« Ce n'est pas le problème d'un individu, d'une entreprise : c'est un problème de société. » Marc-Yvan Côté (ex ministre du PLQ et pourvoyeur d’argent illégal pour la mafia PLQ-Charest-Couillard, témoignant devant la CEIC concernant la collusion et la corruption)*
Ces autres révélations confirment que la mafia PLQ-Charest-Couillard est un État d’intérêts privés dans l’État québécois puisqu’une fois de plus nous constatons que depuis 2005 l’État québécois s’était fait spolier plus de 300 millions $ en se faisant surfacturer et en subissant des vols massifs de médicaments dans les hôpitaux. Ce saccage institutionnalisé est aujourd’hui dénoncé par le Vérificateur général du Québec :
« Le ministère de la Santé ne fait pas de suivi rigoureux des prix demandés par les distributeurs. Entre les deux grands distributeurs, on observe que pour 275 produits, un produit sur trois, les écarts de prix dépassent les 10 %, on a même vu un cas où le même produit coûtait neuf fois plus cher d'un vendeur à l'autre. Or le ministère n'a jamais analysé les causes de ces écarts,
(…)
Le Vérificateur est aussi très critique à l'endroit du CSPQ, le Centre de services partagés mis en place en 2005 pour centraliser les contrats de plus de 25 000 $. En 2012-2013, c'est 730 millions qui sont passés par cet organisme, qui a géré 779 contrats. » (voir l’article Médicaments dans les hôpitaux: un fouillis, constate le VG
(http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201406/11/01-4774829-medicaments-dans-les-hopitaux-un-fouillis-constate-le-vg.php )
Aujourd’hui nous comprenons mieux l’ingénierie politico-financière de saccage de fonds publics entamée par la mafia PLQ-Charest-Couillard depuis la prise du pouvoir en 2003. En effet, il s’agit d’un processus mafieux de décapitalisation de l’État et de déficits dans l’Administration publique afin d’endetter d’avantage l’État québécois, rendant celui-ci de plus en plus insolvable. Un mécanisme politico-mafieux employant la même méthode classique de corruption en système dans le but de le forcer à déclencher des privatisations de monopoles et de sociétés d’État destinées à payer ses créanciers, qui sont en fin de compte les grands complices de ce saccage institutionnalisé se servant de ces mafieux et mercenaires de la politique.
Cette information-sondage révèle cette autre ingénierie politico-financière de spoliation de fonds publics entamée depuis 2003 par la mafia PLQ-Charest-Couillard, et le rejet de plus en plus important par les citoyens de la collusion et la corruption :
Question du jour à Cyberpresse (03-06-2014)
Selon des informations obtenues par La Presse, le coût réel des quatre grands projets d'hôpitaux universitaires à Montréal se chiffre aujourd'hui à 7 milliards, comparativement aux 5,2 milliards annoncés en 2009. Qu'en pensez-vous?
Cher, mais ça vaut la peine ………….. 32%
De l’argent jeté par les fenêtres ….. 57%
Je ne sais pas ……………………………….. 11%
Nombre de votes : 12 500
Pour mieux saisir la trajectoire politique de Philippe Couillard : Le 29 avril 2003, il est nommé ministre de la Santé et des Services sociaux dans le Gouvernement Charest. Le 25 juin 2008, il démissionne de ses fonctions de député et de ministre de la Santé et des Services Sociaux.
Sa démission a créé un tollé lorsque certains quotidiens révélèrent que M. Couillard avait négocié avec son futur employeur alors qu'il était toujours ministre de la Santé. Il révèle par la suite avoir consulté à deux reprises le Conseil exécutif — le plus haut ministère québécois — à ce sujet, de manière à s'assurer de la plus grande transparence face à ce processus. Philippe Couillard se défendra d'avoir agi ainsi, tout en soulignant lors de son retour en politique en octobre 2012 qu'il aurait agit autrement au regard des règles aujourd'hui en place à l'Assemblée nationale (pour plus d’information de ce mercenaire de la politique et des affaires louches, consulter http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Couillard ).
Dans mon antérieur article Si Richard Nixon a été évincé du Pouvoir, et Philippe Couillard… ? , afin de corroborer ce processus mafieux déclenché au Québec depuis 2003 par le PLQ-Charest-Couillard, j’affirmais : Aujourd’hui nous pouvons constater que l’histoire de la corruption politique est la même que partout ailleurs dans le monde, une « affaire » des mafias organisées dont l’objectif principal est d’arriver à monopoliser le pouvoir en le conditionnant aux intérêts exclusifs du groupe dirigeant et de ses complices dans les structures de l’Administration de l’État.
NDLR Pour plus d’information sur la trajectoire politique, d’organisateur et collecteur d’argent illégal pour le PLQ, consulter Marc-Yvan Côté
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-Yvan_C%C3%B4t%C3%A9
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1 commentaire
François A. Lachapelle Répondre
12 juin 2014Philippe Couillard en accédant au poste qu'il convoitait à titre de Premier ministre s'est lui-même engagé durant la dernière campagne électorale à un gouvernement transparent.
Cependant la même transparence proclamée pour les affaires de l'État devrait aussi s'appliquer à son dossier fiscal personnel. En devenant PM, il est obligé de présenter un dossier fiscal exemplaire devant tous les contribuables qui eux paient 100% des impôts dus.
Je fais ici référence à la dissimulation de ses honoraires professionnels reçus durant 4 ans lorsqu'il travaillait en Arabie saoudite entre 1992 et 1996. À notre connaissance, Dr P. Couillard n'agissait pas à titre de bénévole pour l'organisme "médecins sans frontières".
Comme il faut que la justice offre toutes les apparences de justice, Philippe Couillard doit démontrer aux Québécois qu'il n'a pas caché ses honoraires de 1992 à 1996 dans un compte secret encore existant. Pour cette période, ses gages dépasseraient les 4 millions $. Taxé à 50% comme les autres Québécois à ce niveau de revenus, cela représente une somme minimale de 2 M$.
Comment Philippe Couillard peut-il faire la démonstration qu'il a payé tous les impôts dus sur ses gages entre 1992 et 1996 comme tous les Québécois honnêtes l'ont fait pour les années 1992 à 1996 ?
Le compte de 600 000$ révélé par Radio-Canada durant la campagne électorale précédent le 7 avril 2014, révélation faite à l'occasion de son règlement de divorce en 2000, correspondrait au patrimoine familial en date de 1992 pour le couple Castonguay-Couillard alors qu'ils prenaient des dispositions pour devenir "canadiens non résidents" sur les conseils du Royal Trust en déménageant armes et bagages en Arabie saoudite.
Donc, un peu de transparence et le rapatriement de quelques millions et le paiement des impôts dus, action de repentir, cela mettrait Philippe Couillard sur le même pied que ses concitoyens honnêtes.