Notre Martine Ouellet nationale, occultée depuis des mois, subit une crise aiguë de bougeotte incontrôlable. Après deux tentatives infructueuses pour atteindre la chefferie du PQ, Mme Ouellet alimente sa réflexion, le cynisme également, pour diriger un parti mourant branché sur le respirateur artificiel qui se nomme le Bloc québécois.

Si elle est élue chef du Bloc, Martine pourra enfin monter sur son trône et distribuer religieusement enfin sa bénédiction «urbi et orbi» aux deux ou trois membres de ce parti qui a connu ses années de gloire jadis. Il se retrouve malheureusement dans l'angle mort du succès.

Par ailleurs, avouons-le franchement, Martine Ouellette n’aurait fait que porter un gilet de figurante lors de la récente course à la chefferie du PQ, sans plus. N'ayons pas peur des mots, elle n'a jamais été sérieusement dans le coup ; dans une course de chevaux nous dirions : a aussi couru… ! Beaucoup d’efforts mais bien peu de résultats et d’appui.

Avec une pointe d'ironie nous pouvons confirmer que notre Mme Ouellet reçoit de l'appui, comme jamais elle en a eu dans sa carrière, de la part de M. Lisée et d'autres députés péquistes pour faire le saut en politique fédérale. Ajoutons à tout ce beau monde les gens de la CAQ qui vont dans ce sens car, eux, ils visent la partielle. 

Pourtant Mme Ouellet, aux cicatrices du passé non effacées, avait sciemment avoué après la dernière course à la chefferie de son parti vouloir demeurer au sein du PQ. Que voulez-vous?

Tout le monde sait très bien que Mme Ouellet pourrait, si elle le voulait, aider davantage en faisant oeuvre utile au sein du PQ. Les récents sondages démontrent une belle remontée dans la confiance des gens et nul doute que Martine y trouverait son compte.

Malheureusement, lorsqu'une crise de bougeotte survient, Mme Ouellet se fait entorse en ne résistant pas. Vivement un vaccin et une boussole pour Martine qui s'égare!