Objet : Marie-Laurence Desgagné, Laïcité : la dissidence est une condition essentielle au débat // Le Devoir des 13-14 avril 2019
Je désire par la présente exprimer à l'auteure de ce texte tout à la fois mon plaisir et ma satisfaction. Citoyenne.
Constater - depuis l’antre même de « la bête » anti-québécoise que constitue McGill University, pourtant massivement alimentée jusqu’à la pléthore par les fonds publics de l’État québécois - qu’une jeune femme puisse avoir suffisamment chaud aux yeux pour plonger ses propres « maîtres d'école » dans ce que j’appellerai la trace carbone mentale de leurs contradictions, rigoureusement incompatibles avec une Justice authentique, aussi bien sur la Place publique que devant les Tribunaux, ne peut que réjouir tout citoyen véritablement préoccupé par la qualité de la vie démocratique au sein de la Cité.
En conséquence, et sans plus tarder, mademoiselle Marie-Laurence, un vieux monsieur bise l’extrémité de votre appendice nasal avec affection. Et reconnaissance.
Et tant pis, cela fait, pour les furieuses et les furieux totalitariens (la totale ou rien ! Hormis qu’il s’agisse de promouvoir le rien en tout) de la rectitude politique de notre temps. Qui ont hélas l’habitude d’oublier en permanence leur intelligence au vestiaire - notamment, mais point exclusivement, en UQÀM. Alliée objective de tous les instants, comme chacun sait, de sa soeurette sise Sherbrooke Street West in Montreal / Quebec.
Et qui pour le coup, au mieux, verront dans cet « acte d’amour » pédophilique un geste tout à la fois machiste et paternaliste, voire patriarcal (d’autant, qui plus est, que j’utilise allègrement - en dépit des normes auto-proclamées par ces désoeuvrés caporalistes de la pensée follement éprise des vestiaires en tous genres, non-genrés compris - ce vocable désormais maudit de : « Demoiselle »).
Sinon, au pire, une agression sexuelle en bonne et due forme.
Auquel cas la Canadian Mounted Police se fera un devoir, en vertu des sacro-saintes non-laïques règles juridiques sévissant en cette McGill University — tant aimées au surplus par ce Québécois honteux dénommé Charles Taylor, « grand » philosophe, dit-on (je partage avec lui une spécialité académique nommée « Hegel »), dont la critique rémanente de la Personnalité québécoise, à l'étonnement de tous, ne dépasse guère la puissance intellectuelle de l’adolescent-type de Hampstead —, d’envoyer derrière les barreaux un admirateur « fini » de Pierre Bourgault.
Admirateur de ses idées claires, de sa rigueur implacable, de sa vigueur sans défaillance. Et point de son nez. Bien entendu.
Cet homme, incidemment, qui désertait obstinément les vestiaires. Où l’on était peu susceptible, n’est-ce pas, de retrouver ses argumentaires. Ou son paquet de cigarettes.
On appelle cela un homme libre (hormis de la cigarette, il est vrai).
Une espèce que les totalitariens de ce monde - vérité intangible des ex-compagnons d’armes de sieur de La Palice - travaillent ferme à éradiquer de la surface de Planète.
Jean-Luc Gouin
Depuis Québec, à un jet de pierre de Sainte-Pétronille, ce 14 avril 2019
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