène fédérale. Qu'est-ce que cela a apporté concrètement au Québec et aux Québécois? En quoi cette présence à Ottawa a-t-elle fait avancer notre projet de pays?)
    - Quelle devrait être la mission du Bloc dans les années à venir? (Quelle devrait être sa "feuille de route" et en quoi devraient consister ses objectifs à court et à long termes? Quelles étapes en vue de l'accession à la souveraineté du Québec ce parti est-il réellement en mesure de faire franchir à la population québécoise?)
    - Enfin, pour résumer, quelle a été et quelle devrait être son utilité? (Des exemples concrets à ce sujet, plutôt que de beaux discours patriotiques, nous permettraient sans doute de mieux comprendre quelle est la pertinence de ce parti, vous ne trouvez pas?)
    Bref, la question du SENS (c'est-à-dire de la signification aussi bien que de la direction à suivre) se pose plus que jamais à propos du Bloc québécois à cette étape-ci de son histoire. Autrement dit, quelle est sa raison d'être véritable? Ou, pour paraphraser Yvon Deschamps, le Bloc à Ottawa, "qu'ossa donne"?...
    Selon moi, c'est notamment pour ne pas avoir su répondre à ces questions que le Bloc québécois a connu le pire résultat de son histoire en mai 2011.
    Puissiez-vous, en collaboration avec ses responsables et ses militants, donner à ce parti le second souffle dont il a impérativement besoin pour se relever de cette cuisante défaite et servir utilement la cause souverainiste au moins jusqu'au lendemain de l'accession du Québec à son indépendance!
    Normand Paiement

  • arseneault andre Répondre

    14 janvier 2014

    Bravo M, Le hir quelle bonne nouvelle, pourquoi pas le chef du Bloc Québécois car vous avez la trempe d'un chef!

  • Normande Imbeault Répondre

    14 janvier 2014

    Monsieur le Hir,
    Je vous félicite d’avoir le courage et la lucidité de vous présenter comme candidat du Bloc. Vous avez l’expérience en politique et les qualités requises pour être élu dans Papineau:
    Commençons par le courage, qualité principale d’un responsable politique. Le courage envisagé dans le sens d’une résistance aux pressions, qu’il s’agisse de pressions extérieures avec les rapports de force géopolitiques ou de pressions intérieures face aux divers groupes d’influence et surtout face à l’opinion publique. Le politicien doit en effet être capable de prendre ses distances avec les sondages et ne pas céder systématiquement au mécontentement ambiant. Sa légitimité, il la tire de l’élection, pas de ses scores de popularité.
    Autre qualité très souvent mise en avant, la volonté politique. La principale limite à l’action politique, c’est la complexité des problèmes posés; leur résolution nécessite en particulier de la durée et de la persévérance dans l’action. Faire croire que "quand on veut, on peut" relève de l’imposture intellectuelle. Il est très dangereux de faire croire au peuple que la politique peut tout changer, cela revient à minimiser la résistance du réel et les complexités d’un peuple.
    Un politicien doit être jugé sur sa capacité d’entraînement, comme vient le rappeler la formule de Richard Nixon : "Le politicien suit le peuple alors que le peuple suit l’homme d’Etat". Le politicien doit se baser sur son expérience, sa compétence et sa culture personnelle pour choisir le cap à suivre.
    Terminons par la qualité essentielle de l’homme politique : la lucidité. En effet, avant de partir convaincre la population, il faut s’appuyer sur un constat lucide de la situation du pays. On peut mener une très mauvaise politique avec tous les bons sentiments, tout le courage et toute la volonté du monde si l’analyse initiale est erronée.
    En revenant à cette belle définition de la politique "faire passer le souci du monde avant le souci de soi" tâche particulièrement ardue dans un contexte de défiance généralisée à l’égard de la classe politique je crois que vous êtes le candidat dont nous avons besoin pour éloigner le ‘’spectre’’ Trudeau de notre paysage politique.
    Je vous souhaite le plein succès
    Norma

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2014

    La première étape sera sans doute de passer par une assemblée d'investiture pour la circonscription de Papineau.
    Est-ce que l'on sait si Vivian Barbot désire s'y représenter?

  • Stéphane Sauvé Répondre

    14 janvier 2014

    Wow, vous êtes un vrai.
    Dites-nous comment on peut vous aider.
    Vous êtes un bel exemple de courage monsieur Le Hir. Merci
    Quant au Bloc et sa pertinence, il faudra faire les choses différement que par le passé. Si le Bloc est à Ottawa que pour représenter le Québec sans une solide stratégie de rallier les forces souverainistes, c'est un coup d'épée dans l'eau.
    Comme l'écrit Pomerleau, "La souveraineté est une somme pas un souhait". Il faudra donc s'organiser pour que vous (nous) puissiez synergiser les forces souverainistes à travers le combat à Papineau.
    Nous attendons vos directives.
    PS: Dressez la liste de vos besoins, communiquez les nous et arrimons les.

  • Marcel Haché Répondre

    14 janvier 2014

    Si nous cédons sur la scène fédérale, le R.O.C va s’en trouvé légitimé.
    Si nous gagnons, il va céder…
    C’est détermination contre détermination. Mais le Bloc et tous les indépendantistes ont cette chose précieuse que tous les fédéraux n’ont pas : du cœur.
    C’est nous qui avons raison et c’est nous qui sommes dans le sens de l’Histoire.
    Félicitations, Richard Le Hir.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 janvier 2014

    Papineau, c'est pour un Patriote, pas pour un traître. Le chef du PLC a percé cette communauté pour son symbole et pour tester son charisme. Il a joui d'un moment de faiblesse du Bloc. Mais un chef, ça mérite un chef! Et nous sommes derrière vous, Monsieur Richard Le Hir. Il faut déloger l'imposteur, et non pas s'incliner sous prétexte que les électeurs protégeront le chef élu.
    Vaincre sans péril, en timide? Ce ne serait pas vous. La vague orange passée, la lassitude des bloquistes (en éternelle opposition) estompée, les patriotes de Papineau vous accueilleront en triomphe, cinglants contre la hargne de Harper. Et le Québec vous acclamera pour ce triomphe dans la gloire.

  • François Ricard Répondre

    14 janvier 2014

    Bravo M. LeHir.
    J'aime bien la suggestion de M. M. Goyette.
    Une pareille promesse, en campagne électorale, ferait tout un boucan.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2014

    Bravo M. Le Hir ! Je ne suis pas dans cette circonscription, je ne pourrai, comme plusieurs, vous donnez mon vote.
    Cependant, est-il possible, M. Le Hir, de m'indiquer une façon
    de faire une contribution politique (monétaire) légale, pour le bloc quebecois, DANS CETTE CIRCONSCRIPTION de Papineau ?
    Je suis résident du Quebec.

  • Pierre Schneider Répondre

    13 janvier 2014

    Dommage que je ne réside pas dans la circonscription de Papineau, Richard Le Hir. Félicitations pour votre audace !

  • Lise Pelletier Répondre

    13 janvier 2014

    Excellente nouvelle pour nous M.Le Hir.
    Je souris à l'avance de vous voir en débat avec Justin, celui qui a comme seul point d'intérêt pour les fédéralistes d'être le fils de l'autre. Ils ne sont pas sans le savoir dans les hautes officines du PLC que le contenant ne pourra pas suppléer au vide du contenu.
    Dans ce sens je seconde le commentaire M.Carmichael.
    Je souhaiterais également que vous soyez présent à la chambre des communes. Les ministres Lebel, Paradis, Blainey avec leurs réponses stéréotypées en prendrait pour leur rhume.
    Ça va faire grand bruit demain chez les fédéralistes d'entendre parler de votre future candidature.
    Merci à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2014

    Je me réjouis de votre candidature, M. Le Hir.
    Si on dit qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, il n'y a pas de honte pour autant à triompher sans gloire. Si cela vous serait plus facile dans votre circonscription de résidence, pourquoi pas?
    Si vous désirez en découdre personnellement avec Justin, vous aurez votre chance lorsque vous serez au parlement d'Ottawa. Mais pour cela, il faut d'abord que vous soyez élu. Prenez les moyens qu'il faut pour y arriver. Cela serait désolant de gaspiller une homme de votre qualité.

  • Serge Jean Répondre

    13 janvier 2014

    Je désire pour vous une odyssée extraordinaire monsieur Le Hir; avec vous seront les coeurs de la souche du Québec certainement.C'est une excellente nouvelle de votre part.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2014

    Nos amis anglo ont inventés le YMCA
    Les Québécois ont inventés le YÉYÉ.
    Les vieilles anglaises aiment Rick Mercer, elles le voient
    dans leur soupe. Nous il s'appelle Jean-René Dufort.
    Il est ou le problème, à chacun ses idoles.
    Un moment donné faudrait se "crisser" patience et passer
    à autre chose. Pendant ce temps là nos chères arrivants
    se payent la traite.
    Le téléphone a été inventé par Graham Bell, souvenez-vous
    quand ca prenait deux "dring" pour savoir si ca sonnait
    chez-vous bande de cave.
    Qui se rendait chez-vous en hiver, un médecin qui se déplaçait en "BOMBARDIER" ca s'est une patente qui se déplace sur la neige avec des chenilles.
    Embarquez-moi pas sur les "milles pattes" on va se coucher tard.
    Merci de m'avoir lu.
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2014

    M. Le Hir
    Commencez par promettre à vos électeurs de ne pas prêter allégeance à Sa Majesté la Reine en sa qualité de souveraine du Canada si vous êtes élu. Vous allez cassé la baraque d'un bout à l'autre du Canada en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

  • Henri Marineau Répondre

    13 janvier 2014

    Si je peux me permettre un conseil, M. Le Hir, contre Justin Trudeau, il faut jouer la carte de l'"authenticité", là où est sa plus grande faiblesse.
    Comme vous le dites si bien dans votre article, Justin n'a ni le panache ni l'intelligence de son père et, pour pallier ses faiblesses, il utilise son " charme"...une coquille vide qui ne peut que se réfléter au grand jour dans une campagne électorale!
    En attendant, je vous dis sincèrement bravo pour votre audace et "merde" pour la prochaine campagne électorale...

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    13 janvier 2014

    La souveraineté est une somme et non un souhait.
    La souveraineté ne résultera pas d'un concours d'art oratoire, que l'on aura gagné dans une éventuelle campagne référendaire. Mais résultera plutôt de la défense clairement assumée et systématique des intérêts supérieurs de l'État du Québec sur tous les fronts. À cet égard, le Bloc est non seulement nécessaire mais, indispensable sur le front Outaouais.
    D'autant plus que les députés du Bloc y reviennent avec une expertise en affaire de gestion d'un État souverain. Une expertise précieuse pour la suite des choses.
    Le renouveau du Bloc c'est aussi la chance de revoir sa doctrine politique (en finir avec la mission de vouloir rendre le Canada acceptable au Québec) et la stratégie qui en découle (la moitié des moyens devrait servir directement la cause).
    JCPomerleau

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    13 janvier 2014

    Sans peur et sans reproche, comme jadis.
    Foncez ami Richard.
    Nous sommes avec vous et avec votre esprit.