Le premier ministre Jean Charest promet de collaborer pleinement à l'enquête du juge Grenier sur Option Canada, même s'il lui faut livrer son témoignage en pleine campagne électorale.
«J'ai été invité à témoigner, comme on s'y attendait», a confirmé M. Charest, en point de presse à Trois-Rivières, où il était de passage vendredi au jour 3 de la campagne électorale.
Option Canada est ce groupe fédéraliste plus ou moins occulte qui aurait dépensé, en contravention à la loi électorale du Québec, 5,2 millions $ en activités politiques profédéralistes de toutes sortes dans les semaines précédant le référendum sur la souveraineté en 1995.
M. Charest, qui était vice-président du comité du Non à l'époque, affirme n'avoir jamais été mis au courant d'activités irrégulières ou de l'existence même d'Option Canada.
Le premier ministre a reçu un avis de convocation du juge Bernard Grenier l'automne dernier, mais aucune date de comparution ne figurait à la missive.
Comme le rapport d'enquête est attendu au plus tard le 31 mars, M. Charest risque de devoir livrer sa version des faits, à huis clos, avant le prochain scrutin, le 26 mars.
«On a dit que chez nous, tout le monde allait collaborer au travail du juge Grenier. Sans exception, les gens chez nous vont collaborer», a insisté M. Charest.
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