Ministère de la Vérité : Orwell l’avait imaginé, Macron l’a fait

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« La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force »

Ainsi, de par volonté du chef de l’Exécutif, la FRANCE – pays des Lumières et des Droits de l’Homme – dispose maintenant d’un Ministère de la vérité (« Miniver » selon la « Novlangue » imaginée par ORWELL dans 1984). La conduite du projet a été confié à madame NYSSEN (ministre de la Culture …) qui – lors de son audition par les commissions des affaires culturelles et des lois le 22.05.2018 à 16h30 dans le cadre de l’examen de la proposition de loi sur la lutte contre les fausses informations, une des priorités du Gouvernement – a déclaré qu’il s’agissait là d’un un enjeu démocratique important !


De toute évidence le concept « démocratie » est à géométrie variable, et rien ne permet de dire que le ministre de la Kulture (orthographe plus conforme à l’esprit du projet) sache très bien ce qu’est la « démocratie », surtout quand elle est « populaire » !

voir le projet de Loi :


A ce stade du projet gouvernemental, car c’est bien de cela dont il s’agit, et non pas d’une proposition de Loi. Ceci signifie très clairement que la liberté d’expression : une des conditions de la démocratie chère au Ministre de la Kulture, est fortement mise en cause puisque les Godillots seront tous là, sur ordre du Gouvernement, pour voter le projet ! Prenant en compte les propos tenus (tant dans au fond que dans leur forme) par les tenants de la censure, et se souvenant que le chemin est très court qui va de la liberté d’expression à la liberté de penser … Que « Rome prenne garde à la colère de ses légions » : les Français sont très attachés à leur LIBERTE !


Ainsi donc, malgré tout, la FRANCE va rejoindre le club des États totalitaires pratiquant la censure sur Internet et chez les citoyens par le biais du contrôle des communications privées ! voir sur « le nouveau site de l’Institut d’Histoire sociale » le document relatif au verrouillage d’internet par les États censeurs  » :


http://est-et-ouest.fr/reperes/180104.pdf


Cet événement fait remonter à la surface deux périodes particulièrement noires de l’Histoire du monde et de la France en particulier :

– celle de l’ère stalinienne, avec le « petit Père des peuples » et son  » Ministère à la sécurité gouvernementale » (KGB) en charge de la police politique. Il convient de se souvenir particulièrement des kamarades Iouri Andropov et Vladimir Krioutchkov;

– celle de l’ère socialiste nationale, avec le « petit caporal moustachu, peintre raté » et son Ministère du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande. Ne jamais oublier son sémillant ministre Joseph Goebbels.

Il ne fait guère de doute sur l’identité de notre Big Brother, qui dans 1984 : est le chef du « Parti », donc de l’État d’Océania; fait l’objet d’un culte de la personnalité; est omniprésent; surveille tous les citoyens, en tous lieux et tout le temps.


Dans 1984, cette surveillance effectuée par « Big Brother » était grandement facilitée par l’existence de « télécrans » (avec des moyens technologiques encore modestes à l’époque à laquelle ORWELL a écrit son roman : 1949) mis en place dans les domiciles privés. Il est évident que ces écrans n’étaient pas surveillés par Big Brother lui-même mais par des agents dévoués … Il n’y aura là aucune modification nécessaire pour le projet de « lutte contre les fausses informations », ce d’autant que la « kollaboration »… on a déjà donné !


En ce qui concerne la France, le travail de Big Brother sera grandement facilité et enrichi par le développement des technologies de l’information permettant dès à présent de faire que les « télécrans » soient totalement mobiles et en permanence actifs, puisque les « smartphones » sont maintenant quasiment greffés sur la peau de chaque citoyen. Et en la matière, on doit s’attendre à de nouveaux progrès qui découleront directement des projets issus du Secrétariat d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique !


Il n’est pas encore possible de préciser qui sera notre « Winston Smith » dont le travail consistait à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti (les paroles de cette chanson sont bien connues, seule la musique a changé…

Compte tenu de l’importance du poste, de nombreux candidats devraient déjà être sur les rangs : bonne place, la gamelle devrait y être bonne !


Il convient de mentionner que ce projet liberticide, illégitime dont les conséquences sont imprévisibles repose sur une variable floue par excellence : la vérité. Il est impossible de la définir d’une manière univoque (sens : qui n’est susceptible que d’une seule interprétation), puisqu’elle est plurivoque par essence. Et, vouloir donner une valeur à la vérité n’a aucun sens, qui plus est sortie de son ou de ses contextes.

Il n’y a jamais LA vérité, mais des vérités.


Vouloir définir la vérité d’une manière univoque et lui accoler une échelle de valeurs n’est pas de la folie (quoique … ) mais de la tromperie, de l’intoxication ! Il convient de mentionner que cette volonté de certains dirigeants français voulant imposer la vérité, leur vérité, par tous les moyens n’est probablement pas apparue par génération spontanée !


En effet, c’est au tout début de l’année 2014 que le projet PHEME (dont le nom est celui de la déesse grecque de la renommée) a vu le jour. Il se rapporte à : Computing Veracity – the Fourth Challenge of Big Data This project has received funding from the European Union’s Seventh Framework Programme for research, technological development and demonstration under grant agreement no 611233.

voir la présentation du projet :

https://www.pheme.eu/


Pour terminer, il convient de mentionner que notre vieux Pays, déjà malmené par les tenants du système islamique et ses collabos, et appauvri par « l’oubli » de ses Valeurs, n’avait pas besoin d’un nouveau moyen pour le mener à sa perte ! Nous avions déjà les différents gouvernements invisibles – au niveau national, au niveau européen et au niveau mondial – qui depuis des décennies assurent la manipulation consciente des

opinions et des habitudes des Français afin de diriger notre Pays.


Ces « chefs invisibles » qui prétendent nous gouverner parce qu’ils détiendraient une autorité naturelle, auraient des capacités exceptionnelles leur permettant d’élaborer les idées qui nous sont nécessaires n’ont de fait aucune représentativité … quelques centaines, voire quelques milliers sur plus de 67 millions d’habitants, ce sont ceux-là même qui veulent nous faire croire que la démocratie c’est eux ! Restez chez vous, rentrez chez vous !


Debout la France !


Colonel Jean-François Cerisier