Moscou refuse de tenir l’Iran à distance de la frontière de la Palestine occupée

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Israël fait chou-blanc


Le président russe, Vladimir Poutine, s’est opposé à la demande du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de tenir les forces iraniennes présentes en Syrie à distance de la frontière de la Palestine occupée.


Vladimir Poutine a rejeté la demande de Netanyahu pour s’assurer que les forces iraniennes déployées en Syrie ne seront pas autorisées à opérer à moins de 60 à 80 km de la frontière syrienne avec la Palestine occupée dans le plateau du Golan.


À en croire le journal israélien Haaretz, la Russie a rejeté la demande de Netanyahu, en ne s’engageant qu’à maintenir les forces iraniennes à 5 km de la frontière du plateau du Golan.


Cette demande de Tel-Aviv avait déjà été formulée pour la première fois au mois de juillet, mais les médias israéliens viennent de la révéler aujourd’hui, vendredi 15 septembre 2017.


Le régime israélien a beaucoup tenté, ces derniers mois, de faire reculer l’Iran de la Syrie et, tout en lançant une campagne de désinformation sur la présence iranienne en Syrie, il tente de monter la coalition américaine contre l’Iran.


Dans ce contexte, un expert des questions du Moyen-Orient qui donne des conseils à Moscou en matière de politique étrangère, Gevorg Mirzayan, cité par Sputnik, avait prétendu dans un article que lors de sa rencontre avec le président russe, le 9 mars dernier, Netanyahu lui avait demandé de diminuer l’influence iranienne dans la région.


Selon ce rapport, un accord avait déjà été signé entre Moscou et Tel-Aviv concernant la Syrie, en vertu duquel Israël aurait donné son aval au maintien au pouvoir de Bachar al-Assad à condition que la Russie lui donne la permission de bombarder les dépôts de bombes et de missiles de Damas, « dépôts où sont entreposées des bombes qu’Assad mettrait à la disposition du Hezbollah ».


Netanyahu aurait négocié afin de préparer le terrain au retrait de l’Iran et du Hezbollah libanais de la Syrie.


Le Premier ministre israélien réclame aussi des gages de la part de la Russie pour qu’elle reste impartiale en cas de crise militaire entre l’Iran et d’autres pays ou entités de la région, dont l’Arabie saoudite et Israël.



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