Lise Ravary prise en flagrant délit de « fake news »

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Les fausses nouvelles émanent également des médias de masse

La chroniqueuse du Journal de Montréal a reçu une plainte pour une information erronée sur l'attentat de Québec.


Voici la ou les sources de cet article : Conseil de presse, Journal de Montréal #1 et #2 Voici la source de la photo : CC0


La chroniqueuse Lise Ravary, du Journal de Montréal (JdM), a fait l'objet d'une plainte que le Conseil de presse a retenue à cause d'un article intitulé « Croire un tueur », publié dans les pages du Journal de Montréal (JdM) le 29 mars 2018.


Dans cet article, Mme Ravary avait abordé la question de l'attaque contre la mosquée de Québec du 29 janvier 2017, prétendant qu'elle avait été « la seule du genre en Occident ». Un lecteur, Benoît Tellier, avait déposé une plainte le 12 avril 2018 contre la chroniqueuse, dénonçant « la publication d'information inexacte et un manque de rigueur de raisonnement ».


D'autres attaques ont en effet eu lieu contre des mosquées en Occident ces dernières années, dont deux au Royaume-Uni, une en Suisse et une autre en Allemagne. Bien que la chroniqueuse n'ait pas été blâmée par le Conseil de presse, celui-ci a affirmé, dans sa décision, qu'il retenait, « à la majorité (6/7 membres), la plainte de Benoît Tellier contre la chroniqueuse Lise Ravary et le quotidien Le Journal de Montréal pour les griefs d'information inexacte et de manque de rigueur de raisonnement ».


Lise Ravary aurait pu recevoir également un blâme, n'eût été son mea culpa, pour une autre fausse nouvelle qu'elle a publiée dans le JdM en octobre. Dans une chronique intitulée « La gauche qui hait le Québec », la chroniqueuse avait mentionné que le drapeau de l'État islamique aurait été aperçu lors d'une manifestation à Montréal, ce qui était faux. Elle avait dû admettre son erreur dans un texte ultérieur.