Les nouveaux racistes

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« Ce multiculturalisme n’est qu’une forme de racisme déguisé. »

Ainsi, comme l’écrivait ma femme, Sophie Durocher, lundi dernier, Montréal aura bientôt une murale rendant hommage à Alanis Obomsawin, une réalisatrice autochtone qui a produit plusieurs films pour l’ONF.


Mais l’appel d’offres de l’organisme qui s’occupe de cette murale spécifie bien clairement : « Ce concours s’adresse exclusivement aux artistes professionnels autochtones canadiens. »


Bref, si tu es un Blanc de souche, un Noir ou un Asiatique, ne prends même pas la peine d’envoyer ton CV, tu seras disqualifié sur la base de ton origine ethnique...


POUR BLANCS SEULEMENT


Dans le quartier Rosemont, tout près de la mythique adresse 6760 St-Vallier rendue célèbre par la chanson Tous les palmiers, on peut voir une belle murale du peintre Jérôme Poirier rendant hommage au groupe Beau Dommage.


Vous imaginez le tollé si on avait exigé que cette murale soit peinte par un artiste québécois de souche ?


La nouvelle aurait fait le tour du monde, et le Québec passerait pour un repaire de néonazis...


Mais exclure les artistes non autochtones d’un concours d’art public destiné à rendre hommage à une réalisatrice autochtone, ça, ça passe comme du beurre dans la poêle.


Pourquoi ?


Ce n’est pas parce que vous êtes un Autochtone que vous connaissez l’œuvre d’Alanis Obomsawin ! Et ce n’est pas parce que vous n’êtes pas un Autochtone que vous ne la connaissez pas !


Quel cinéaste québécois a fait le mieux connaître les Premières Nations du Québec au public international ?


Arthur Lamothe. Un Français qui a immigré au Québec en 1953.


Aujourd’hui, s’il était vivant, Arthur Lamothe (qui a remporté des prix prestigieux à travers le monde et réalisé une douzaine de films sur les peuples des Premières Nations) ne pourrait faire des films sur les peuples autochtones, car il n’est pas autochtone !


Aucun organisme subventionnaire (ni le Conseil des Arts, ni Téléfilm, ni l’ONF) ne financerait son projet !


C’est stupide.


Stupide et raciste.


ÉRIGER DES MURS


Vous voulez jouer ce jeu-là ? Parfait !


Spike Lee, le réalisateur du film culte Do The Right Thing, vient de sortir une comédie grinçante sur le racisme aux États-Unis, Black Klansman.


J’aurais bien aimé vous en parler.


Mais je ne peux pas, car je suis Blanc, et que ça prend un Noir pour parler « intelligemment » du « vécu » des Noirs.


J’ai seulement le droit de parler de ma communauté.


Donc, à partir de maintenant, je ne parlerai que d’œuvres créées par des Québécois blancs de souche.


Débile ? Oui, tout à fait.


Mais c’est vers quoi nous mène cette idéologie imbécile.


Pendant ce temps, on ne cesse de démoniser Donald Trump, car il veut construire un mur entre les États-Unis et le Mexique.


Mais c’est exactement ce que fait la gauche multiculturelle : ériger des murs autour des cultures !


Enfermer les individus dans des enclaves ethniques et raciales !


Ça prend un Noir pour mettre en scène un spectacle sur les Noirs, une Amérindienne pour rendre hommage à une Amérindienne, un chef chinois pour faire de la bouffe chinoise, etc.


Chacun dans son enclos, et surtout, n’en sors pas !


Je le répète : ce multiculturalisme n’est qu’une forme de racisme déguisé.


Que nous devons combattre bec et ongles