Maxime Bernier, chef du Bloc québécois?

Allez, M. Bernier, quittez ce terreau fédéral hostile aux intérêts du Québec, faites valoir vos racines beauceronnes et rendez-vous au bout de vos convictions…la voie est libre!

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Tribune libre

C’est un secret de polichinelle qu’on ne peut reprocher à Maxime Bernier d’utiliser la langue de bois pour exprimer son opinion, sa dernière sortie en liste contre le multiculturalisme « extrême » en faisant foi.


Ce n’est pas la première fois que le Beauceron se met à dos les bonzes du Parti conservateur du Canada (PCC), en particulier son chef Andrew Scheer, sur des sujets délicats, notamment sa position sur la gestion de l’offre qui lui aurait coûté, aux dires de plusieurs observateurs, le poste de chef du PCC, étant même devancé par son adversaire dans son propre comté.


Toutefois, malgré ses positions souvent fort controversées, il n’est pas facile, voire impossible souvent, de lui demander de mettre de l’eau dans son vin, si bien qu’il se retrouve isolé dans son propre parti.


Mais jusqu’où Maxime Bernier est-il prêt à aller pour défendre ses idées sur le multiculturalisme débridé? Est-il prêt à rouvrir la Constitution pour que soit reconnue clairement la primauté des deux peuples fondateurs? Si tel est le cas et qu’il se sent prêt à renaître de son ancienne vie de souverainiste, une place laissée libre par le départ de Martine Ouellet l’attend comme chef du Bloc québécois.


Allez, M. Bernier, quittez ce terreau fédéral hostile aux intérêts du Québec, faites valoir vos racines beauceronnes et rendez-vous au bout de vos convictions…la voie est libre!


Note complémentaire (source: Wikipédia)


« À la fin des années 1990, Maxime Bernier est responsable des réformes réglementaires du secteur financier au sein du ministère des Finances alors dirigé par le péquiste et futur Premier ministre du Québec Bernard Landry. Selon ce dernier, Maxime Bernier affirmait alors être indépendantiste et il croit qu'il l'est toujours. M. Bernier confirme qu'il a flirté avec le Parti québécois à cause du rejet de l'Accord du Lac Meech et des politiques centralisatrices des gouvernements libéraux, mais dément avoir voté «Oui» lors du référendum de 1995. Il a également été attiré par les critiques de Landry sur l'égalisation et le soutien du libre-échange ».



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2030 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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