NON à une femme Première Ministre NON au vote proportionnel

Tribune libre


Élection Colombie-Britannique, le 12 mai 2009,la province la plus «inn» du Canada,dit-on.
La majorité des électeurs a dit NON à la chef du NPD,Carole James pour être
Première Ministre.Une répétition du 8 décembre 2008 au Québec pour la chef du PQ,Pauline Marois.
Les libéraux ont été reportés au pouvoir,avec un chef pionnier de la taxe sur le carbone. La voix populaire du Parti vert a rétréci, et celle du NPD a augmenté. Malgré le fait que les écolos avaient une raison supplémentaire de voter avec un référendum sur la réforme du système électoral.
En 2005, les partisans du système proportionnel, le single transferable vote (STV), sont venus remarquablement près de la victoire. Ils ont lamentablement échoué cette fois.

Pourtant le chef libéral, M. Campbell a mené une campagne sexiste. M. Campbell a fait subir à Mme James ce que Stephen Harper a fait endurer à M. Dion en octobre dernier: il l'a enfermée dans un stéréotype.
Exemples ; «Mme James n'a pas beaucoup d'expérience en affaires, a-t-il dit. À l'évidence, elle ne comprend pas beaucoup les défis.» Puis, sous les feux de la rampe, pendant le débat des chefs, il a laissé glisser: «Madame James, vous devriez comprendre, c'est un grand job et il est difficile de comprendre ce job.» Bien des gens dans les médias ont jugé son commentaire «condescendant».

Et les libéraux sont au pouvoir,majoritaires.

Source ; Normand Spector,le Devoir,14 mai 2009


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2009

    Le système proportionnel de votes, une aberration politique
    Les électeurs de la Colombie Britannique ont bien compris le grand danger que couraient la cohésion et l’alternance au pouvoir par un seul parti, dû à la fragmentation de l’électorat qui aurait provoqué la multiplication des petits partis composés de différents groupes ethnopolitiques , car ceux-ci verraient tout simplement à veiller aux intérêts particuliers que procure un tel système d’élection des députés par le scrutin proportionnel des votes. Les pays ingouvernables (dits démocratiques) à travers le monde sont régis par ce système antidémocratique et antisocial. Espérons qu’au Québec l’on n’approuvera jamais une telle aberration politique ; la possibilité que les Canadiens français ont encore aujourd’hui pour arriver à conquérir leur pleine souveraineté deviendrait impossible avec un scrutin électoral semblable.
    JLP