Les « Bizard-reries » de Claude Blanchet (2)

Les proximités dangereuses

Avons-nous le luxe de prendre un tel risque ?

Chronique de Richard Le Hir

Texte mis en ligne sur Vigile le 12 janvier 2012, et retiré le 13 janvier 2012, à la suite d'une menace de mise en demeure pour diffamation, de la part de Me Stephan H. Trihey - Heenan Blaikie, proc. de Claude Blanchet.
Bernard Frappier 13 janvier 2012


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2012

    Quelqu'un me dit qu'on peut lire ce qui suit dans les premières pages de l'auto-biographie de Pauline Marois (2008).
    Extrait-résumé:
    " Quelques mois après notre mariage, Claude fut embauché chez Power Corporation.(...) Cette compagnie venait d'acquérir Campeau Corporation et son propriétaire (Paul Desmarais) offrit à Claude de le représenter en tant qu'assistant du Président, Robert Campeau à Ottawa.(...)
    Je pus toutefois aller le rejoindre lorsque j'obtins le mandat de travailler avec des groupes communautaires qui combattaient avec acharnement le grand projet de développement d'édifices administratifs du gouvernement fédéral mis en oeuvre par le premier ministre P.E. Trudeau, Desmais (sic), Campeau et mon mari, Claude, sans tenir compte des besoins et conditions de logement de la population.
    Nous nous sommes installées Claude et moi à Ottawa dans un logement meublé que nous louions de Campeau Corporation (Desmarais-Power Corp). C'était la première fois que nous avions de beaux meubles.(...)
    Je travaillais je jour pour aider les québécois délogés (par la destruction des quartiers résidentiels centenaires au centre de Hull pour faire place aux édifices fédéraux) et le soir je retournais à Ottawa rejoindre mon mari et ses riches associés discuter de leur oeuvre à Hull (au Québec) dans les grands hôtels d'Ottawa.
    La revendicatrice que j'étais affrontait chaque jour le développeur capitaliste immobilier qu'il était devenu.
    Je le mis au défit de s'engager socialement, ce qu'il accepta de faire par amour.
    J'en fut très heureuse.
    C'est ainsi que pendant que mon mari et ses associés poursuivaient la destruction de Hull, Claude et moi utilisions nos temps libres à la mise sur pied d'une petite télé communautaire afin d'assurer aux délogés une meilleure information que celle qu'ils recevaient des médias tous soumis au fédéral. Ce fut la Télévision Coopérative de l'Outaouais (CTVO).
    Claude m'accompagna à la réunion d'ouverture de cet organisme qui rassemblait contestataires, idéalistes et progressistes. Il en ressorti président! "
    .
    .
    .
    Je précise que je n'ai pas lu ce livre de Mme Marois.
    Je peux tolérer que Blanchet ait travaillé pour Power corp il y a 25-30 ans (?)
    il faudrait savoir ce qu'il y faisait.
    Mais j'ignorais que Power corp. avait été "propriétaire" de la compagnie de Robert Campeau. (?)
    Cela apparaît en effet comme des relations troublantes pour le couple Blanchet-Marois.
    Un peu plus anecdotiquement, je trouve curieux la désinvolture apparente de Mme Marois à raconter que "son mari et ses associés détruisait Hull".
    Mais je pense qu'on aurait tort d'en conclure "c'est ça le Parti Québécois".
    "Ça" (ce qui précède) c'est Mme Marois, et en fait même pas, c'est le mari de Mme Marois.
    Je ne dis pas ça pour excuser qui que ce soit, mais pour faire la part des choses.
    Et justement, le fait que Marois ait eu tellement de problèmes à imposer son leadership pourrait porter à croire que ce n'est PAS "ça", le PQ.
    Cet argument est honnête intellectuellement.
    Quoiqu'il en soit si l'évidence apparaît un jour que Marois est elle aussi un autre pantin de Desmarais, ça sera le clou sur le cercueil de la politique québécoise et il faudra alors une VRAIE révolution, pas juste des carrés rouges.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2012

    On utilise un canon pour écraser une mouche.
    Ceux d'en face sont drôlement 'sensible' au dévoilement de certain faits.
    'Touchy' dirait les anglais.
    Que l'opposition utilise les services d'un cabinet d'avocats
    "fédéraliste" parle beaucoup...
    Ni plus ni moins que Heenan Blaikie, celui de Pierre Elliot Trudeau...
    Cela rend songeur,qui s'assemble se ressemble.
    La vitesse a laquelle la mise en demeure a été formulé,(Une journée!) semble indiquer que Vigile est sous observation.
    C'est pas de la paranoïa mais de l’évidence.
    Denis Landry

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    Messieurs Frappier et Le Hir,
    Je vous remercie pour la publication de ce texte révélateur. Maintenant retiré, doit-on comprendre qu'une menace de mise en demeure pour diffamation de la part de Me Stephan H. Trihey (Heenan Blaikie, proc. de Claude Blanchet) ajoute à la pertinence du texte ? Je crois que la question se pose surtout à cause de ce qui pourrait ressortir d'une recherche approfondie découlant des FAITS énoncés.
    Quant à dame Marois, nous savons que son chien est mort depuis l'histoire rocambolesque du stade "Régis Labeaume". Du moins, c'est sûrement ce que Claude Blanchet souhaite maintenant, sachant qu'un chat pourrait sortir du sac.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    ou est le texte il à disparue depuis que j'en ai fait la lecture ce matin ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012


    Elle ne se rendra pas au pouvoir on le sais tous et elle aussi le sais très bien... Pourquoi elle tient notre pays en otage comme ça?? On croirait quasiment qu'elle "couche" avec les fédéralistes... Je ne sais pas si c'est juste moi qui vois la situation comme ça mais des "conditions gagnantes" aussi favorables que celles qu'on a présentement on en a jamais eu!
    Si le P.Q ne se décrotte pas les yeux rapidement on va passer à côté encore une fois, et cette fois ci ça sera fatal car il ne restera plus rien, on se fait déposséder à vitesse grand V!!!

  • @ Richard Le Hir Répondre

    13 janvier 2012

    Réponse @ "Kraffe Dinnair",
    Quel courage ! Vous vous pensez bien drôle avec votre pseudonyme et vos citations de Pierre Desproges, M. "Kraft Dinner". Tiens, vous me faites penser à quelqu'un... Quand on veut se cacher, on a l'intelligence de ne pas laisser autant de pistes.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    M. Rancourt,
    Au lieu de trouver "déplorable" que M. LeHir fasse ce genre de texte, me semble que vous devriez avoir au moins l'honnêteté intellectuelle de prendre connaissance des faits évoqués, de les analyser correctement et de tirer vos conclusions. C'est comme cela qu'on se forme une opinion éclairée. Si vous le faites pas, ce que vous dites n'est vraiment pas de nature à nourrir le débat.
    A Kraffe Dinnair
    Ce que vous citez concerne la rumeur et ne s'applique pas au texte de LeHir qui ne se tapit pas dans l'ombre mais énonce publiquement et à visage découvert tout simplement une série de faits qui méritent un examen et une analyse serrée afin d'en tirer une conclusion dans un sens ou dans l'autre. C'est normalement comme cela qu'une personne intelligente et renseignée procède.
    Il y a dans ce texte des faits bruts qui sont énoncés. Il s'agit alors de vérifier attentivement si l'assemblage de ces faits bruts peuvent constituer un tout cohérent sur lequel on peut se faire une opinion.
    Si par partisanerie aveugle, vous refusez de faire cet exercice, vous versez dans la paresse intellectuelle et vous ne rendez pas service à la vérité.
    Enfin, ce n'est pas parce qu'on est souverainiste qu'on ne peut pas regarder ce qui se passe dans notre propre cour.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    M.Le hir fait tout un travail. Il est objectif et cela nous permet de voir les deux sens de la politique au Québe.
    De plus, quand tu es au commande d'un partie politique qui veut te mener à un pays, tu te dois, comme chef, d'inspirer une confiance, à toute épreuve, si tu veux que le peuple soit derrière toi. Ainsi, comme on peut le voir l'intérêt personel est bien plus la priorité dans le couple. Quand cela a été le temps de voter la retraite de son mari, elle a sûrement travailler plus fort que de dénoncer ce qui se passe avec le vol des régimes de pensions privés. Par chance que Michel Chartrand est mort, parcequ'il y en aurait plusieurs qui se feraient brasser la cage. Le plus près du peuple est Hamir kadir, les pures laines se font rares
    Continuer M.Le Hir, c'est par la vérité que notre cancer national de la corruption et la magouille va se purifier. Et celà, ne peut pas être mauvais pour personne, et encore moins, pour le peuple.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2012

    Il y a beaucoup de militants qui ont sur le coeur
    la pension à vie donnée par le P.Q.Pour les simples
    citoyens et citoyennes c'est la toilette à $300,000.
    dont ils se souviennent.Pour moi,c'est la loi 204
    pour appuyer les dérapages du dictateur Labeaume.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2012

    @ Y R
    Ben là! Suffit de lire sont Nota Bene final: préférons-nous nous mettre la tête dans l'autruche?

  • Grarlam Répondre

    12 janvier 2012

    Le couple Marois Blanchet a toujours paru un couple amoureux et très uni. Il serait surprenant que madame Marois n'ait pas été au courant des relations de M.Blanchet.
    M Blanchet n'a surement pas le profil d'un humble souverainiste qui fait sa petite part pour atteindre le rêve collectif proposé par René Lévesque, et promu par le chanteur Raymond Lévesque pendant un temps jusqu'à ce qu'il découvre qu'il y avait toujours des smats qui profitaient de la situation.
    Parait-il que le plus gros scandale qui est arrivé au gouvernement fut quand M Blanchet s'est vu octroyé une prime de départ de 300,000 dollars par la SGF et une pension à vie de 80,000$ par année pendant que Pauline était son boss au ministère des finances.
    Je suis sur que vous nous avez montré que la pointe de l'iceberg.
    Je ne comprends pas qu'un citoyen comme M Rancourt ne veuille pas savoir qui cotoient nos élus.
    Je crois que lors de la commission Charbonneau, on en verra des mures et des pas mures.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2012

    Il faut se souvenir de cette phrase de Pierre Desproges:« La rumeur,c'est le glaive merdeux souillé de germes épidermiques que brandissent dans l'ombre les impuissants honteux.Elle se profile à peine au sortir des égouts pour vomir ses miasmes poisseux aux brouillards crépusculaires des hivers bronchiteux »

  • Yves Rancourt Répondre

    12 janvier 2012

    Monsieur Le Hir,
    Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous vous acharnez ainsi sur madame Marois dont la carrière politique ne tient plus qu'à un fil. En fait, vous agissez exactement comme cette presse fédéraliste hostile qui n'a pas cessé de mettre en évidence et de grossir démesurément ses moindres erreurs depuis qu'on prédisait au PQ en 2010 quelque 80 comtés aux prochaines élections.
    Je ne suis pas membre du PQ ni un fan inconditionnel de madame Marois mais je trouve déplorable et indigne de s'acharner ainsi sur ce parti et sa chef.