Je connaissais déjà la propension du premier ministre François Legault pour les emplois « payants », mais j’étais loin de m’imaginer son désintérêt, voir son aversion, pour les emplois moins payants.
Eh bien, c’est maintenant confirmé. « Ce n'est pas impossible, ce n'est pas incohérent, c'est même une bonne chose que certains emplois moins payants soient dans des usines à l'étranger », a fait valoir M. Legault à la période de questions du 5 juin, concernant la délocalisation des activités de Velan, une grande entreprise spécialisée dans la robinetterie industrielle où près de 200 postes ont été supprimés en moins de 18 mois.
Une réaction pour le moins surprenante de la part d’un premier ministre dont un des rôles principaux est de maintenir les emplois au Québec, et ce, peu importe le salaire attaché à ces emplois, partant du constat que ce sont des travailleurs d’ici qui se retrouvent sans emploi du jour au lendemain.
M..Legault, votre désinvolture n’a d’égale que votre mesquinerie envers ces mises à pied de travailleurs québécois… Dans mon livre, votre attitude grotesque dénote d’un manque d’empathie qui entache sérieusement votre rôle de premier ministre eu égard aux honnêtes travailleurs du Québec!
Des excuses... Trop tard, le mal est fait!
Qui trop embrasse mal étreint
L’embauche de quelque 850 nouveaux enseignants et professionnels, l'élargissement de la maternelle 4 ans pour tous et la transformation des commissions scolaires en centres de services toujours dans la mire du ministre de l’Éducation, Jean- François Roberge. Tel est le tableau bien rempli présenté par le ministre en point de presse.
Or, dans la réalité, le monde de l’éducation vit une pénurie de main d’œuvre, le projet de maternelle 4 ans pour tous subit les critiques de plusieurs observateurs de divers milieux, et la disparition des commissions scolaires au profit de centres de services n’a pas encore fait entendre ses premiers balbutiements.
Et pourtant, devant autant d’incertitudes, le ministre invite les citoyens du Québec à garder espoir car « la cavalerie s’en vient », lance-t-il avec assurance et fermeté… De deux choses l’une, ou le ministre Roberge prend ses rêves pour des réalités ou il est pris dans un engrenage d’où il ne peut plus s’extirper!
Henri Marineau, Québec
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