Le PQ; fraude intellectuelle

Loi 101- seule et unique politique nationaliste du PQ

... en 18 ans de pouvoir... et adoptée à reculons par son chef...

Tribune libre


«...La principale difficulté de la géopolitique et de la stratégie d’ÉTAT vient du fait que cette discipline n’est ni littéraire, ni virtuelle, ni abstraite mais concrète et actuelle. Elle se base sur ce qui est FAIT, CE QUI EXISTE
DÉJÀ mais que très peu voient parce que leur esprit est
perdu dans l’abstrait et le virtuel. Il y a du travail à faire pour en sortir et c’est au niveau de l’enseignement qu’il faut commencer...» JRMS


***
M. Sauvé,

Et bien justement, avec tout mes respects, ce n'est ni une «abstraction», ni une «virtualité» d'affirmer que le Parti Québécois fut, est et sera encore (du moins, certainement sous la gouverne de Mme Marois et de sa garde rapprochée) une véritable imposture intellectuelle.

En supposant que l'État-Major de ce parti ait véritablement des ambitions souverainistes, ce qui est (pardonnez moi l'expression...), câlissement loin d'être sûr... encore faudrait-il qu'ils aient une vision «Nationaliste» des politiques à envisager sous un Québec souverain... ce qui est, (repardonnez moi encore l'expression...) encore câlissement moins certain, compte tenu de l'expérience passée comme simple gouvernement provincial... (la seule législation véritablement nationaliste sous sa gouverne fut la charte de la langue française... et qui fut pourtant adoptée de reculons par Lévesque... n'eut été des pressions de la base et de M. Laurin.

En appliquant vos axiomes dont celui qui dit que le passé est garant de l'avenir... et bien, je n'ai d'autre choix que de souhaiter la disparition pure et simple de ce parti d'hypocrites et de charmeurs de serpent. Il est minuit mois une et les nationalistes québécois souhaitant la souveraineté de l'État du Québec n'ont plus une seconde à perdre avec cette arnaque pseudo souverainiste... et nullement nationaliste. Certains ont compris, dont MM Curzi et Aussant, entre autres... Car à quoi bon militer, ou même, accorder sa confiance à un parti qui ne fait que vendre du rêve ?
Je l'affirme et le réaffirme, «les conditions gagnantes» pour lesquelles un Québec souverain au sein duquel «les Québécois» (je n'aime pas ce terme qui, en 2011, ne veut plus absolument rien dire outre le fait, pour un citoyen «Canadien», d'être domicilié dans la province de Québec...) pourront véritablement s'épanouir comme nation en adoptant des politiques à leurs attentes, et bien, passe inévitablement et en premier lieu par la disparition pure et simple du PQ.
Souhaitons ardemment qu'un véritable Ralliement National émerge sur la scène politique d'ici le prochain scrutin...



Sylvain Marcoux


Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Patrick Diotte Répondre

    3 août 2011

    On ne peut faire avancer les choses si on demeure dans l'émotion. Le PQ n'a jamais été un parti dictateur qui se permet d'agir comme bon lui semble... peut-être aurait-il eu avantage à l'être un peu plus à l'époque de René Lévesque. Toujours est-il que c'est surtout le peuple qui a ralenti la progression nationaliste et personne ne niera que le PQ a fait nombre d'erreurs qui sont facile à constater... après coup. Est-ce que seul le PQ a fait reculer le nationalisme, l'indépendantisme du moins ? La réponse est non! Que tous se regardent et arrêtent de canaliser leurs colère sur le PQ. Il est vrai qu'il ne peut qu'être le bouc-émissaire idéal, mais tout ça n'est que spectacle et étrangement, il favorise le clan adverse. Cette violente fougue anti-péquiste est en train de donner l'inespéré à nos adversaires politiques... ainsi que la possibilité d'en finir à jamais avec l'option démocratique de fonder notre pays. Je crois que cette position anti-péquiste est devenu résolument nuisible à l'indépendance, comme un espèce de fantasme qui nous empêche de voir la réalité et qui nous donne rendez-vous avec une désillusion désolante.
    Les responsables du gouffre dans lequel nous nous sommes replié n'est pas plus le PQ que les militants et que la population, et si nous réalisons la souveraineté politique du Québec, ce sera tous ceux-là, ensemble, qui en seront aussi responsable.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2011

    Sauf preuve du contraire ( et je l'attends !) la loi 101 fut la seule politique nationaliste courageuse, et elle est de taille, que prit le Parti québécois en 18 ans de pouvoir. Le reste ne fut que verbiage et provincialisme. Cette loi ne fut pas la cause d'un recul de l'indépendance. Elle constitua un objet de fierté, de rassemblement et de dépassement. Le recul se situe ailleurs. Il se loge dans le refus de défendre la lettre et l'esprit de cette loi envers et contre tous. Le pays que nous habitons est d'abord notre langue et le Parti québécois a malheureusement décidé de s'en exiler.
    Que ce parti qui nous a tous déçu et continue de le faire en paie le prix. Heureusement, tout n'est pas perdu car c'est à moins cinq que sonne enfin l'heure du renouveau.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2011

    L'anglicisation «des québécois» n'est pas dû ou n'as pas pour cause la réalité anglophone des 9 autres provinces de l'Amérique du nord britannique, mais bel et bien l'arrivée massive d'immigrants allophone souhaitant adopoter la langue anglaise. Tant qu'aux Canadien-français du Québec, et bien une très faible proportion d'entre-eux se tournent définitivement vers la langue anglaise tout en demeurant sur le territoire de la dite province.
    Malheureusement, je n'adhère pas à votre thèse qui affirme que l'adoption de la Charte de la langue française en 1977 fut un obstacle à l'adhésion de plus de 60 % de «Québécois» (je ne connais pas la proportion de canadien-français ayant voté non lors de référendum portant sur le mandat du gouvernement péquiste d'entamer des négociations visant au renouvellement de le fédération qui, advenant le cas où ces négociations auraient aboutit... auraient resoumit à la population québécoise ces résultats de négociation à un autre référendum...)
    Cependant, là où je verrais anguille sous roche... c'est l'hypothèse que Lèvesque anticipait fort probablement l'adoption future par le gouvernement libéralo-maçonnique fédéral d'une autre fameuse chartre ayant entre-autre pour objectif d'invalider ce type de Loi nationaliste que fut effectivement la Chartre de la loi française élaboré par mr Laurin et ses conseillers. N'oublions jamais que le grand ami à Lévesque, soit mr Morin, ministre des affaires inter-gouvernemental, entretenait des liens forts étroits avec les services de renseignement fédéraux...

  • Michel Guay Répondre

    2 août 2011

    Je ne suis pas du tout d'accord avec vos propos car à mon avis la loi 101 est la première cause qui fait que les Québecois n'ont pas votés pour l'indépendance . Et le but de la gérance provincialiste du PQ à toujours été une obligation et pas un choix avec le contrôle de seulement 50% des impôts et des pouvoirs
    La loi 101 fut et est encore une fausse sécurité laissant croire que la Nation québecoise peut vivre en français au Québec tout en restant une province dans le Canada unilingue anglais .
    L'anglicisation des Québecolis est passé depuis l'adoption de la loi 101 de 20% d'anglicisés à 40% .
    Subitement en très peu de temps les anglicisés passeront à l'unilingisme anglais comme ce fut le cas dans toutes les autres provinces .
    TÉTRAÈDRE