Les talibans de la laïcité

Tribune libre

Je ne suis pas pour la prière à l’hôtel de ville. Du moins, je m’en fiche comme de l’an quarante. Si quelqu’un veut être inspiré par le divin c’est son affaire. Et tant mieux si ça peut l’aider, ce qui hélas, ne semble pas être le cas pour le maire Jean Tremblay.
Je pose donc deux questions simples : 1) En quoi le fait de voir quelqu’un prier contrevient-il aux droits de certains? 2) Et qu’y a-t-il de si dérangeant dans cette action?
Pour moi, ce n’est pas comme si on obligeait tous le monde à se mettre à genoux, où à faire son signe de croix. Ou encore, si on foutait les femmes dehors de la salle du conseil sous le prétexte que leur place est dans les chaudrons et qu’elles doivent être à la maison pour s’occuper des enfants. Là nous aurions un vrai problème.
En fait, il ne s’agit que d’une simple prière. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat! Si cela m’ennuie tant que ça de voir quelqu’un parler à son Dieu durant deux minutes, je ne passerai pas ma vie à m’en faire pour si peu. Je vais regarder en l’air et penser à mes vieux péchés ou encore je lirai mes courriels sur mon Blackberry pendant ce temps et attendre ainsi le moment où l’on revient sur terre.
Non, mais sincèrement, je trouve ce débat tellement stérile que si j’étais un juge de la commission des droits de la personne je retournerais dare-dare tous ces gamins chez eux avec un bon coup de pied au cul et un bonnet d’âne sur la tête. Je ne peux pas croire que des tribunaux puissent perdre du temps sur de semblables broutilles.
Pas de doute! Pour moi si le maire Tremblay est un hurluberlu, ceux qui contestent son droit à la prière sont quant à eux des talibans de la laïcité. Il y a toujours bien des maudites limites à se faire mener en bateau par des extrémistes bon sang! Quand le jugement va-t-il être de retour dans cette société?


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