Scène politique québécoise

Où s’en va le PQ ?

Sondage catastrophique pour le PQ

17415f135ee606412eaabf2fa16c9a98

Tribune libre

 




Le dernier sondage Léger sur les intentions de vote donne un maigre 12 % des intentions de vote au Parti québécois (PQ), au dernier rang des grands partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, tout juste derrière Québec solidaire (QS) qui lui récolte 14 %.

On peut spéculer longtemps sur les motifs qui ont contribué à la dégringolade du PQ depuis quelques années. À mon avis, le dernier débat sur la carte identitaire, articulé auteur de la Charte des valeurs marque le début de la descente aux enfers, plusieurs militants tièdes eu égard aux débats constitutionnels ayant décidé de quitter le parti pour se joindre à la Coalition avenir Québec (CAQ).

Aujourd’hui, le débat identitaire ayant été en grande partie récupéré par la CAQ et l’aile progressiste par QS, il reste peu de place au PQ pour justifier sa présence sur l’échiquier politique hormis le dossier linguistique qui oblige le PQ à se radicaliser pour se distinguer de la CAQ, notamment au sujet de sa position sur l’application de la loi 101 au cégep, une position que risque davantage de solidifier sa base que de récolter de nouveaux appuis.

À moins d’un revirement exceptionnel, le PQ risque de jouer sa dernière carte lors du scrutin de 2022… Peut-être sera-t-il écarté de la carte électorale, ce qui serait, à mes yeux, une très lourde perte pour le mouvement souverainiste du Québec!

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1791740/pq-caq-coalition-avenir-quebec-elections-michel-c-auger

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/600488/chronique-une-lente-agonie


Henri Marineau, Québec

 


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2101 articles

  • 1 480 617

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Réal Ouellet Répondre

    15 mai 2021

    Le PQ est tombé dans le giron des "sniper".  Tout le monde tire sur la chaloupe! On approche du nombre absolu de commentateurs politiques et d'analystes pour dépasser le nombre de membres du parti québécois.


    Réal Ouellet


  • François Ricard Répondre

    14 mai 2021

    .Sous couvert d’objectivité scientifique, les sondages d’opinion sont en réalité des constructions profondément politiques.Le sondage,quand finement utilisé,obnubile toute pensée critique . L’opinion, au détriment de la raison, devient tout puissante.Les sondages sont des outils fort utiles pour «formater» les esprits, créer des tendances que les moutons suivront avec allégresse.Sous couvert d’objectivité scientifique, les sondages sont en réalité des constructions profondément politiques. Face aux sondages, le badaud a un biais cognitif: puisque les statistiques sont l’outil principal des sondages et une branche des mathématiques, les résultats sont aussi fiables que Thalès et Pythagore réunis.
    Question du 7 mai 2021 : « Même si votre choix n’est pas encore fait,, pour lequel des partis politiques auriez-vous le plus tendance à voter ? ». « Des élections ont lieu demain. Pour qui voterez-vous ? »
    La première question a obtenu 46% d’approbation. Si on avait posé la deuxième question à un échantillonnage similaire au premier, il est plus que probable que l’approbation eut été passablement moindre.
    La question posée n’est pas anodine. Elle comporte un aspect tendacieux que tout mathématicien condamnerait subito presto. C’est en fait une tactique techniquement frauduleuse qui donne des résultats frelatés qui , malheureusement, influenceront indûment les personnes non-averties ignorantes de la science des sondages. Pareil sondage ne vise qu’à formater les esprits à une réaction instinctive à un stimulus.
    Pourtant nombre de chroniqueurs n'ont tenu compte que des résultats. Ils sont tombés dans le panneau comme tous les simples badauds.