1 000 villes québécoises ne ressemblent pas à Montréal

Les Montréalais ont-ils une vision faussée de l'identité québécoise?

50% des Montréalais ne sont jamais sortis de leur ville pour le constater

Tribune libre


Nos amis Montréalais francophones ont malheureusement une vision faussée de la population québécoise. Le cosmopolitisme de leur ville les induit en erreur, les amenant à croire que c'est ça le Québec, c'est-à-dire une moitié formée d'anglos y vivant à l'anglo-saxonne, d'étrangers y vivant à l'ethnique et de moins en moins de natifs refoulés en périphérie.

Et qui plus est, les sondages révèlent que la moitié des Montréalais ne sont jamais sortis de leur ville, ce qui leur donne une vision fortement biaisée de la véritable identité culturelle québécoise. Pour eux, ce qu'ils vivent au quotidien est une espèce de soupane envahissante, un mélange babélique de langues, d'ethnies, de présence tiersmondiste, d'anglais langue de communication courante qui cherche à gagner du terrain, d'adhésion de cette moitié étrangère à toutes les formes de la culture anglo-saxonne ou ethnique, de minorisation des leurs. Montréal se referme de plus en plus sur elle-même sous le couvert d'être une ville ouverte sur le monde.
J'ai été parmi les tout premiers à dépeindre ce triste portrait qui défigure le Québec il y a 5 ans. À l'époque, les aveuglés volontaires niais niaient la chose: "mais non, mais non, tout va très bien et de mieux en mieux. C'est de votre faute; vous êtes trop fermés à l'autre, votre ami et allié".


Mais le vrai visage du Québec est ailleurs, partout ailleurs dans le reste de la province, dans des centaines de villes et villages, mais les Montréalais n'en connaissent à peu près rien. Ce triste constat contribue à leur vision fataliste quant à la préservation de ce que nous sommes en tant que peuple naturellement soudé, les amenant à croire erronément que la partie est perdue d'avance et qu'il faut accepter passivement ce processus d'altérisation de la nation.

L'invitation que je leur fais est de sortir de leur pauvre île à la dérive et d'aller à la rencontre de leur peuple qui les plaint et qui ne demande qu'à les aider à récupérer leur espace vital. Là vous y verrez le vrai bon monde de chez nous, avec toutes nos belles caractéristiques qui nous rendent uniques au monde. Plus de 1 000 villes et villages hospitaliers vous attendent pour vous redonner le goût d'un Québec à notre image, fier de son identité culturelle.

Le Québec aux Québécois, Montréal inclus!

Réjean Labrie, de Québec

Données statistiques sur les 1 000 villes et villages du Québec: http://www.rond-point.qc.ca/rond-point/villes/statistiques.html

Sur cette identité culturelle qui est la nôtre: http://www.vigile.net/Etre-Quebecois-une-question-d

Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie826 articles

  • 1 430 244

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2013

    Il y a juste un petit problème avec votre affirmation. Je vis à Montréal depuis plus de trente ans et le réseau sociale que j'y ai développé est à majorité formé de néo-montréalais qui viennent de toutes les régions du Québec. Et chaque année, un nouveau flot "d'immigrants" viennent rejoindre les rangs, des jeunes pour la plupart.
    D'autre part, c'est connu, le premier réflexe d'un Montréalais qui réussit est de quitter Montréal, céder sa place. Comme je le mentionnais sur un autre forum à quelqu'un qui semblait prendre un malin plaisir à rabaisser les Montréalais, chaque fois que vous insulter un Montréalais, faites bien attention car ce pourrait être votre cousin, votre nièce voire votre p'tit frère venu tenter sa chance.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    24 février 2013

    Et alors, 100 % des Québécois ont-ils mis les pieds à Montréal ?

  • Alain Maronani Répondre

    23 février 2013

    "leur pauvre île à la dérive..."
    Le docteur Jacques Ferron, un auteur souverainiste célèbre, déclaré « Éminence de la Grande Corne du parti Rhinocéros » avait déjà proposé de rattacher l'île Jésus à l'île de Montréal...
    lui il était drôle...et cultivé.
    C'est vrai Montréal et sa banlieue sont un enfer insupportable, c'est pour cette raison que la concentration urbaine, se poursuit, l'envie de souffrir...

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2013

    M. Labrie,
    J'aimerais bien avoir une preuve de ce que vous affirmez :
    "Et qui plus est, les sondages révèlent que la moitié des Montréalais ne sont jamais sortis de leur ville,"---
    Vraiment ? J'aurais bien aimé voir un seul de ces sondages.
    "mais les Montréalais n’en connaissent à peu près rien" ---
    Une preuve de ça ?
    Franchement, votre texte est un ramassis de préjugés, d'affirmations non-prouvées dans un couvert de condescendance primaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2013

    Termote avait vu tellementjuste
    "De 63 p. cent en 1986, les francophones descendront en dessous de 50 p. cent en 2021 sur les îles de Montréal et Jésus..."
    "De 9.2 p. cent en 1986, les allophones devraient compter pour 20 p. cent de la population dans la grande région de Montréal, dans une trentaine d'années, selon le scénario le plus plausible par l'auteur."
    "Pour l'ensemble de la population, le professeur Termotte prédit un rythme de croissance stable du nombre de Québécois, qui devrait attendre (sic) 8,4 millions en 2021, selon les chiffres les plus optimistes. Un scénario plus probable prévoit 8.2 millions de Québécois en 2021 et 7,6 millions en 2006."
    La Presse, Denis Lessard, 30-3-94

  • Serge Jean Répondre

    22 février 2013

    On peut voir et constater que les fusions artificielles sont le pire ennemi du peuple. Le pays aux mille nids de guêpes doit rester intact; en région c'est la première chose à protéger et à défendre.
    Jean