A deux mois de l’expiration de son mandat, le président sortant des Etats-Unis continue à revendiquer à cor et à cri les sanctions antirusses et l’élargissement de l’Otan.
Lors de son tout prochain déplacement à Athènes, le président des Etats-Unis Barack Obama exigera du premier ministre grec Alexis Tsipras de fermer les ports aux bâtiments de guerre russe, de voter en faveur de nouvelles sanctions contre la Russie et de renoncer au veto « illégitime » sur l'adhésion à l'Otan de l'ancienne République yougoslave de Macédoine, informe le site militaire.gr se spécialisant dans les questions politiques et militaires.
« Les objectifs de la visite surprise en Grèce du président sortant Barack Obama ont été fixés par Heritage Foundation, bastion des inspirateurs néoconservateurs belliqueux de la politique étrangère américaine basé à Washington et plateforme alimentant des postes ministériels », écrit le site se référant à un article de Luke Coffey et Daniel Cochis, deux auteurs appartenant à Heritage Foundation.
L'article du site militaire.gr énumère les trois buts majeurs de la visite de M. Obama en Grèce.
« Tout d'abord faire pression sur la Grèce afin qu'elle vote pour la reprise des sanctions européennes contre la Russie alors que la proposition sera mise au vote au sein de l'UE en décembre », relève l'article.
« Ensuite, exiger que la Grèce interdise l'entrée des ports grecs aux navires de guerre russes. Tant que la Crimée reste sous occupation illégale de la Russie et que cette dernière continue à soutenir le dictateur syrien (président de Syrie Bachar, ndlr) el-Assad, le président Obama doit faire comprendre que le soutien grec à la marine russe est tout à fait déplacé pour un allié de l'Otan. Il faut recommander aux Grecs de suivre le récent exemple de l'Espagne et d'annuler les prochaines visites de navires russes », poursuit l'auteur de l'article.
Enfin, Heritage Foundation réclame de soutenir la Macédoine.
L'article signale que la ténacité de la Grèce autour d'un conflit lié au nom de la république voisine menace la politique de porte ouverte de l'Otan.
Athènes tente d'obtenir le changement de nom de l'ex-république yougoslave pour qu'elle ne soit pas confondue avec la région grecque de Macédoine. C'est la raison pour laquelle le pays bloque l'adhésion de Skopje à l'UE et à l'Otan.
Le gouvernement grec espère obtenir, lors de la visite d'Obama des 15 et 16 novembre, le soutien des Etats-Unis concernant l'allègement de la dette extérieure du pays qui atteint environ 320 milliards d'euros.
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