Nicolas Marceau se range dans le camp de Jean-François Lisée

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Un signe des temps?

Le leader parlementaire péquiste Nicolas Marceau a annoncé jeudi qu’il se rallie à la campagne du candidat à la direction Jean-François Lisée.

À la veille de l’annonce du choix des militants, M. Marceau a quitté la neutralité imposée par ses fonctions afin d’appuyer M. Lisée.

« Jean-François est un homme d’idées, ouvert aux idées nouvelles, a-t-il dit. Il a un côté stratège que j’aime beaucoup. Il réfléchit, il anticipe ce que feront les autres partis. »

L’arrivée de M. Marceau dans le camp Lisée fait passer à six le nombre de ses appuis au sein du caucus, contre 14 pour Alexandre Cloutier, avec qui il est au coude à coude dans les derniers sondages.

M. Lisée a fait l’annonce de ce ralliement dans les jardins de l’Assemblée nationale, sous le regard attentif d’un représentant de l’équipe de campagne de M. Cloutier.

Le candidat a expliqué qu’il était clair depuis une semaine que M. Marceau allait lui donner son appui quand les travaux parlementaires seraient ajournés.

« Il m’a avisé il y a peut-être deux semaines qu’il était agréablement touché par ce qui se passait, a-t-il dit. La semaine dernière, on a commencé à avoir des discussions plus solides. »

Le calendrier parlementaire prévoit que les députés feront du travail en circonscription la semaine prochaine.

Liberté de parole

M. Marceau, ex-ministre des Finances du dernier gouvernement péquiste, a affirmé qu’il est demeuré neutre tout en exerçant ses fonctions.

« Le Salon bleu est fermé et de mon côté c’est mission accomplie et je retrouve ma liberté de parole, a-il dit. J’ai été neutre, j’ai agi de la façon la plus neutre qui soit. »

En juin, après avoir tenté en vain de promouvoir une nouvelle stratégie référendaire, M. Marceau avait annoncé qu’il ne serait pas candidat dans la course.

À cette occasion, il avait précisé qu’il appuierait le candidat qui porterait ses idées sur l’économie, l’indépendance, et qu’il ne ferait pas connaître son choix « à la dernière minute ».

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