La porte ouverte au trafic des statistiques. Les statistiques sont un outil majeur dans la gouverne d’un état. Des fonds vont être attribués au développement social, économique et autres à partir des résultats de ces données. L’impact est important pour les citoyens.
Voici un résumé de l’article de la Presse Canadienne au sujet de la démission du Statisticien en chef de Statistique Canada.

Par. Heather Scoffield et Jennifer Ditchburn.
Le statisticien en chef du Canada a démissionné, mercredi soir, en réaction à la décision du gouvernement conservateur d’éliminer le questionnaire détaillé du recensement de la population canadienne… … Dans une première et dernière attaque contre la décision du gouvernement Harper, il y affirme notamment qu’un sondage à réponse volontaire, comme celui imposé, ne peut absolument pas remplacer un sondage obligatoire… … De passage au Québec, le chef du parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, a critiqué le gouvernement Harper pour ce qu’il a appelé « des pressions politiques et idéologiques sans précédent sur Statistique Canada ». « Si vous pensez que l’éducation est dispendieuse, essayez l’ignorance. Et ils essaient l’ignorance. C’est ridicule »,...

Ma conclusion
C’est bien la première fois que je lis une affirmation censée venant de Ignatieff. Chez nous, les libéraux sont passés maîtres dans le trafic du conditionnement des Québécois par l’ignorance. Son commentaire aurait été celui de Harper si Ignatieff avait été Premier Ministre du Canada. Le parti de Ignatieff « Libéral » a toujours été le pire fossoyeur des aspirations du Québec dans ce pays en particulier sous Trudeau. Ignatieff est un émule de Trudeau, le Québec n’a donc rien à attendre d’un tel individu si ce n’est de mettre l’emphase sur la destruction de notre identité Québécoise en cours.
Revenons à nos statistiques : Quelle est la meilleure façon d’obtenir les réponses qu’on souhaite d’un sondage si ce n’est de contrôler les questions et qui sera le volontaire autorisé à le remplir. Le Canada est une dictature qui pose les questions en fonction des réponses qu’il souhaite obtenir, les "accommodements raisonnables" au Québec en sont un bel exemple. Ces réponses sont toujours dirigées afin de favoriser les intérêts financiers des multinationales, principaux bailleurs de fonds des parties politiques. Tout comme aux États-Unis c’est le lobbysme qui se substitut à la démocratie lorsque les citoyens décrochent et ne se préoccupent plus de ses intérêts. Ce phénomène est majeur au Québec, un président d’Alcan, se sachant en conflits d’intérêts contre les citoyens, négocie en notre nom un traité dont la conséquence à moyen terme deviendra militaire par l’expropriation par l’état fédéral des citoyens qui ont développés les territoires. L’entreprise et ses filiales prennent ainsi le contrôle effectif de nos ressources et de nos actifs avec l’appui de l’état.
En se cachant de la vérité et en refusant de réagir dans la dignité, nous, Québécois, sommes intellectuellement sous développés et ne méritons pas les efforts d’éducation qu’on a reçus de nos pères par la révolution tranquille. Il m’apparaît évident que la formule du parti élu devrait-être remplacée par un nouveau genre de gestionnaire de l’état dont les ministres, y compris le Premier, seraient élus par un conseil de tous les élus et non pas nommés par le leader du parti élu.
L’idéal serait la fin de la partisanerie via peut-être une formule de vote en fonction de candidats indépendants. Dans mes textes, vous en trouverez un qui traite spécifiquement du "Contrôle de l’information", http://saglacweb.com. Les statistiques devraient demeurer libre du contrôle de l’état. Dans la vie de tout citoyen il y a une obligation qui appartient à tous, c’est celle de produire annuellement son rapport d’impôt. Selon moi, dû à leur importance, les statistiques pourraient-être intégrées en annexe obligatoire à remplir par le citoyen produisant un rapport d’impôt. La formulation des questions doit demeurer indépendante de l’état.
On assiste présentement à l’échelle de l’Amérique, à la mise en place d’un système de contrôle et de conditionnement psychologique des citoyens en fonction des intérêts de la machine de l’état et non de ceux des citoyens. On conditionne le citoyen à renoncer à son pouvoir de contrôle en lui laissant croire que la démocratie c’est l’état et à s’abandonner aux conséquences des décisions de l’état même si les décisions prises par l’état vont détruire la liberté des citoyens comme c’est le cas dans l’approche commune.
Merci d’être là.
Jean-Pierre Plourde. http://saglacweb.blogspot.com