Trump : une « lune de miel » qui tourne à la « lune de fiel » ?

«Tel est pris qui croyait prendre» dit le dicton

Tribune libre

D’aucun n’aurait pensé que le mariage entre Trump et le pouvoir aurait pu ainsi tourner à ce spectacle désolant d’un tyran plus habile aux tirades injurieuses, qu’à une honnête diplomatie. Réputation surfaite ! Il a démontré dès les premiers jours de sa présence au poste de commandement le plus élevé des États-Unis, qu’il n’avait pas la stature minimale pour assumer ce rôle. Ce bourrue aux airs de capitaliste capricieux a manifesté une capacité à invectiver en tenant des propos incendiaires (ex : au sujet de Merkel) et contradictoires (ex : confession religieuse d’Obama/ intrusion informatique de la Russie) sans précédents; présentant des comportements imprévisibles voire instables (ex : conflit verbal avec le PM d’Australie). Un bulldozer qui dévale sans freins d’urgence ! (sauf exception, ralenti par quelques sénateurs démocrates qui bloquent les nominations, ils conduit l’Amérique droit au chaos). Enflammant la planète média (réseaux sociaux inclus) par son acrimonie sans retenue ni vergogne répandant de mesquines insultes envers de simples citoyens (dont les plus récents en lice : Streep¹ et Schwarzenegger²)

Si vous ne l’avez pas remarqué, M. Trump se ″peinture dans le coin″ et il n’est pas si éloigné le moment où les nations visées par ses attaques (commerciales et/ou verbales)

Certains diront qu’il a fait ce qu’il a dit tout au long de sa campagne. Soit ! Mais une fois cela dit, qui avait vraiment estimer les impacts et les troubles sociaux que cela allait engendrer. Je ne crois pas qu’il s’agisse ici d’une agitation populaire momentanée.

Ces décrets (en particulier sur l’immigration et l’éducation; pour ceux qui l’ignorent, celle qu’il compte nommer au poste de Ministre de l’éducation, Mme DeVos, est une richissime bourgeoise tenante fervente de l’école privée; on lui reproche d’ignorer tout de la condition des étudiants ″ordinaires″³) annoncent une vague de fond beaucoup plus importante. Une fois que Trump aura mis le monde à dos au plan commercial et diplomatique, c’est l’industrie américaine qui en paiera le prix et déjà on gronde sur les marchés américains (Apple, Facebook, Tesla, Uber et Netflix sont de ce nombre4).
Il faudra bien nous aussi, assumer le fait que l’avenir que nous propose ce belliqueux personnage, n’augure rien de bon. En quelques mois de pouvoir, il a déjà fait la démonstration qu’il représente une véritable menace pour la face du monde.

J’écrivais dans un précédent article intitulé La nouvelle Amérique de Trump, poussera-t-elle le Québec vers la souveraineté ? (10 janvier 2017): « Qui a dit que la peur était anti-productive ? Il s’agit, à mon avis, de ne pas se laisser tétaniser. Dans mon cas, elle fait naître davantage une réaction d’affirmation voire d’autoprotection ; et c’est ce à quoi je convie le lecteur : ne pas se laisser intimider et prendre ses précautions pour ne pas se poser en victime (une autre…) de cette nouvelle autocratie »

Trois présidents américains (Johnson, Nixon et Clinton) dans l’histoire de ce pays, ont été visés par la Chambre des représentants en vue d’un ″impeachment″ (trad : destitution). À moins de 3 mois de son élection, Trump est déjà visé par des millions d’électeurs inquiets qui demandent que cette même procédure soit appliquée par le Congrès américain (v. pétition populaire Support@DumpTrumpDumpTrump.com )

Réagissons ! Signons ! (les canadiens sont aussi invités à signer)

¹ Streep : https://twitter.com/realDonaldTrump/status/818419002548568064
² Schwarzenegger : http://www.lemonde.fr/donald-trump/video/2017/02/02/trump-se-moque-de-schwarzenegger-celui-ci-lui-propose-d-echanger-leur-metier_5073707_4853715.html
³ DeVos : http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/01/apres-laudition-desastreuse-de-betsy-devos-choisie-par-donald/
4 http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/immigration-google-facebook-apple-netflix-uber-tesla-et-microsoft-contre-trump-1092179.html


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15 commentaires

  • Pierre Grandchamp Répondre

    6 février 2017

    Je m’excuse. J’ai oublié de répondre à M. Carmichael. Il ne faut pas confondre libre-échange et mondialisation.
    La meilleure preuve : la première ministre du Royaume Uni qui cherche à négocier avec les USA et la Turquie. On ne peut pas vivre en vase clôs comme Cuba ou la Corée du Nord.
    Il faut domestiquer, humaniser la mondialisation; pas la rejeter à l’heure de l’intelligence artificielle et des moyens de communication ultra modernes et ultra rapides.
    Songeons au transport par camions, à Bombardier, au commerce par internet.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    5 février 2017

    C'est ma conclusion sur ce fil.
    "Ringards, les péquisteux ? Hum…pis pas un peu." Voici ce que pense le "ringard, péquisteux..pis pas un peu", que je suis.
    TOUS les gens que je rencontre sont très inquiets de ce qui se passe avec le phénomène Trump. TOUS!
    Récemment, il y eut un colloque sur la question des USA. Irvin Studin, un expert en relations internationales, avait prédit l’élection de Trump.
    Il a, alors, présenté 10 hypothèses de la plus pessimiste à la plus optimiste
    ( Trump prix Nobel de la paix).
    Voici sa première hypothèse qui me semble, de plus en plus plausible :
    « Perçu comme l’un des meilleurs penseurs de sa génération en politique internationale, Irvin Studin, qui avait d’ailleurs prédit l’élection du controversé milliardaire, a tenté d’esquisser les grands traits de ce que seront les relations des États-Unis avec le reste du monde, la première des dix thèses de son exposé étant, justement, que ça va mal finir. Pourquoi ? « Parce que d’ici un an, si ça se déroule comme en ce moment, Trump va rapidement perdre sa légitimité », a expliqué M. Studin, rédacteur en chef de Global Brief et président du think tank Institute for the 21st Century Questions. Évoquant la psyché du personnage, qu’il juge « capricieux » et « narcissique », il ajoute qu’il ne serait pas surpris de voir le nouveau président destitué, grâce à « un mélange de catastrophes administratives et stratégiques, de prises de décisions et de très mauvais jugements ».

    Mais attention, le principal intéressé ne démissionnera pas si facilement. Un Donald Trump de plus en plus à l’aise avec les leviers du pouvoir pourrait tenter par tous les moyens de ressusciter sa légitimité auprès de la population, quitte à lancer une guerre contre un ennemi commun, une cible faisant l’unanimité et qui consoliderait ses appuis. Quelle pourrait être cette cible ? Les Arabo-musulmans. »
    Je regarde sa décision sur l'immigration: il s'est royalement mis les pieds dans les plats.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    5 février 2017

    « La présidence Trump a fait exploser les ventes de 1984, tellement que le classique de George Orwell trône au sommet des ventes depuis une semaine.
    Le déclencheur : une déclaration d'une conseillère du président Trump qui a prétendu qu'une foule record assistait à la prestation de serment de son patron. Or, c'est faux. Mathématiquement faux. Sa défense ? Elle ne mentait pas, elle donnait des « faits alternatifs » !
    Sa réponse est « orwellienne », a-t-on répété. Cela a incité des milliers de curieux à acheter l'ouvrage pour le vérifier eux-mêmes.
    Il s'insinue plutôt dans l'air du temps, dans l'information spectacle et le relativisme. Nous ne sommes pas encore sortis de l'histoire...
    http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201702/04/01-5066435-orwell-au-chevet-de-lamerique.php

    Malgré tout, le roman aide à réfléchir à ce que deviennent les États-Unis, en décrivant comment un pouvoir dérive dans l'autoritarisme en manipulant les faits et les mots.
    Moins de faits
    Les faits peuvent ainsi continuer d'exister, mais il ne s'agit plus des faits véridiques. Ce sont différentes versions des faits. Des « faits alternatifs », comme des vérités parallèles qui se côtoient sans se toucher. À chacun de choisir sa version préférée.
    Le président se situe ainsi en marge de la vérité et du mensonge. Il est à un autre niveau, celui de la foutaise, où tous les faits se valent."
    Le président des USA qui se permet de juger "stupide" la décision d'un juge. Vraiment pitoyable!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 février 2017

    Vous savez M. Grandchamp, le Québec n'est pas le maître du jeu dans cette partie, ni le Canada d'ailleurs. Nous ne pouvons que subir les décisions des grands joueurs.
    Si les plans de Trump se concrétisent, Si le Brexit se réalise, Si Le Pen réussi son Frexit, il y aura un immense re-brassage de cartes planétaires. Comme les petits pays perdront accès à une grande parti du marché international, ils devront sans doute s'appuyer sur leur marché local pour survivre. Si les frontières économiques se ferment, il y aura un repli des nations sur elles-mêmes. La mondialisation va reculer. Les nationalismes vont progresser.
    Oui, cela pourrait être pénible et douloureux pour le Québec, mais ce sera le prix à payer pour avoir trop compter sur les autres pour assurer notre prospérité.
    Espérons que lorsque l'économie du Québec va s'effondrer, que des gouvernements fédéralistes soient aux commandes à Québec et à Ottawa. Parce que la grogne populaire va s'exprimer à ceux qui tiennent le volant. Peut-être y aura-t-il alors une opportunité pour les nationalistes québécois de reprendre en main la province, et la conduire à son indépendance.
    C'est dans ce contexte qu'il serait sans doute souhaitable que le PQ fasse preuve d'un peu plus de scepticisme envers les accords de libre-échange et la mondialisation. Parce que s'ils naviguent sur le même bateau que les fédéralistes sur ces enjeux, les québécois ne verront pas l'intérêt de se tourner vers eux pour soulager leurs malheurs.
    À cet égard, le FN de Marine Le Pen est aujourd'hui fort bien positionné pour profiter d'un contexte, tel que celui que j'ai décrit ci-haut. Toutefois, cela fait plusieurs années qu'elle y travaille et s'y prépare. Elle a une vision, et n'en démord pas.
    Si on concède que le contexte actuel n'est vraiment pas propice au projet indépendantiste, il faut alors se demander dans quel contexte il le serait. Si un tel contexte est plausible dans le court/moyen terme, il faudrait alors dès maintenant se positionner pour pouvoir en tirer profit le jour venu. C'est ça une vision.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    5 février 2017

    Au sujet de « la nouvelle donne sociétale » au Sud.
    Il ne faut pas oublier que Trump a perdu, au vote populaire, par près de 3 millions de votes : ce n’est pas rien!
    Gérer la politique intérieure des États Unis exige du président beaucoup de tact, de diplomatie et de patience. Entre les gens du Tea Party, reliés aux Républicains, et les résidents de Californie, reliés aux Démocrates, il y a un monde de distance. Je trouve que Trump va trop vite : il bouscule.
    « Silicon révolte : la Vallée monte au front contre Donald Trump «
    http://www.france24.com/fr/20170203-trump-siliconvalley-immigration-h1b-canada-danemark-gafa-edtech-peertopeer-ekko
    « 88 des 100 plus grandes villes aux États-Unis ont voté majoritairement pour Hillary Clinton. Après deux semaines de décrets controversés, c'est dans les villes que Donald Trump rencontre de la résistance. Portraits de plusieurs maires progressistes... et pas seulement démocrates »
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014748/villes-americaines-resistance-anti-trump-republicains-democrates-immigration-sanctuaires

  • Pierre Grandchamp Répondre

    4 février 2017

    @ M. Hachey qui a écrit : « incapables de comprendre la nouvelle donne sociétale qui s’installe sous leurs yeux en Amérique du Nord ».
    « L’élection de Trump nuit déjà à l’économie canadienne » :
    http://www.journaldemontreal.com/2017/02/01/election-de-donald-trump-pese-lourd-sur-leconomie-canadienne
    Le protectionnisme des USA de Trump
    Il est évident qu’avec ses mesures ultra protectionnistes, des emplois ici vont disparaitre. Ces jours-ci, il a rencontré les leaders dans l’industrie pharmaceutique leur demandant de ramener aux USA leurs entreprises; or, il y en a chez nous.
    Électrolux est partie de l’Assomption, il n’y a pas si longtemps, grâce aux subventions du Tennessee causant la perte de nombreux emplois payants. Or, Trump va diminuer les impôts des entreprises américaines, cela va leur faciliter la tâche de compétitionner nos entreprises…et, possiblement, rapatrier des entreprises établies ici. Pis vous voulez que j’applaudisse cette « nouvelle donne sociétale »?
    Si le repli sur soi peut se justifier pour les quelque 325 millions d’États Uniens, c’est complètement illogique ici. « Être passéiste », pour le Québec, serait prôner l’isolationnisme, à l'heure de l'internet et de l'intelligence artificielle.
    « La nouvelle donne sociétale »
    Si la « nouvelle donne sociétale », avec Trump, c’est ce que je constate de jour en jour, je ne suis pas dans votre club : dérèglementation, négation du réchauffement climatique, ouverture au pétrole sale et au charbon, mépris des médias et des scientifiques, gouvernement de ploutocrates et de banquiers (qui ont causé la crise de 2008), le mur avec le Mexique, anti avortement, proximité avec la business des armes à feu….etc. Non, merci! Sans parler de son style narcissique et dictateur! LES GENS ONT PEUR DE CET HOMME!
    Non à la mondialisation sauvage! Non, itou, à l’isolationnisme!
    La problématique de l’immigration chez l’Oncle Sam est différente de la nôtre.
    En tout respect! On jase……!

    • Claude Beaudet Répondre

      24 novembre 2020


      Ceci n'est pas une «fake news», Une fois les masques tombés il est un fait aujourd'hui avéré, son propre parti s'en inquiétait...
      «LES GENS ONT PEUR DE CET HOMME!» P. Grandchamp
      Tous cela s'est confirmé ces derniers mois et en voilà l'issu avec ce personnage désagréable...et menaçant !
      Souhaitons-lui pour la suite, tous les procès qu'il mérite !

  • Marcel Haché Répondre

    4 février 2017

    Votre point de vue est passéiste, Claude Beaudet. Il ne sera jamais plus possible de démoniser à profit les russes (ou les chinois ou les arabes ou les iraniens ou les martiens) comme aux temps de l’U.R.S.S., et cela pour conforter la dominance intérieure d’une certaine élite américaine, affairiste et démissionnaire.
    Trump pourra avoir tous les défauts, et il en a déjà certainement beaucoup, mais il a cette qualité qu’Obama n’avait pas : de la résolution, de la « drive ».
    Trump n’est pas un timide, ni un soumis ni un braillard. Et c’est une aussi grande gueule qu’Obama.
    Internet a fait le succès d’Obama. Il fait maintenant le succès de Trump. Celui-ci parti ou chassé ou n’importe quoi… il en viendra d’autres qui n’auront rien en commun ni avec Obama ni avec ces… ces Clinton de vous savez quoi. Ce « bon vieux temps »-là ne reviendra pas de sitôt, chassé qu’il aura été par une immense fatigue et un immense dégoût.
    Et c’est bien cela le drame actuel du P.Q. des péquisteux : seulement capable de se souvenir et s’indigner, mais incapable de comprendre la nouvelle donne sociétale qui s’installe sous leurs yeux en Amérique du Nord et peut-être même, bientôt, en Europe. Ringards, les péquisteux ? Hum…pis pas un peu… On jase.

    • Claude Beaudet Répondre

      24 novembre 2020

      Bye ! Bye ! Les faces de bougons (et fans du chef de la "risée du monde"), bienvenu les "péquineux" et autres démocrates assoiffés de justice sociale ! Eux, incarnent toujours de nobles convictions au moins.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    4 février 2017

    @ M. Verrier
    "L'impopularité record de Donald Trump l'empêchera-t-elle de gouverner? "-Pierre Martin chercheur au CÉRIUM-
    http://www.journaldemontreal.com/2017/02/03/limpopularite-de-donald-trump-et-ses-limites
    “Une majorité d’Américains insatisfaits ou défavorables
    Une statistique sur l’appui à Trump est particulièrement frappante: la vitesse à laquelle il est arrivé à se mériter une majorité d’opinions défavorables.”

  • Pierre Grandchamp Répondre

    4 février 2017

    Je suis indépendantiste, depuis le 23 juin 1990. Quand je viens sur ce forum, je constate, depuis le 20 janvier, que je serais un “hyper globaliste”, “un imbécile”, un indépendantiste incorrect. Dans ma famille, dans mes amis, tout le monde craint le personnage Trump et plusieurs de ses politiques: dérèglementation, négation du réchauffement climatique et son ouverture au pétrole sale et au charbon, son mépris des médias et des scientifiques, son entourage de ploutocrates et de banquiers, le mur avec le Mexique, son style bagarreur et intimidant, sa personnalité misogyne, sas position anti avortement, sa proximité avec la business des armes à feu.
    Parmi les nombreux indépendantistes. que je connais, c’est la même chose! “Le mouvement environnemental «menace la prospérité», dit un conseiller de Trump”
    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/490506/le-mouvement-environnemental-est-la-pire-menace-pour-la-prosperite-affirme-un-conseiller-de-trump
    Ce qui me préoccupe ,particulièrement: le libre échange! Quand je lis certains messages décriant le libre échange, je suis très inquiet. Oui à l’État nation. Mais l’indépendance, ce n’est pas le repli sur soi, mais plutôt l’ouverture sur le monde.
    La réouverture de l’ALENA, c’est très préoccupant pour le petit “pays” du Québec avec ses 8,2 millions de population; d’autant plus qu’il faut craindre que le Canada , négociant pour nous, soit plus préoccupé par les problèmes de l’Ontario et de
    l’ Alberta. Je pense ici, particulièrement, à l'industrie laitière du Québec.
    L’élection de Trump nuit déjà à l’économie canadienne :http://www.journaldemontreal.com/2017/02/01/election-de-donald-trump-pese-lourd-sur-leconomie-canadienne

    Le meilleur exemple: la Grande Bretagne. La pauvre première ministre Mme May faisait pitié ces jours-ci: son pays ayant opté pour le Brexit, elle a dû piller sur son orgueil et venir se mettre à genoux , au bout du monde, auprès de Trump pour lui demander de négocier un accord de libre échange avec son pays. Son pays rejetant le libre échange avec ses voisins.
    Je pense qu’il ne faut pas mélanger mondialisation et libre échange. Oui, les problèmes reliés à l’immigration sont préoccupants; je rejette le multiculturalisme. Je pense que le Brexit a été causé, surtout, par la problématique de l’immigration . Je pense que la montée de l’extrême droite en France est reliée SURTOUT à l’immigration, aux zones de non droit, à l’état d’urgence depuis plus d’un an.
    Oui, les gens sont insécures suite aux déplacements d’usines et aux pertes d’emplois, chez les cols bleus, reliés à la robotisation et au numérique. Mais, on est ,en 2017, rendus à l’intelligence artificielle: dans peu de temps, des emplois de cols blancs disparaitront!
    Je ne suis pas un “hyper globaliste”, d’une part: je ne suis pas un isolationniste, d’autre part. Il faut trouver un juste milieu entre les 2 positions, mais ce n’est pas évident. Oui, à un Québec indépendant pouvant négocier des traités en son nom.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2017

    Selon les derniers sondages, Trump remonte à 50 % d'appui et, selon les sondages les plus favorables à 59% après l'embargo sur l'immigration. Bien sûr le Qatar et l'Arabie saoudite n'y sont pas, malheureusement. Car ils sont les plus coupables dans le financement et l'exportation du terrorisme, sans toutefois dépasser les États-Unis à ce chapitre.
    La récente prise de position belliqueuse contre l'iran et celle non moins étrange accusant la Russie pour les crimes de l'Ukraine contre le Donbas
    pourrait attirer des ennuis au nouveau président de la part de plusieurs de ses partisans qui ne souhaitent pas voir leur pays s'engager dans des guerres au seul bénéfice du complexe militaro-industriel. Ce que fit, mine de rien, le faux pacifiste Obama, menant des guerres ininterrompues pendant les huit ans de son mandat.
    On a pas fini de parler de Trump. Je réserve mon opinion sur l'ensemble de l'oeuvre, mais si j'ai des inquiétudes avec lui je n'en aurais pas moins avec la non moins agressive Hillary Clinton.
    Les États-Unis sont ce qu'ils sont. Ils se croient exceptionnels et c'est dangereux. Leur psychologie de confiance excessive leur fait courir de grands risques et fait courir de grands risques à toute l'humanité. Prions pour que les États-Unis ne détruisent pas le monde.

  • Claude Beaudet Répondre

    3 février 2017

    (erratum) Au 2e paragraphe vous devriez lire: «Si vous ne l’avez pas remarqué, M. Trump se ″peinture dans le coin″ et il n’est pas si éloigné le moment où les nations visées par ses attaques (commerciales et/ou verbales) , lui retourneront la pareille »
    Si le fou rire étreint certains blogueurs, sachant exactement dans quel film ce chef politique joue (je parle ici de Poutine), il faut faire une pause mentale. Saisissant la véritable mesure de ses visées ainsi que ses intentions sur l'échiquier politique:
    [https://www.youtube.com/watch?v=8_-DztFz-kQ ->https://www.youtube.com/watch?v=8_-DztFz-kQ]
    La suite...on la connait. Il riait bien dans sa barbe (bien qu'il n'en avait pas) ce dictateur; ne se contentant pas de reprendre sa chère Crimée, il a investi -en mentant et toujours en rigolant- l'est de l'Ukraine. Écrasant tout sur son passage. Abattant même un avion de civile qui n'avait rien à voir à tout cela.
    ...et si cela fait rire encore certains...ils doivent penser à cesser certaines habitudes dérangeantes afin de revenir à la réalité !
    Dansons sur les braises qui auront tôt fait de nous ...un repas. Vous connaissez la fable de la grenouille ?...attendons voir. Surtout bidonnons-nous pendant qu'un Trump monte la température ! [->https://fr.wikipedia.org/wiki/Fable_de_la_grenouille]

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2017

    Quel discours digne d'un désopilant roman feuilleton!
    Merci bien! Vous me faites rire!
    On en a bien besoin aujourd'hui!
    https://www.youtube.com/watch?v=eMSzGr_WGUk

    • Claude Beaudet Répondre

      26 septembre 2018

      Le rire l'arme qu'on dégaine quand on a rien d'autre à dire....