"Qui ne pend pas l’ennemi est pendu par lui."
Antonio Skarmeta
Que restera-t-il du Québec lorsque Jean Charest aura terminé sa mission canadienne au Québec?
«Navrant» est le qualificatif employé par l’ancien Premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, en réaction au désastre financier de la Caisse de dépôt et placement et à la nomination de M. Sabia, sabia qui, ironiquement, signifie «il savait» en espagnol.
Jean Charest savait, Monique Jérôme-Forget savait et bien d’autres aussi qui ont choisi de fermer leur clapet pour remporter les élections et finir la job de bras qui leur a été confiée: venir à bout de la province séparatiste.
Le calcul est simple: plus on appauvrit le Québec, plus on le rend dépendant. Plus on le rend dépendant, plus il devient canadien.
Le règne de Charest aura été marqué par la froide destruction de tout ce qui, dans les années 70, faisait la fierté des Québécois. Quand il partira, il laissera un Québec en chantier avec des projets de construction insensés, un Québec endetté, déplumé. Les amis répartis dans des postes clés poursuivront le pillage comme il est d’usage dans les républiques de bananes.
La Caisse possède un bureau principal à Montréal, un siège social à Québec, ainsi qu’un bureau à New York. Ailleurs dans le monde, ils auraient été pris d’assaut, vandalisés, saccagés, des manifestations de colère et des grèves auraient spontanément éclaté. Le peuple aurait réclamé des têtes. Elles auraient roulé.
Où est passé notre sens de l’orgueil national? Cessons de passer pour des moutons qui se font manger le bas de laine sur le dos. Nous avons à faire connaître à M. Charest et compagnie notre mécontentement et exiger de lui, des comptes. Une poignée de filous ne peuvent se ficher de nous indéfiniment. Nous devons remettre ces gens à leur place et leur faire comprendre que c’est le peuple qui mène. Allons nous faire voir et nous faire entendre! Organisons des manifestations! Le Québec aux Québécois!