Ah non, pas encore le vote stratégique?

Oui il nous faudra encore compter.

Vive le Québec libre.

Tribune libre

AVERTISSEMENT:
Comme je le fais souvent, il me semble important ici, de répéter que je ne suis pas membre d'aucun parti. Je ne désire pas non plus par ce texte, défendre d'aucune façon les politiques du Parti Québécois, (au contraire) ni passer sous silence les mensonges, aberrations et inepties de ce parti politique. Loin de moi également l'idée de dénigrer d'aucune façon, un ou des partis politiques dit progressistes, de gauches ou indépendantistes. Ni de promouvoir d'aucune façon l'idée qu'il devrait y avoir qu'un seul parti au Québec, etc...

Il nous faut tous, en tant que citoyen, faire une réflection bien simple. Une réflection mathématique et citoyenne. Une réflection avec un sens national, réaliste et historique.
Tous, en tant que citoyen, ceci inclus, les personnes qui se disent progressistes, ceux qui se disent gauchistes, ceux qui sont partisans des plus petits partis et qui revendiquent le droit PLUS QUE LÉGITIME de voter pour un autre parti que le PQ, ceux qui doutent ou critiquent le PQ, pour de très nombreuses raisons, toutes aussi bonnes les unes que les autres, (comme je le fais moi-même) ceux qui sont pour une plus grande justice sociale, un meilleur partage des richesses, (nous sommes nombreux) tous, les jeunes, les vieux, les communistes et les affairistes, tous les citoyens du Québec qui ont moindrement un sens historique de la situation du Québec, un certain soucis pour la cause nationale, une vision de l'importance de la Souveraineté, tant au niveau culturel que social et politique, nous devons TOUS, je le répète, nous rendre compte que voter pour le PQ, même avec un certain dégoût, même du bout des lèvres, même en étant plus que critique, voter pour le PQ dis-je, nous offrira,
UNE CHANCE SUR DEUX, DE VOIR UN RÉFÉRENDUM SUR LA SOUVERAINETÉ dans les prochaines cinq années.

Oui seulement UNE CHANCE SUR DEUX. Ce n'est pas beaucoup, c'est pas grand-chose... Mais c'est réaliste.

Mais voter pour tout autre parti que le PQ, malgré toutes les extraordinaires et intéressantes raisons qui pourraient porter à le faire, c'est à 100%, l'assurance qu'il n'y aura pas de référendum sur la SOUVERAINETÉ DU QUÉBEC d'ici 5 ans. NIET ! Et probablement jamais !
Réalisons que ceci est fort probablement la toute DERNIÈRE CHANCE que nous avons, de réaliser l'indépendance du QUÉBEC. Et ce, pour mille raisons, dont des raisons démographiques.

VOTER POUR N'IMPORTE QUEL PARTI, DANS LE BUT DE NE PAS VOTER POUR LE PQ, EST L'ÉQUIVALENT DE VOTER LIBÉRAL.
ET VOTER LIBÉRAL C'EST AUSSI VOTER POUR LE CANADA À LA HARPER. C'est cold, dry, down to earth ! Ce sera ça le résultat.

La réalité ressemblera à quoi si on ne se réveille pas, O.N aura 1%, QS aura 3-4-5-6%, la CAQ va planter du nez et aura 1% de plus que QS, le PQ et le PLQ seront à quelques points l'un de l'autre et un des deux aura la chance de passer. Ça dépendra de vous ou du vent, ou de la carte électorale.

Y a-t-il une seule personne pour me dire que si le PLQ prend le pouvoir majoritaire avec Couillard, votre vote pour QS ou votre annulation aura été un vote pour le progrès?
Je ne vous dis pas qu'il ne faut pas voter QS, je vous dis seulement à quoi vous attendre dans la vraie vie si vous ne comptez pas !
Ben oui, encore le maudit vote stratégique. Que dire, que faire... la réalité est souvent puante et difficile. Mais c'est la réalité.

J'entends des jeunes, de toute beauté, avec la révolution dans le toupette, dire des choses comme, j'aime mieux déchirer mon vote que de voter PQ... Je les comprends !
Mais s'ils réalisaient qu'en faisant cela, ils votent LIBÉRAL, ils tomberaient probablement malade.

Et à ceux qui pensent combattre le néo-libéralisme en s'attaquant à la cause nationale, je dis, checkez ben à quoi va ressembler le Kanada-Kébec si vous ne faites pas un pays très, très rapidement. Néolibéralisme vous disiez??? Vous ne pourrez même plus imaginer le combattre. Vous vivrez à moyen terme dans un territoire administratif Kanadian sans aucun moyen. Sauf la plainte et les lamentations. Et faites-vous à l'idée qu'on ne vous demandera pas votre avis sur des décisions qui seront prises à 1,000Km de chez vous.
Lisez-moi bien, je ne dis pas que le PQ va régler tous nos problèmes ou faire du Québec le projet de société idéale. Loin de là. Il nous faudra nous battre encore très longtemps pour avoir la société que nous souhaitons. C'est l'histoire de la vie des peuples. Je dis seulement: Une chance sur deux d'avoir un référendum.
C'est pauvre, mais c'est à peu près tout ce qu'il nous reste.

LES PROGRESSISTES, LES SOUVERAINISTES, LES NATIONALISTES, CEUX QUI SOUHAITENT DES CHANGEMENTS À MOYEN TERME, tant au niveau social et politique, qu'au niveau national, JEUNES ET VIEUX, TOUS ont probablement le sort du PAYS du QUÉBEC entre leurs mains en ce moment précis de l'histoire.

Vive le Québec libre.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2014

    Je ne suis d'aucun parti, donc sans parti-pris, mais je vis au Québec, donc je suis québécois. Les gens qui m'entourent sont québécois, et si d'autres légumes poussent dans mon jardin, je les laisse tant qu'ils ne m'étouffent pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2014

    Bravo monsieur Hamelin!
    «Pour» une fois qu'on pourrait se faire un pays sans passer par les armes, on devrait tous donner un grand coup et comprendre qu'une chance immense se présente à nous. Surtout, probablement une chance ultime.
    Utilisons l'opportunité du véhicule PQ pour le faire, quitte à s'en débarrasser par la suite. Soyons les plus opportunistes s'il le faut, utilisons les circonstances du moment pour le mieux de nos intérêts. Pour une fois, car la fin justifierais très bien ces moyens!
    Après, nous pourrons changer de gouvernement, changer le PQ pour Option Nationale par exemple, ou un autre parti favorable à notre projet qui devrait être prêt à prendre la relève. Pour continuer ce que le PQ a défriché, francisé et mené de batailles depuis tant d'années, jusqu'en 2014, à tenir le fort de notre province, le français, la culture toujours plus que vivante, jusqu'à vous les jeunes.
    ON devrait, plutôt que de taper sur le PQ, se préparer à continuer le travail et s'en réjouir.
    Cessons de nous quereller sur le moyen de transport à emprunter, avançons vers notre avenir avec confiance.
    Avant de faire un grand ménage, le désordre est toujours à son paroxysme. Ce n'est qu'après l'avoir envisagé de front que les choses se mettent en place et qu'on triomphe enfin sur ce qu'était le chaos!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2014

    Encore aujourd'hui, le PLQ parlait de voter de façon stratégique.
    Ce qu'on ne nous dit pas, c'est que le résultat sera le même, vote stratégique ou pas, c'est à dire une victoire pour le Système.
    C'est pourquoi je m'abstiens désormais lors des élections. Je me sens incapable d'endosser par mon vote un Système qui mène des politiques qui sont néfastes pour bien des citoyens et qui brisent des vies par milliers au Québec et ailleurs dans le monde.
    Parlez-en par exemple aux assistés sociaux du niveau de vie que leur permet le Système et des projets de vie auxquels ils ne peuvent aspirer faute de moyens.

  • Luc Bertrand Répondre

    17 mars 2014

    Merci, monsieur Hamelin, pour ce cri du coeur qui est très apprécié, car, effectivement, cette élection pourrait s'avérer un point tournant dans l'histoire du Québec. Au même titre que celle de Jean Lesage et son "équipe du tonnerre" du 22 juin 1960 ou celle du Parti québécois le 15 novembre 1976. Définitivement, une des "10 journées qui ont fait le Québec" si Pauline Marois parvient enfin à saisir la chance qui lui est offerte et que les indépendantistes restent vigilants face à l'évolution de l'actualité politique d'ici au 7 avril prochain.
    Comme je l'ai écrit dans Facebook la semaine dernière, mon vote dans un comté aussi péquiste que Pointe-aux-Trembles n'aura aucune chance de compromettre les chances d'élection du PQ face à la menace libérale. Par contre, mon vote, s'il est imité par quelques milliers d'autres, pourrait envoyer un message sérieux à Pauline Marois, même si son parti parvient à obtenir sa majorité recherchée. C'est pour cette raison que j'invite tous les indépendantistes à emboîter le pas dans la manoeuvre électorale suivante:
    - Si cette élection, que ce soit par une déclaration de Pauline Marois, de Philippe Couillard ou d'un chef de parti fédéral (Stephen Harper, Justin Trudeau ou Thomas Mulcair), devenait une élection référendaire, j'exhorte tous les indépendantistes à appuyer sans réserve le Parti québécois. Pour réussir la transition vers un Québec souverain, nous aurons besoin du maximum possible d'élus indépendantistes. Et comme ce serait - heureusement ou malheureusement - le PQ qui aurait le plus de chances de former le gouvernement, tout vote pour un tiers parti affaiblirait l'appui à l'indépendance. Une fois l'indépendance réalisée, il sera toujours possible de défaire le PQ si son programme ou le contrat social qu'il nous propose ne sont pas satisfaisants;
    - Si Pauline Marois persiste et signe à refuser que l'élection du 7 avril prochain ne soit autre chose qu'une simple élection provinciale comme les autres, j'intime les indépendantistes à voter selon leur conscience (Option nationale) dans les comtés gagnés d'avance au PQ ou au PLQ. Pour les autres (les comtés "chauds"), s'il devenait évident que Philippe Couillard s'engageait à signer le "torchon" de 1982 sans référendum en formant un gouvernement majoritaire, les indépendantistes n'auront d'autre choix que d'appuyer massivement le PQ.
    L'objectif de cette stratégie est de profiter de la conjoncture favorable actuelle pour faire l'indépendance si le PQ veut bien faire sa part. Sinon, on cherche à se donner les moyens de bâtir une alternative indépendantiste sérieuse pour prendre le relais au PQ comme "navire-amiral" du mouvement indépendantiste, mais sans risquer de laisser à nouveau le Québec en pâture à la charogne libérale.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2014

    @ Madame Chapdelaine,
    "Si F. David (et son parti) est résolument indépendantiste, pourquoi se réjouit-elle quand elle empêche l’élection de candidats indépendantistes du PQ ?"
    Pour avoir déjà été membre de QS, je connais assez ce parti pour vous dire qu'ils se réjouissent de nuire au PQ parce que du côté socio-économique, ils considèrent que le PQ a autant fessé sur les plus démunis de la société que le PLQ.
    Autrement dit, l'amertume de QS vis-à-vis le PQ n'a rien à voir avec la souveraineté comme telle.
    Je peux vous dire cependant que le PQ se retrouve vis-à-vis un dilemme semblable face aux mieux nantis de la société.
    Je connais des gens qui ont de bons revenus et qui font la belle vie qui ne veulent rien savoir du PQ, en particulier dans la région de Québec.
    Ces gens me disent que c'est facile d'être souverainiste lorsqu'on a rien à perdre.
    Ce climat est très malsain car ces citoyens nantis finissent, à cause du PQ et de sa souveraineté, à en vouloir aux plus défavorisés qu'ils accusent justement de pencher du côté du PQ et de la souveraineté parce qu'ils n'ont rien à perdre, et d'ainsi mettre en péril leur présente situation qu'ils considèrent très satisfaisante.
    De son côté, le PQ est pris entre l'arbre et l'écorce devant cette situation et est obligé d'avancer et de reculer constamment, faisant ainsi du surplace pour essayer de plaire à tout le monde, autrement dit, parlant de la souveraineté mais n'osant pas la faire.

  • Monique Chapdelaine Répondre

    16 mars 2014

    QS se fout de l'indépendance du Québec. Quand Françoise David ne cesse de répéter que son parti est résolument indépendantiste, elle ment effrontément. Vous trouvez peut-être que j'exagère ? Lisez le texte de Jean-Claude Pomerleau :
    http://www.vigile.net/L-enfumage-de-Quebec-solidaire
    Si F. David (et son parti) est résolument indépendantiste, pourquoi se réjouit-elle quand elle empêche l'élection de candidats indépendantistes du PQ ? Elle n'est pas sans savoir que son parti a contribué à deux reprises (en 2007, 2008 et a failli réussir en 2012) à donner le pouvoir au parti libéral, le parti le plus corrompu de l'histoire du Québec, et que QS travaille encore une fois à les faire élire. F. David ne semble avoir aucun problème à s'asseoir à côté de ces corrompus, ces fédéralistes qui font tout pour empêcher l'indépendance du Québec. QS résolument indépendantiste ???
    Je n'espère qu'une chose, M. Hamelin, c'est que votre texte fasse réfléchir plusieurs électeurs indépendantistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2014

    Tout à fait d'accord avec le vote pour le PQ, le seul qui peut nous amener à l'indépendance.
    Et aussi avec Jean-Claude Pomerleau: La souveraineté d'abord...le référendum suivra en temps et lieu.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    16 mars 2014

    Le jour où on aura compris que ce n'est pas le référendum qui mène à la souveraineté, mais la souveraineté qui mène au référendum on aura fait un grand pas pour refermer les rangs et marcher dans la bonne direction.
    L'enjeu de la politique et de cette élection c'est le contrôle de l'État, par qui et au profit de qui ? (Aristote)
    Deux choix véritables s'offfrent : PLQ ou PQ
    Le reste relève de la confusion (ON) ou de la fraude politique (QS).
    L'enjeux est donc le contrôle de notre État, et il importe de comprendre qu'il s'agit d'un enjeu existentiel.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2014

    À Québec, les gens votent stratégique. Ils délaissent la CAQ pour le PLQ afin de bloquer l'élection de péquistes.
    Quand tu vis dans la ville la plus prospère du Québec économiquement parlant, et que tu as de bons revenus et que tu fais la belle vie, c'est compréhensible de vouloir que ça continue et aussi d'avoir peur de la souveraineté qui apporterait de l'incertitude.
    C'est certain que c'est plus facile pour des gens où il n'y a pas beaucoup d'ouvrage comme en Gaspésie, au Lac St-Jean ou en Mauricie d'être souverainiste parce qu'ils ont moins à perdre.
    Les gens de Québec considèrent que ce n'est pas du courage d'être souverainiste quand tu n'as rien à perdre, ce qui n'est pas leur cas.