L'HISTOIRE DU PETIT SINGE DONT JUSTIN VOULAIT SE DÉBARRASSER

...ou la saga d'une ingérence qui poursuit M. Trudeau

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Tribune libre

L'histoire du singe sur l’épaule de Justin


Il était une fois un petit singe qui cherchait un endroit où se poser. Ce petit singe espiègle avait la fâcheuse habitude de s’agripper et s’agiter sur le promontoire qu’il adoptait. Un jour, s’échappant d’un cirque dont la bannière était sous l’appellation «SNC Lavalin», il rencontra une épaule prometteuse.  Il savait qu’il y trouverait beaucoup davantages puisqu’il quittait l’environnement d’un cirque de la haute Finance pour passer à un cirque politique, sur l’épaule d’un chef d’état. Il s’agissait d’une personnalité canadienne importante qui se prénommait Justin. En un instant, le voilà bien haut perché à se dandiner et il s'habitue à son nouveau domicile tant bien que mal. Il avait été bien dressé par son ancien propriétaire et exerçait un lobby très efficace, sous les commandes de ce dernier. Il chatouillait l’oreille de son nouveau perchoir, parfois passait affectueusement les doigts dans sa soyeuse chevelure, comme s’il voulait le convaincre de lui accorder une faveur. Rapidement, Justin y pris goût, surtout que son nouvel ami lui procurait des avantages durant ses promenades. Comme il était mignon et qu'il attirait de gentilles remarques de l'entourage, Justin le traînait à toutes les occasions pour faire campagne non seulement dans sa famille politique mais aussi d’un «océan à l’autre». Comme tous les canadiens du village le sait, il a un rendez-vous important en octobre. Justin faisait remarquer que ce petit singe s’était fait plusieurs amis dans la communauté de SNC Lavalin et qu’il ne demandait qu’à être épargné de la fin qu’appréhende tous les petits singes malléchés : la cage (ou la prison, c’est selon). De plus, Justin appréciait ses promenades puisque des « inconnus » jetaient des pièces à ses pieds afin, disaient-ils,  que Justin nourrisse et entretienne son petit singe. 


Vint une dame bien renseignée nommé Judy; elle était membre de la famille éloignée de Justin. Justin lui présenta son ami et le vantait disant qu'il ne méritait pas d'être mis en cage. Encore fallait-il convaincre la dame qui, refusa de caresser le macaque. Si séduisant pouvait-il être. Cette dernière qui connaissait très bien cette espèce de singe, l’avisa du danger que Justin courrait en répondant à tous les caprices de son animal de compagnie. Qui plus est, disait-elle, c’était une créature qui pouvait être porteuse de maladies telles: les malversations et l’ingérence. Ce qui, semble-t-il, avait été le cas de quelques-uns des spécimens de son genre ayant séjournés en Libye. D’ailleurs, à l’approche de la dame, le singe se montra particulièrement énervé. Si bien que Justin dû s’éloigner de sa présence et préféra passer par d’autres membres de la famille pour lui transmettre ses communications. Des amis nommés Gérald et Michael. Justin ne voyait absolument pas pourquoi il se séparerait de son nouvel ami. Il trouvait même beaucoup davantages à promener son petit singe au sein de son entourage, il ne tint pas compte du conseil de la dame. Comme cette dernière maintenait qu’il représentait une menace, Justin s’aigri. Se sentant menacé par l’attitude d’extrême prudence de la dame, il se tourna vers elle et lui dit : «Comptez-vous toujours m’en débarrasser ?»  Connaissant la toxicité que pouvait représenter l’animal exotique, elle insista disant : «Je ne compte pas vous imposer cette vue des choses, mais je fais simplement vous avertir et avertir notre famille ainsi que le village des canadiens du risque que vous nous faites courir». Comme la dame était influente dans la famille et qu’elle tenait à faire savoir aux autres qu’elle ne comptait pas se taire, elle recommandit de ne pas garder cet animal en liberté. Comme elle estimait que tous étaient menacés par une contamination, contamination qui pourrait s’étendre au village, elle persista.  Elle fit même placarder tout le village d’une affiche alertant tout le monde du danger à l'encontre de l'opinion de Justin. Saisi de l'affaire, certains villageois commençaient à s’interroger et remettre en question la présence de ce petit singe parmi eux et le jugement de Justin.


Excédé par les inquiétudes exprimées par plusieurs, Justin chercha l’occasion pour se défaire du singe en le cachant sous des couvertures ou dans un placard avec d'autres squelettes. Affecté par le regard réprobateur des villageois, le petit singe s’agitait de plus en plus sur l’épaule de Justin. Justin tenta de le calmer, mais rien n’y fit. Devant son impuissance à détourner l’attention des villageois sur celui qui était dorénavant indésirable, il tenta de le fixer à l’épaule de la dame mais manifestement, le petit singe ressentait bien l’inconfort et il se réfugia aussitôt dans les bras du seul qui pouvait le consoler et avec qui il trouvait après tout, des ressemblances et une amitié certaine…


Plutôt que de mettre le petit singe en cage pour un temps, faisant fi du conseil de la sage dame qu’on surnommait «sonneur d’alerte», il expulsa cette dernière du village afin de plus l'entendre.  On ne sait toujours pas ce qui adviendra du dérangeant petit singe mais tout le monde en entend parler. Et même que parfois, il apparait derrière l'épaule de Justin. C'est drôle non ?


Moral de l’histoire : N’essayez pas de vous défaire d’un problème (le singe) dont le premier (et seul) responsable, c’est vous-mêmes ! De toute manière, il n’est bien qu’avec son maître aimant.


Quant à la dame, Judy de son prénom, elle n’est que la messagère dans toute cette histoire.  Elle ne veut qu’alerter son entourage ; «Ne tirez pas sur le messager » dit l’adage.



À suivre...



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