Les libéraux préparent la transition

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Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

(QUÉBEC) L'approche des élections pousse les partis à préparer le lendemain. Dans le camp libéral, on a déjà choisi le responsable du «comité de transition», l'ancien premier ministre Daniel Johnson. Un poste névralgique qui orientera les premières décisions d'un éventuel gouvernement Couillard.
Dans l'entourage du chef libéral, on confirme du bout des lèvres ce choix, car former trop rapidement un comité de transition peut paraître présomptueux. M. Johnson s'était très rapidement porté volontaire pour coordonner l'organisation des élections - il est quotidiennement à la permanence du PLQ, indique-t-on. Difficile de dire si le comité s'est déjà réuni.
Le camp libéral, en matière d'orientations, a déjà eu des contacts fréquents avec un autre acteur, André Dicaire. Sous-ministre à la Santé et secrétaire du Conseil du Trésor à l'époque de Robert Bourassa, il avait été nommé secrétaire général du gouvernement Charest dès 2003, ce qui en faisait le patron de tous les fonctionnaires.
Un autre membre du comité est Jean-Louis Dufresne, chef de cabinet de Philippe Couillard. Le conseiller économique Philippe Dubuisson, qui a été chef de cabinet aux Finances, devrait se joindre au groupe.
Si les libéraux remportent les élections, il est acquis qu'un nouveau budget sera bientôt déposé. La taille du Conseil des ministres dépendra directement du résultat des élections. Un gouvernement minoritaire, hypothèse devenue peu probable, chambarderait les plans.
En 2003, c'est l'ancien ministre libéral Raymond Garneau qui avait dirigé le comité de transition, où on retrouvait Michel Crête, l'ancien patron de Loto-Québec qui allait devenir brièvement le chef de cabinet de Jean Charest.
Pour le PQ, la transition serait plus simple - un cabinet est déjà formé, le secrétaire général est déjà choisi, Jean Saint-Gelais. Il faisait partie du comité de transition formé par Mme Marois quelques semaines avant les élections de 2012. Les autres étaient Martine Tremblay, longtemps sous-ministre sous les régimes péquistes, et Guy Morneau, haut fonctionnaire du Conseil exécutif devenu plus tard président de la Régie des rentes.


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