Mario Beaulieu devra polir son message, dit Léo Bureau-Blouin

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Pas trop quand même

Avec l'arrivée de Mario Beaulieu à la tête du Bloc québécois, la formation politique devra adoucir son message si elle souhaite s'attirer les faveurs des jeunes aux prochaines élections, selon Léo Bureau-Blouin.
L'ex-leader étudiant passé par les banquettes de l'Assemblée nationale sera élu demain - sans opposition - à la tête du Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ). En entrevue, il dit croire que les souverainistes doivent clarifier leur discours sur la question nationale et qu'il est donc d'accord avec le fond du message de Mario Beaulieu.
«Essentiellement, ce que dit Mario Beaulieu, c'est de remettre le discours souverainiste au coeur des formations souverainistes. J'adhère à ça», affirme M. Bureau-Blouin. Par contre, continue-t-il, «je n'adhère pas trop à la façon dont il l'amène».
Le jeune homme croit «qu'on peut mettre la souveraineté au coeur du discours sans projeter une attitude plus agressive ou plus guerrière».
«Remettre la souveraineté au coeur du discours tout en montrant des signes d'ouverture, tout en ne bousculant pas les gens non plus, dit-il, c'est ce sur quoi - à mon avis - le Bloc québécois va devoir travailler.
»
- Léo Bureau-Blouin

Depuis son entrée dans la course à la direction du Bloc québécois, Mario Beaulieu s'est fait reprocher son discours identitaire et nationaliste. Gilles Duceppe l'a lui-même tancé la fin de semaine dernière.
Un chef et une position simultanément
Le prochain président du CNJPQ s'inscrit aussi en faux contre la lettre ouverte de Louis Bernard, Louise Harel et Gérald Larose, qui suggérait de revoir le positionnement politique du Parti québécois (PQ) d'ici six mois, avant d'élire un chef.
Selon Léo Bureau-Blouin, ces deux réflexions - chef et positions - doivent se faire simultanément. «Je pense que tout ça va venir ensemble», réplique-t-il, soulignant que la personne choisie doit incarner la position qui aura été sélectionnée.
Lors de cette course à la direction, justement, les jeunes péquistes choisiront leur camp, promet Léo Bureau-Blouin.
«Le Comité national des jeunes devrait, à mon avis, prendre position», a-t-il exposé. L'organisation attendra toutefois de voir quelle vision défendront les candidats face à certains enjeux (souveraineté, environnement, etc.) avant de faire un choix.
Léo Bureau-Blouin est le seul candidat à avoir présenté sa candidature à la présidence du CNJPQ. Il a été défait dans la circonscription de Laval-des-Rapides aux dernières élections après avoir siégé à l'Assemblée nationale pendant le mandat du gouvernement Marois.
Il prépare un baccalauréat en droit à l'Université Laval.


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