Le monde des communications est en constante mutation, sa rapidité bat au rythme des nouveautés technologiques. Les plates-formes changent comme les saisons. En bout de ligne, les décideurs s'adaptent en adhérant aux changements, les clients suivent par besoin. Les journaux imprimés n'auront pas d'autre choix que de passer à la version électronique; cela est indéniable. Pour l'heure, la protection des emplois dans la salle de rédaction, le type de plate-forme, la réception du public et les coûts engendrés par ce nouveau produit sont autant de questions que de défis à relever.
Par contre, je regrette le fait que Le Soleil, comme les autres journaux de Gesca en province, ne devient qu'un onglet dans La Presse+. Cela est très réducteur. Mais qu'elle manière de balayer machiavéliquement ces médias avec ses employés et clients sous le tapis. Par ce geste inquiétant, Gesca affiche une farouche et sourde indifférence aux gens dans les régions. Pourquoi ne pas les reconnaître distinctement et séparément comme ceci: Le Soleil+, Le Droit+, La Tribune+, Le Nouvelliste+ etc. Pourquoi nous obliger à subir les indésirables nouvelles du type «Montréal local»? Dans cette optique, c'est de la «montréalisation» forcée de mauvais aloi; un véritable boulet aux pieds. Je le prends comme de l'infantilisation et un manque de respect face aux lecteurs en province qui, malgré le prix de leurs efforts, ne peuvent, semble-t-il, décider par eux-mêmes de leurs choix et besoins. Cela donne le vertige.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Hugo Girard Répondre
26 mai 2014Tant mieux si leurs torchons est moins disponible en région. Hourra!