Marois crée un Comité sur la souveraineté en vue d'un référendum

Élection Québec 2012

WOW - au boutte! les "conditions gagnantes" du vendeur de gaz, les "conditions morales" de Landry, le "référendum-dans-la-poche" de POPO!!! Pour n'importe qui, cette formule tombe sous le sens, c'est le bon sens, mais dans la bouche d'un leader péquiste, c'est une insulte, une astuce, vieille de 40 ans... car la passé montre que les actes ne suivent pas leurs paroles - bref, c'est facile de promettre un référendum qu'on ne préparera pas, donc qui ne se fera pas. Les élections, ça oui, on va les préparer... - Vigile
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Pauline Marois a dévoilé dimanche la composition d'un comité qui aura pour tâche d'actualiser près de 150 études sur la souveraineté du Québec, le tout dans une perspective de prise de pouvoir du Parti québécois (PQ) à l'occasion d'un probable scrutin provincial printanier.
Les douze membres de ce comité, dont les travaux ont débuté dimanche matin, devront également s'employer à réfléchir sur des stratégies visant à favoriser l'opinion référendaire au Québec, de façon à ouvrir la voie vers une troisième tentative de séparation d'avec le Canada. La chef péquiste a par ailleurs réitéré son intention, si son parti forme le prochain gouvernement, d'enclencher le processus référendaire une fois qu'une majorité de Québécois seront en faveur de la souveraineté.

Le Comité sur la souveraineté est composé de politiciens, d'artistes, d'intellectuels et d'autres acteurs importants de la société civile. On y retrouve entre autres l'acteur Emmanuel Bilodeau, l'auteur-compositeur-interprète Paul Piché, mais également l'ancienne dirigeante syndicale Claudette Carbonneau, le journaliste et essayiste Jean-François Lisée et la députée péquiste Véronique Hivon.

Le comité sera présidé par Mme Marois, et le chef bloquiste Daniel Paillé en assumera la vice-présidence. Aucun échéancier n'a été établi pour la durée de ses travaux.

Mme Marois a également profité de l'occasion pour s'en prendre à ses adversaires politiques libéraux et caquistes, affirmant que ni Jean Charest, ni François Legault n'étaient en mesure de défendre les intérêts du Québec face au gouvernement fédéral de Stephen Harper.


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