PKP reste silencieux sur l’avenir des emplois fédéraux

En cas d’indépendance, «il y aurait des comptes à faire», dit-il

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«Le Québec a le droit, voire même l'obligation, de s'enrichir pour le bénéfice de tous les Québécois»






LA PÊCHE | Le candidat à la chefferie du Parti québécois Pierre Karl Péladeau a précisé qu’il n’avait pas de réponses à l’heure actuelle quant à ce qui adviendrait des emplois fédéraux dans un Québec indépendant.




Lors d’un déjeuner-causerie partisan tenu hier à La Pêche, en Outaouais, le député de Saint-­Jérôme n’a pas voulu se mouiller au sujet des impacts possibles de l’indépendance sur l’économie et l’emploi en Outaouais.




«Il y aurait des comptes à faire une fois toutes les compétences du fédéral rapatriées», s’est-il contenté de dire devant quelque 200 militants au Complexe sportif de la municipalité située au nord de Gatineau.




Dans une circonscription peinte en rouge où il n’est pas facile de parler d’indépendance vu le grand nombre de résidents anglophones, Pierre Karl Péladeau a plutôt profité de la question pour lancer des crochets virulents à ses adversaires Philippe Couillard et François Legault.




« Boîte de Cracker Jack »




«Je n’ai vraiment pas de leçon à prendre de Philippe Couillard. Quant à François Legault, il ne sait pas compter. Je me demande parfois s’il n’a pas trouvé son diplôme de CA dans une boîte de Cracker Jack», a illustré le candidat à la succession de Pauline Marois.




Pierre Karl Péladeau a même usé de sarcasme en débitant un bout de son allocution en anglais, faisant naturellement référence à son intervention publique récente demandant au groupe Groenland une chanson en français.




«J’ai toujours respecté et je vais continuer de respecter les autres langues et cultures. Je n’ai toutefois ni peur ni honte de défendre la langue française», a-t-il dit devant une foule en liesse.




Outre défendre avec vigueur ses convictions, il a réaffirmé haut et fort que son but ultime est de faire du Québec un pays.




Un message clair




«Mon message est clair, il n’y a pas d’ambiguïté. Le Québec a le droit, voire l’obligation de s’enrichir, et ce, non seulement pour les francophones, mais aussi pour tous les Québécois d’adoption», a-t-il clamé sous les applaudissements nourris de l’assemblée.



 




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