Que font les Libéraux pour les «vraies affaires» ?

Notre appui aux ouvriers des Chantiers Davie

Le mouvement national peut aller plus loin

Tribune libre

Un processus d’apprentissage politique mutuel

La politique est une source d’apprentissage constant si elle est appuyée par de sérieuses enquêtes sur le terrain. Tout le monde qui s’y engage en fait un jour ou l’autre l’expérience que ce soit par le positif ou par des tentatives infructueuses. Est-ce qu’il faut nous en formaliser, laisser tomber au premier obstacle quand ses objectifs ne sont pas toujours atteints ? Cela impose en soi de tirer quelques leçons de ses expériences. Voici celles dont nous nous préoccupons depuis des mois.

Au parti communiste, notre projet est de mobiliser le mouvement national et syndical autour d’un enjeu fondamental pour les ouvriers des Chantiers Davie : le rapatriement du contrat du plus gros brise-glace jamais construit au Canada. Tout cela pour corriger une injustice profonde envers le Québec et les ouvriers des Chantiers à Lévis.
Au sein du mouvement national, nous avons eu quelques échos du Bloc québécois, de Québec solidaire, de «L’aut’journal», lié au SPQ-Libre, un groupe d’affinité de gauche au sein du Parti Québécois, et de Vigile, le site WEB nationaliste.
C’est sans doute au sein du Bloc que les ouvriers des Chantiers ont trouvé leur meilleur soutien. Il a à son crédit une intervention à la Chambre des communes pour interpeller les Conservateurs sur la question.

À Québec solidaire, on nous dit par courriel «ne pas vouloir laisser tomber les gars des Chantiers» après les avoir visités quelques fois ces dernières années.
Pendant tout l’été, notre analyse de la situation aux Chantiers est restée sur le site WEB de «L’aut’journal». On ne faisait pas mention du Parti communiste, mais il était clair que la cause des ouvriers lévisiens soulevait un grand intérêt.

Vigile, un site voué à la cause indépendantiste, a offert à ses lecteurs plusieurs de nos textes d’analyse sur le sujet.

Des questions, jusqu’ici anonymes, nous ont été aussi posées à propos du thème de «montrer les défaillances profondes du fédéralisme canadien» devant l’iniquité de traitement subie par la Québec.

Finalement voilà donc où nous en sommes après une enquête approfondie parmi les forces souverainistes. C’est à partir de là que nous souhaitons en apprendre davantage sur ce que chacun visera comme objectif devant cette injustice subie par les ouvriers. Comment pouvons-nous continuer de contribuer aux débats avec notre singularité politique ?

Nous avons beau avoir, selon nous, le plus beau projet, il ne sera effectif que s’il trouve écho et est repris par d’autres proches alliés des ouvriers de la CSN.
Quel discours, quels arguments ou quelles attitudes porteront le plus ? Le dernier mot revient assurément aux composantes du mouvement national qui se penchent tous sur le dossier avec le plus grand souci d’être d’abord utiles aux ouvriers eux-mêmes et à leur combat pour rendre leur travail moins précaire au Québec.

Pour notre part, nous continuons de nous interroger sur la manière dont les gens eux-mêmes reçoivent nos propositions. Politiquement parlant, nous souhaitons aussi questionner ceux sur qui reposent les décisions d’encourager l’emploi à Lévis, dans notre région et dans tout le Québec. Nous pensons aux Libéraux québécois qui ont promis de s’occuper des «vraies affaires» en constatant comme nous que ce qui rendait le plus justice aux travailleurs de Lévis, et qui mettrait à profit un équipement majeur de l’industrie maritime du Québec ou du fleuve Saint-Laurent, est tout juste sous notre nez.


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1 commentaire

  • Normand Bélair Répondre

    23 septembre 2014

    Une industrie maritime que seulement les Québécois peuvent mettre au travail, si il en avait les pouvoirs;
    Et l'oléoduc qui va passer sur le territoire québécois sans aucune opposition; comme une lettre à la poste.
    Que dire du Pont Champlain, propriété publique qui sera cédé à l'entreprise privée pour qu'on puisse payer pour un bien qui au départ nous appartenait.
    Ce qui me fait dire: Voilà quelques bonnes raisons d'avoir un Bloc à Ottawa.
    Mais où sont les citoyens dans tout ça?