Merci à M. Jacques Noël pour son texte «La dictature royale»

Ottawa au Québec : aucune légitimité

Pour une doctrine indépendantiste plus ferme

Tribune libre

La semaine dernière, sur Vigile, j'ai lu avec grand plaisir un texte de Monsieur Jacques Noël, La dictature royale. Ce que ce texte a de remarquable, c'est que, comme en beaucoup d'autres de Monsieur Noël, on y trouve non seulement une critique de tous les travers du régime fédéral, mais aussi et surtout une négation radicale de sa légitimité même.
Monsieur Noël, quand vous jugez ainsi illégitime l'autorité d'Ottawa sur notre peuple, vous avez raison, mille fois raison, et peut-être plus encore que vous ne le pensez.
L'autorité d'Ottawa sur notre peuple n'a aucune, aucune, aucune espèce de légitimité. Elle n'en a jamais eu et elle n'en aura jamais.
Cette autorité d'Ottawa sur notre peuple découle directement d'une conquête militaire. Or, si le droit de conquête a déjà existé en droit international, il y a belle lurette que l'humanité civilisée l'a répudié. La force des armes assure la domination, certes, c'est là un fait aussi indéniable que brutal, mais elle ne confère aucun droit. Quiconque me collerait un fusil chargé sur la tempe obtiendrait sans doute mon obéissance, non parce qu'il y aurait droit, mais parce qu'il m'y forcerait, un point c'est tout.
La Conquête anglaise de 1759-1760 ne fut pas un événement démocratique, tous en conviendront, hormis, bien sûr, les dangereux bouffons du Suburban et leurs semblables. Nos ancêtres n'ont voté ni pour Wolfe ni pour Amherst, ni même pour le gentil Murray. Depuis la Conquête anglaise de 1760, notre peuple subit donc ce qu'il faut bien appeler une domination coloniale. Il est une victime du colonialisme, ce régime politique en vertu duquel un peuple impose ses lois et ses magistrats à un autre peuple.
Évidemment, les Anglais et les collabos à leur service rejettent cette vision de l'histoire. Ils prétendent que tout a changé par rapport à 1760. Si quelques-uns, parmi eux, admettent du bout des lèvres que les premières années du Régime anglais ne regorgèrent pas de démocratie, ils n'en font pas moins grand cas de certains droits qui ont fini par nous être accordés plus tard. Je parle ici des droits politiques de base (vote et éligibilité) et des droits civiques (liberté de conscience, d'expression, d'association, etc.).
«Regardez», nous disent-ils, «dans de véritables colonies, ces droits furent en général refusés aux populations conquises. Nous, ne vous les avons-nous pas généreusement accordés ? Vous avez tort», nous tancent-ils, «de nous accuser de colonialisme. Notre régime fédéral», concluent-ils, «n'est pas comparable au colonialisme, et c'est pourquoi», ajoute Stéphane Dion sans que presque personne n'ose le contredire, «vous ne pouvez vous réclamer du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, droit réservé exclusivement aux peuples soumis à une véritable domination coloniale».
Or, n'en déplaise à tous ces croquemitaines, la privation des droits politiques de base et des droits civiques n'est en rien une caractéristique fondamentale du colonialisme. Si presque tous les peuples colonisés ont effectivement été privés de ces droits avant leur accession à l'indépendance, c'est essentiellement parce qu'ils ont toujours été majoritaires face à des colonisateurs dont l'autorité reposait sur l'appui de métropoles plus ou moins lointaines sur le plan géographique. Leur accorder ces droits aurait donc équivalu ni plus ni moins à leur accorder l'indépendance.
Il en fut de même pour nous jusqu'au jour où notre mise en minorité apparut imminente, inéluctable et irréversible. Jusque-là, si nous eûmes, par exemple, le droit de vote et le droit d'éligibilité, nous savons que ce ne fut que pour la frime. De 1791 à 1840, nous n'élisions que nos représentants, pas nos gouvernants. Plus qu'une simple nuance, la distinction est de taille. Il a fallu notre annexion à un ensemble géopolitique compact et la certitude que nous y serions vite et à tout jamais minoritaires pour qu'enfin on daignât nous accorder le droit d'élire des députés susceptibles de devenir ministres au sein du gouvernement.
Voilà une concession que les Anglais pouvaient bien nous faire sans que cela ne troublât trop leur sommeil. Assurés de la majorité, ils savaient que leurs élus détiendraient pour toujours l'essentiel du pouvoir politique et que les nôtres n'auraient qu'à se soumettre, quitte, de temps en temps, à rouspéter un peu pour la galerie.
Sans doute le colonialisme semble-t-il moins brutal quand les conquis bénéficient des droits politiques de base et des droits civiques. Mais il s'agit toujours de colonialisme, ici aujourd'hui aussi bien que jadis dans le tiers monde. Car, si les conquis les obtiennent au prix de leur annexion à un ensemble géopolitique compact dans lequel ils se retrouvent minoritaires, alors ces droits-là, aussi appréciables soient-ils, ne modifient pas d'un iota leur statut politique, lequel demeure toujours celui d'un peuple colonisé et, en tant que tel, parfaitement habilité à se réclamer du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. CQFD.
Voilà, sauf erreur bien improbable, ce que pensaient, dans les années soixante, la plupart des premiers indépendantistes, aussi bien un Raoul Roy que les artisans de la revue Parti pris ou la plupart des dirigeants et des militants du RIN. Et c'est même ce que professait toujours, dans les années quatre-vingt-dix, un François-Albert Angers, ce grand patriote passablement étranger au conservatisme frileux auquel on a encore la très mauvaise habitude de l'associer.
Or, depuis une quarantaine d'années, le mouvement indépendantiste, pour son plus grand malheur, s'est écarté de cette voie. Il a renoncé à contester la légitimité même du régime fédéral et à en dénoncer le caractère colonialiste, préférant se limiter à une critique de ses dysfonctions. Ainsi nos porte-parole s'efforcent-ils, tout au plus, de démontrer que le gouvernement d'Ottawa est inefficace en ce sens qu'il sert mal nos intérêts. La belle affaire ! N'y a-t-il vraiment que cela à reprocher aux bandits qui, depuis deux siècles et demi, nous séquestrent dans notre propre maison ?
Ottawa nous gouverne-t-il bien ? À la limite, je dis bien à la limite, je m'en balance. De quel droit Ottawa nous gouverne-t-il ? Voilà, à mes yeux, la question la plus essentielle, celle qu'il importe de recommencer à poser sans cesse sur la place publique.
M'accusera-t-on ici d'abstraction ? On aurait bien tort. Dans tout conflit politique, rien n'importe davantage que la question de la légitimité. Souvenons-nous. Dès qu'elle apparut illégitime aux yeux d'une bonne partie de l'opinion publique, la cause des États-Unis au Vietnam était perdue. Pourquoi n'en irait-il pas de même de la cause non moins sale d'Ottawa au Québec ? Oh, je sais, la mauvaise conscience, fût-elle amplement justifiée, les héritiers de Wolfe et de Durham ne connaissent guère cela et en souffrent encore bien moins. Mais n'y sommes-nous pas un peu pour quelque chose dans la mesure où, au mépris de la simple vérité historique, nous les absolvons nous-mêmes de ce crime qu'est le colonialisme ?
Aujourd'hui, à la veille de 2012, combien d'indépendantistes sont-ils vraiment conscients de ce qu'a de foncièrement illégitime l'autorité d'Ottawa au Québec ? En comptant Robert Laplante de L'Action nationale et la petite bande du journal Le Québécois, dont Bernard Desgagné, l'auteur du plus puissant texte publié sur Vigile, deux pour cent, peut-être ? Cinq pour cent, au mieux ? Je dis que, si au moins un indépendantiste sur trois jugeait l'autorité d'Ottawa au Québec non seulement nocive mais aussi et surtout illégitime, alors le climat politique changerait du tout au tout et l'heure de l'indépendance sonnerait soudain si fort que même les plus sourds l'entendraient sans friture aucune !
C'est pourquoi, en conclusion, je vous dis merci, grand merci, Monsieur Noël, de nous convier, par vos textes, à renouer avec une critique radicale, vraiment radicale, de l'ordre fédéral.
Luc Potvin
Verdun


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2012

    Merci à vous, Monsieur François Tremblay, pour votre commentaire qui heurte de plein fouet mon incurable modestie.
    «Faire du bien au cerveau». Belle formule que celle-là ! Au fond, c'est là ce que j'ambitionne toujours, et rien d'autre, chaque fois que je scribouille un texte : «faire du bien au cerveau» de toutes celles et de tous ceux qui me font l'honneur de me lire.
    Les héritiers de Wolfe et de Durham ont vraiment fini par se convaincre qu'en nous accordant les droits politique de base (vote et éligibilité) et les croits civiques, ils se sont prémunis contre toute accusation de colonialisme. J'entendais récemment l'écrivain John Saul à Bazzo.tv sur Télé-Québec. La bonne conscience du bonhomme à l'égard de notre peuple était pour ainsi dire absolue, aussi absolue qu'incroyable. Pourtant, Saul n'est pas Richler.
    Mais le pire, et ceci explique sans doute en partie cela, c'est que les dirigeants du mouvement indépendantiste eux-mêmes ont adopté cette idée creuse selon laquelle aucun peuple bénéficiant des droits politiques de base et des droits civiques ne peut en même temps subir une domination coloniale. Du même coup, comme une bande d'enfants de choeur, ils obéissent à Stéphane Dion en s'interdisant de se réclamer du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Après s'être ainsi désarmés face à l'ennemi, de quel droit osent-ils reprocher au peuple ce qu'ils appellent son inconscience ?
    Puisse-t-il, de leur part à eux, ne s'agir vraiment que d'inconscience !
    Luc Potvin
    Verdun

  • Archives de Vigile Répondre

    3 janvier 2012

    Ottawa nous gouverne-t-il bien ? À la limite, je dis bien à la limite, je m’en balance. De quel droit Ottawa nous gouverne-t-il ? Voilà, à mes yeux, la question la plus essentielle, celle qu’il importe de recommencer à poser sans cesse sur la place publique. (extrait du texte de M. Luc Potvin).
    Enfin quelqu'un qui comprend la raison fondamentale de notre démarche de libération. La vraie question, elle est là. De quel droit Ottawa nous gouverne-t-il ? Votre explication est claire. Le choix à faire aussi. Pas d'ambiguité nul part. Ça fait du bien au cerveau. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2011

    Ne conviendrait-il pas, ici, de rendre crédit à ce propos, à Luc Archambault, qui base depuis des années sa pétition pour une coalition nationale sur cette illégitimité?
    "Le respect du principe premier de la démocratie rallie les démocrates québécois,es et commande l'effective primauté de la souveraineté du peuple. C'est cette souveraineté statutaire primordiale qui seule peut fonder un État légitime et valide sur le territoire national du peuple Souverain du Québec pour remplacer l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel qui n'a jamais obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise."

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2011

    La république de bananes royales, parlons-en
    Le CHEF D'ÉTAT? La Reine d'Angleterre. La vieille pincée de 5 pieds et deux dont on va fêter en grande pompe le 60e anniversaire de règne! Chaque Québécois, chaque jour de sa vie, se lève et doit traîner dans ses poches, à côté de ses bijoux de famille, l'effigie de la bonne femme. En multiples versions pour ajouter à l'insulte!
    Le SÉNAT qui approuve toutes les lois? 105 vieillards, choisis par le Premier ministre parmi les has-been du sport, des arts et de la politique.
    Méo, Donalda, Dryden et les autres. Y'a même nommé un illettré, une première mondiale!!
    Le PARLEMENT qui vote les lois? Dans la nouvelle Chambre des communes, 114 votes au Québec vont équivaloir à 100 votes dans le ROC. Six provinces et trois territoires sont scandaleusement sur-représentés. Douze comtés sont donnés à des non-citoyens!
    Le GOUVERNEMENT?
    A peine 5 députés sur 75. Élu par 16% des électeurs québécois qui ont été votés! Et 10% de la population québécoise éligible au vote! 9 personnes sur 10, que vous croisez dans la rue, n'ont pas voté pour lui (faites le test au party des Fêtes!)
    La CONSTITUTION? Une autre farce. Adoptée contre l'avis de l'Assemblée nationale du Québec en 1982. Idem pour la Charia Trudeau qui nous donne toutes les conneries du multiculturalisme en train de tibétiser Montréal. Le tout estampillé par la Cour Suprême, devenue une cour juive à 44% (les Juifs font 1% de la population canadienne)
    Ca, c'est ce qu'ils nous vendent comme le plus-meilleur-pays-du-monde. Un exemple, un phare pour l'humanité, envié de la Terre entière! La moitié de l'humanité ferait 50 jours en radeau pour vivre dans ce pays qu'ils disent.
    Deux cent mille le quittent chaque année. Y'en parlent pas!

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2011

    Ce matin, la lecture de deux textes sur Vigile m’ont réjoui. Quand j’ai lu le titre de M.luc Potvin faisant référence à celui de Jacques Noël, j’ai d’abord été lire celui de Jacques Noël, histoire de savoir de quoi on parle. Dans le mille! Ensuite les dires de Luc Potvin ont souligné et complété les précédents. C’est tout de même incroyable qu’il se trouve toujours quelqu’un qui défende l’indéfendable pour expliquer et excuser notre servitude (le commentaire d’Éric).
    Une chose n’a pas été mentionnée à ma connaissance et qui, même démontrerait avec éclat l’injustification de notre servitude politique. Le rapatriement de la constitution canadienne par le grand patriote canadian Pierre-Elliot Trudeau. Elle n’a pas été signée ni acceptée par le Québec, tous partis confondus. Donc, à moins que je ne fasse erreur, nous nous y soumettons VOLONTAIREMENT. Pourquoi acceptons-nous de faire charcuter nos lois par la cour suprême, par veulerie, par ignorance? C’est la cour suprême du Canada, pas du Québec car, en réalité, nous ne faisons pas, officiellement, partie du Canada donc, sa cour ne nous concerne pas, alors pourquoi y obéissons-nous? Il ya tout de même une limite à déambuler à genoux devant un maître qui n’a pas de légitimité!...on avance beaucoup plus vite debout, vous ne croyez pas? Quand j’entends le terme ‘’leaders souverainistes’’ ça me fait rigoler de dépit. En fait, il n’y aurait que J-M Aussant qui soit crédible mais il est manifestement durement boycotté par les médias, surtout Le Devoir et La Presse, pas meilleur l’un que l’autre. Ce sont des courroies de propagande de Power Corporation. C’est comme aller chez un concessionnaire automobile; on prend une Lada rouge ou une Lada bleue, en fait c’est la même chose, la même mécanique minable de base. Bref, si la population ne connaît pas M. Aussant, il est bien certain qu’il demeurera marginal. En autant que je sache, il concentre ses discours dans les universités, les écoles car c’est la jeunesse qui va le supporter, c’est elle qui va poser les bonnes questions. Ils sont allumés ces jeunes et ne s’encombrent pas de vieilles ‘’ma tantes’’ et de vieux ‘’mon oncles’’ politiciens tous plus menteurs les uns que les autres. Les PQ-Marois et les PLQ-Charest, ils n’en veulent plus, du pareil au même. Le souverainisme du PQ-Marois est risible. Dire qu'il y a encore du monde qui croit à ça. Je leur fait confiance à ces jeunes pour prendre conscience de la vacuité de programme et l’opportunisme de François Legault et de ses suppôts. Malheureusement, ce sont les gens moins instruits et plus vulnérables qui vont supporter cette lubie qui ne peut être que dévastatrice.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2011

    Le fédéral ne sert que les intérêts des riches (le provincial aussi il faut dire). Cet article de Jean-Marc Lord paru aujourd'hui dans le Nouvelliste en est une preuve de plus:
    La guignolée des riches

    Nous avons été nombreux à donner généreusement lors des différentes guignolées des dernières semaines. Plus de 500 000 $ ont été recueillis pour Le Noël du Pauvre, environ 165 000 $ pour la grande guignolée des médias et près de 45 000 $ pour la guignolée du centre de pédiatrie sociale de Trois-Rivières. Des centaines de bénévoles ont aussi mis la main à la pâte pour assurer la réussite de ces collectes de fonds servant à soulager une pauvreté, malheureusement de plus en plus visible.
    En cette période de guignolée, le premier ministre Harper ne voulait évidemment pas être en reste. En effet, le 1er janvier 2012, le taux de l'impôt des compagnies passe de 16,5 % à 15 %, ce qui paraît minime à première vue. Mais quand on sait que cette nouvelle baisse d'impôt pour les grandes compagnies leur fera économiser, ensemble, plus de 4 milliards $ par année, on comprend que les organisateurs des guignolées de la région se sentent jaloux. Ou peut-être même insultés?
    Car à la différence des guignolées traditionnelles, celle de monsieur Harper ne vise ni à soulager la pauvreté, ni à exprimer une quelconque solidarité. Cette guignolée nouveau genre ressemble plutôt à un cadeau pour bonifier les rendements des actionnaires et propriétaires des grandes compagnies. Et c'est là qu'on peut apprécier le grand sacrifice de monsieur Harper. Lui qui est prêt à se priver de 4 milliards $ de revenus chaque année, même si son gouvernement est aux prises avec un déficit de plusieurs milliards. C'est donc dire que pour financer cette baisse d'impôt... le Canada devra emprunter 4 milliards $ de plus tous les ans.
    Le Canada est déjà le pays où l'impôt des compagnies (fédéral et provincial combinés) est le plus bas des pays du G7. Pourquoi faudrait-il l'abaisser encore? Stephen Harper peut-il nous assurer que les 4 milliards $ économisés chaque année par les grandes compagnies seront utilisés pour créer de l'emploi au Canada plutôt que pour aller grossir des comptes en banque dans les paradis fiscaux? Au nom de quelle logique devrions-nous nous endetter davantage collectivement pour permettre à des grandes compagnies de faire plus de profits? Et pourquoi, somme toute, sommes-nous encore obligés de faire des guignolées pour soulager la pauvreté dans un pays aussi riche que le Canada?
    Il faudrait expliquer à monsieur Harper et à tous ceux qui pensent comme lui le véritable sens des mots partage et solidarité. Car une société qui oublie le sens de ces mots et qui se bâtit sur l'enrichissement d'une minorité au détriment de la majorité ne va nulle part... sinon dans un mur.
    Jean-Marc Lord
    Bécancour
    http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/opinions/201112/30/01-4481765-la-guignolee-des-riches.php