Le système est gangrené

Lettre ouverte aux citoyens du Québec

À tous les élu(e)s du Québec

Tribune libre

En commandant à ses ministres de collecter 100 000 $/an/ministre le chef mafieux par excellence, le maître d'oeuvre de la collusion-corruption définissait son mode d'opération.
C'est un avocat, Jean Charest, qui agit comme Premier Ministre et Chef du PLQ et de la mafia libérale qui impose ses diktats.
Qui sont ceux et celles qui vont fournir à la caisse pour répondre à leurs ministres qui donnent des emplois, des contrats, des faveurs?
Tant la Sûreté du Québec, le SPVM, le SPVQ et tous les corps policiers ne pouvaient pas ne pas être au courant des façons de faire qui étaient commandées tant par les ministres que par le Premier Ministre. La responsabilité ministérielle existe-t-elle encore?
Le rôle des policiers était-il de tout laisser faire et ne rien dire parce que c'était commandé par le PM-PARRAIN de la mafia du Québec ?
Les policiers ont-ils fait leur travail correctement ? Qu'est-ce qui manquerait aux policiers pour exercer correctement leur mandat de gardien de la paix et de la sécurité publique? On laisserait les voleurs voler sans vergogne et ne rien faire, rien dire, rien changer ?
Les policiers savaient ce qui se passait mais ne voulaient pas intervenir. Quelle connivence pouvait-il exister pour perpétuer cette façon de faire et qu'aucune intervention aux niveaux des dirigeants de l'État ne pouvaient pas se faire comme au niveau de toute la classe civile de notre État ?
Alors, qui sont les coupables par association ? Il nous faut répondre à la question. Des policiers individuels et des policiers comme corps de polices sont dûment responsables du laiser-faire. Tous les citoyens ne sont-ils pas égaux devant la loi qu'ils fussent à la gouverne de l'État comme tout autre citoyen ordinaire ?
Les policiers étaient complices d'un mode de procéder qui était vicié dès la commande donnée par le Chef du Parti Libéral du Québec. Tous les entrepreneurs devaient répondre à des besoins de leurs «bienfaiteurs» qui donnaient des contrats et qui les payaient en dollars officiels.
Se sont installés administrativement des stratagèmes qui ne pouvaient que donner de bons résultats pour le Chef de la mafia, le parrain, le chef du parti libéral du Québec.
La responsabilité ministérielle d'un gouvernement se matérialise dans les faits.
Tant le ministre de la Justice, le ministre de la responsabilité civile, le ministre des travaux publics et tous les ministres confondus qui étaient les initiateurs de ces fraudes qui devaient s'opérer pour satisfaire à leurs besoins de servir le maître d'oeuvre ne sont pas sans savoir que c'était fondamentalement fautif que d'agir comme ils le faisaient.
Les éditorialistes ont-ils décrié ce système mis en place sous la gouverne du mafieux par excellence qui fournissait également en contrats de publicité pour leurs propres journaux, leurs propres médias, leurs propres patrons qui bénéficiaient des largesses des publicités pour mieux corrompre tout le système.
Les commentateurs serviles ne sont pas sans connaître l'existence du système mis en place dont ils auraient eux-mêmes été directement ou indirectement bénéficiaires et serviteurs de la bonne cause de leur Premier Ministre-PARRAIN mafieux.
Reste le payeur de taxes, --le citoyen-- à qui on vient chercher par déductions officielles sur leurs salaires les sommes d'argent qui permettent de donner des contrats aux divers entrepreneurs.
Ce citoyen, c'est le voteur, c'est celui qui décide qui il envoie aux contrôles de l'État du Québec.
Les LIBÉRAUX élus qui avaient les deux mains sur le volant de l'État du Québec ont volé, triché, manipulé toutes les spères de l'administration de notre État pour satisfaire à leurs besoins personnels commandés par un PARRAIN qui n'a eu aucun respect pour l'ensemble des citoyens qui avait le devoir et la responsabilité, par serment prêté, de servir.
Les éditorialistes, commentateurs, grandes gueules et autres des grands médias se faisaient-ils les porte-voix de ce parrain ?
On sait ce que l'on sait: le système est gangrené.
Comment le remettre sur le sens des responsabilités personnelles et collectives pour le rendre aux services de l'ensemble des citoyens du Pays qui est le nôtre ?
C'est le devoir des nouveaux élus qui se doivent d'assumer leurs responsabilités présentes et devant l'Histoire.
Robert Bertrand, citoyen
Ville de Québec


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2012

    Lettre ouverte aux citoyens du Quèbec,
    Pour répondre à votre interrogation, aux sujet du silences des policiers, il faut remonter le temps.
    À mon avis, La grève d'un jour en 1969. Et l'Entente secrète en 1972 sous le régne de Robert Bourassa. Le corps policier s'était entendu de ne plus faire la gréve, et en échnge leurs revendidation salariales syndicale, se devaient d'être souvmises par un abitre qui divisait la poire en deux.. Les policier demandaient 16 % le juge leur en accordait 8% et vous pouvez constater mes dire
    en voyant les salaires exorbitants des policiers
    roch gosselin

  • Francis Déry Répondre

    17 octobre 2012

    N'attaquez pas trop les policiers. Ils font du bon travail dans les limites imposées.
    Premier problème est la tête de la hiérarchie de la SQ nommée par le ministre de la Sécurité Publique. La tête est politique.
    Deuxième problème, les juges font souvent barrages dans les poursuites. Il faut de la preuve bien documentée et irréfutable. Les juges sont nommés par le ministre de la Justice. On a vu dans le cas de la ministre Kathleen Weil, qu'elle suivait les conseils de Jean Charest, et que celui-ci prenait des suggestions de l'entrepreneur Fava.

  • Robert Bertrand Répondre

    17 octobre 2012

    La société existe.
    Il y a plusieurs corps constitués qui ont des responsabilités diverses.
    Quand un système fait défaut à la tête, d'autres devraient intervenir.
    Par exemple: les policiers qui ont le devoir de voir ce qui fait défaut et d'amener ces gens vers le bon port. Ils ne l'ont pas fait. Pourquoi ?
    D'autres pouvaient intervenir tels les éditorialistes des grands journaux comme des radios ou télévisions.
    «ENQUÊTE» de Radio-Canada a fait un travail.
    Tout le monde ne serait que des lecteurs de nouvelles dans ces grands médias ? NON. Il y a les commentateurs, les «grandes gueules» Ont-ils dénoncé Charest qui commandait à ses ministres de collecter 100 000 $ par année?
    C'était connu depuis longtemps que les ministres collectaient un minimum de 100 000$/an. Un ministre avouait, en l'Assemblée nationale que LUI aidait des confrères et que LUI collectait bien davantage.
    La faute vient de là. LE VRAI COUPABLE ce ne sont pas les entrepreneurs qui voulaient gagner leurs vies mais c'est celui qui voulait des sommes d'argent pour sa CAISSE ÉLECTORALE en échange de contrats qui se devait d'être manipulé pour satisfaire le grand patron.
    Certaines années, le PLQ déclarait collecter pour sa caisse électorale 9 millions $. Nous sommes 8 millions de citoyens, c'est 1.00$ par citoyen juste pour les LIBÉRAUX de Charest la collusion-corruption.
    Entre nous, si le PLQ déclarait officiellement 9M$ est-ce en dehors de toutes sommes autres (enveloppes brunes et quoi d'autres)?
    On a appris que les ingénieurs ont reçu des sommes d'argent. On ne sait pas encore si ces sommes étaient pour eux ou pour satisfaire le PLQ de Charest?

    La Commission Charbonneau nous expose les façons de faire d'un entrepreneur.

    Sans doute, il ne dit pas tout mais il nous en dit assez pour voir que ce sont les partis politiques, du Maire Tremblay, du Maire Vaillancourt, du Parti Libéral du Québec qui seraient les grands bénéficiaires de ces sommes d'argent colectées pour le plus grand bien des LIBÉRAUX de Charest.
    Ces LIBÉRAUX qui parlent D'UNE VOIX. Ce ne sont pas des anges. Tous les ministres en fonction étaient conjointement responsable. (responsabilité ministérielle).
    Comme citoyen, on peut dire que nous avions comme responsables des voleurs, tricheurs, manipulateurs, magouillleurs de premier ordre.
    L'ordre venait du Chef du Parti qui nous servait de Premier Ministre.
    Ne s'est-il pas servi de l'État du Québec pour ses propres fins.
    Nixon a été trouvé coupable pour bien moins important que ça et toute sa carrière en a été chambardée. En plus, il a été obligé de démissionner.
    Il est important de poursuivre cet échange.
    La Commission Charbonneau nous éclaire.
    Restons alerte.
    Toutes les classes de notre société québécoise ont subie les conséquences et subissent les conséquences de personnes qui devaient SERVIR l'État du Québec.
    Constatons qu'ils se sont bien SERVIS de leurs fonctions pour servir en premier lieu leur parti politique.
    Comme les groupes criminalisés qui ont subi la force de la loi pour les exclure de la société, que nous reste-t-il à faire ?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Les libéraux se pètent les bretelles pour s'enorgueillir de la baisse des coûts de construction dans les contrats de voirie ect... au Ministère des transports du Québec et à la Ville de Montréal depuis le déclenchement de l'enquête Marteau. Comment les libéraux expliquent-ils que les dons à la caisse libérale ont fondu de moitié depuis 2010 si ce n'est que les Zambito et compagnie, les firmes d'ingénieur avec leurs prêtes-nom sont devenus plus prudents?
    Dons récoltés par le parti libéral du Québec
    2003 8 369 876$
    2004 8 848 021$
    2005 8 203 464$
    2006 8 351 270$
    2007 7 168 880$
    2008 9 269 112$
    2009 7 176 851$
    2010 4 916 788$
    2011 3 765 469$

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Vous m'enlevez les mots de la bouche.
    Par cette exigence de collecter des fonds énormes de la part des ministres, on les a placé devant une situation intenable: utiliser les collecteurs de fonds pour arriver à satisfaire cette exigence du 100 000$ ou bien renoncer. Tous ont donc embarquer dans ce système ou ont démissionné et tous étaient obligés de le faire ce qui revenait comme dans la mafia à commettre l'appareil d'État EN ENTIER dans la corruption. La loi du silence a donc été imposé naturellement. Admettre était pour ainsi dire perdre son poste de ministre.
    ON A OBLIGÉ TOUT LE GOUVERNEMENT(conseil des ministres) A FAIRE AFFAIRE AVEC DES GENS DE LA MAFIA POUR ARRIVER À L'OBJECTIF DU 100 000$.
    Je ne crois pas que cela s'est déjà vu au Québec de tout temps. LE gouvernement au complet sous l'emprise de ces escrocs pour satisfaire un objectif établi par ??????.

    Très intelligent comme système, personne n'était exclus donc la solidarité ministérielle s'établissait automatiquement. Tous devaient passer par des collecteurs de fonds libéraux corrompus pour être capable d'amasser autant d'argent. On les embarquait dans la magouille.
    QUi est le ou les responsables de cette mesure? Qui a mis cette politique en place dans le gouvernement directement car on parle de ministre et non de gens du parti libéral.
    C'est ça la question à 100 000$.

  • Carl Monty Répondre

    17 octobre 2012

    Vous avez tout à fait raison, mais JJC n'a que suivis ce qui existait déjà. On peu faire une chronologie d'évènement prouvant que le système est cangrèner depuis longtemps (commission Cliche entres-autres). Tant et aussi longtemps que le prolétariat ne réformeras pas lui-même le modèle de gouvernance économique,politique et sociétaire, on se diras à quand le prochain scandale?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Vous avez entièrement raison.Le seul qui nous a mis un peu
    sur la piste,c'est Marc Bellemare lorsque qu'il a parlé
    des enveloppes brunes du restaurant Michael Angelo à Québec.