Permission d’annihiler la culture, sauf en brûlant des livres ?

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La culture française immolée sur l’autel canadien


Après que la nouvelle de l’autodafé du Conseil scolaire de la Providence eut fait le tour du monde, une des responsables de cette horreur, Suzy Kies, vient de démissionner de la Commission des peuples autochtones.


Elle ne démissionne pas parce qu’elle reconnaît la gravité d’avoir organisé un autodafé et encore moins en raison des doutes sur la «pureté» de ses origines ethniques – discussion puante s’il en est une. Elle démissionne parce qu’elle ne veut pas nuire à la campagne électorale de Justin Trudeau.


La question de l’autodafé est cependant loin d’être close.


Racheter les livres?


Est-ce que les 5000 livres détruits seront rachetés et remis sur les étagères?


Parce qu’à travers ce scandale, on oublie qu’une personne qui se dit autochtone vient de priver les enfants francophones ontariens d’une partie de leur culture francophone.


Le geste n’est toujours pas réparé et, sauf erreur, personne n’a annoncé que les livres seraient remplacés.


C’est un peu comme si les administrateurs du Conseil scolaire disaient qu’au fond, il était correct de détruire une partie de la culture des francophones, mais que la méthode, soit de brûler les livres ou de les enterrer, était mauvaise.


En d’autres termes, pour eux, il est permis de supprimer la culture, si on y met les formes.


Le problème demeure donc entier.


La liberté d’expression des auteurs a été bafouée.


La science a été bafouée.


La culture des francophones a été bafouée.


Les molles condamnations des politiciens, à l’exception de François Legault, ne changent rien à la situation.


Solutions


Si les politiciens fédéraux étaient sérieux, ils offriraient de l’argent pour racheter tous les livres qui ont été détruits par la rage purificatrice des Gardiens des savoirs.


Mieux, ils se demanderaient si d’autres saccages ne se sont pas produits dans d’autres bibliothèques sous prétexte de rectitude politique. Ils offriraient aussi de l’argent pour remplacer les livres détruits, le cas échéant.


La campagne de rectitude politique menée par certains défenseurs des droits des autochtones semble en réalité un prétexte pour faire disparaître un peu plus la culture des francophones.


Et pendant ce temps, le délire anti-scientifique de certains dirigeants autochtones continue de s’étendre.


Et pratiquement aucun politicien n’a le courage de dénoncer le fond du problème, sous prétexte de ne pas nuire à la réconciliation. Comme la réconciliation a le dos large!











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