Plus de 450 propositions à débattre au prochain congrès du PQ

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Grosse épreuve en vue pour Lisée





TVA Nouvelles a obtenu en exclusivité le cahier de propositions qui sera débattu lors du prochain congrès du Parti québécois (PQ), qui aura lieu au début du mois de septembre à Montréal, pour jeter les bases de sa plateforme électorale.


Ce 47e congrès va se tenir du 8 au 10 septembre prochain à Montréal.


Il s’agit d’une brique: on compte 457 propositions sur lesquelles les membres ont travaillé au cours de la dernière année. Parmi ces dernières, on trouve beaucoup de propositions économiques qui émanent des différentes circonscriptions.


Plusieurs propositions sont des idées traditionnelles du PQ. Entre autres, les membres de Deux-Montagnes reviennent avec l'idée d'une élection référendaire à la majorité des sièges. Toutefois, cette proposition risque d’être battue et il est fort probable que le Parti québécois ne voudra pas aller jouer dans ce scénario-là.


De son côté, Laval revient avec l'idée de baisser le droit de vote à l'âge de 16 ans. Il s’agit d’une idée qui avait déjà été amenée par le gouvernement Marois.


Quant à la nation francophone en Amérique du Nord, on remet de l'avant l'idée d'appliquer la loi 101 aux CPE et aux garderies subventionnées, de modifier la charte pour tous les immigrants pour qu'ils reçoivent une formation en français – une idée que le chef Jean-François Lisée proposait déjà pendant sa course à la direction – et d’instaurer une épreuve de français dans les cégeps anglophones. Ces sujets risquent de donner de bonnes discussions lors du congrès.


Dans le dossier du développement économique du Québec, on demande entre autres la mise en place d'un programme de prêts et bourses pour le démarrage d'entreprises et un programme de mentorat.


Des militants de la Capitale-Nationale proposent aussi de créer une sorte d'IKEA dans sept villes où le Québec à des bureaux à l'étranger pour mousser la vente de produits québécois.


En environnement, des membres proposent de cesser la surexploitation de l'eau potable au profit des multinationales. Ils demandent aussi une augmentation des redevances et un moratoire sur les projets gaziers et pétroliers sur l'ensemble du Québec.


Lors du congrès, Jean-François Lisée devra faire face à un vote de confiance. Le chef du PQ n'est pas obligé de se soumettre à ce vote, mais a choisi de le faire.


- D’après les informations d’Alain Laforest




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