Les pétrolières sont coincées, disent des groupes environnementaux

Sans nouveaux oléoducs, l’industrie ne pourra pas développer les sables bitumineux comme elle le souhaite, écrit Oil Change International

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Et c'est très bien comme ça !

Quoi qu’en disent certains joueurs de l’industrie pétrolière, les projets de pipelines prévus au Canada sont d’abord et avant tout conçus pour faciliter l’expansion des sables bitumineux. C’est ce qui se dégage d’une nouvelle étude publiée mardi par l’organisme américain Oil Change International, en collaboration avec Équiterre.

Selon les travaux de recherche menés par Oil Change International, le réseau de pipelines actuellement en fonction au Canada est occupé à 89 % de sa capacité maximale. Mais comme la production pétrolière doit normalement continuer de croître au pays au cours des prochaines années, le réseau de transport par tuyaux pourrait être saturé aussi tôt qu’en 2017.

Les prévisions de l’Association canadienne des producteurs pétroliers indiquent en effet que la production quotidienne issue des sables bitumineux albertains doit atteindre trois millions de barils par jour en 2020, contre 1,9 million en 2013. Et si tout se passe bien pour l’industrie des énergies fossiles, le Canada pourrait produire 5,2 millions de barils de brut tirés des sables bitumineux en 2030.

Il n’est donc pas surprenant, selon les résultats de l’étude « Garder sous terre : un terme à la croissance des sables bitumineux », que l’industrie plaide fermement en faveur des projets de pipelines en développement. « Un développement plus important du secteur des sables bitumineux peut difficilement se réaliser sans une augmentation importante de la capacité de transport par pipeline », a souligné mardi le porte-parole d’Équiterre, Steven Guilbeault.
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