Les tribulations de La Presse en Québec

Les lecteurs ne suivent plus son équipe éditoriale

La Charte de la laïcité agit comme un formidable révélateur

La Presse prend ses lecteurs pour des imbéciles. Il semblerait qu’ils commencent à s’en rendre compte

À quelques reprises dans ces colonnes au cours des dernières années, j’ai exprimé le sentiment que les pages éditoriales de La Presse ne reflétaient pas l’opinion de ses propres lecteurs. Encore ces derniers jours j’écrivais ce qui suit dans un article intitulé
Derrière le débat sur la Charte, l’enjeu véritable... l’immigration !
Chez Gesca, on a bien tenté de nous faire croire au cours des ans que les interventions de la direction dans les orientations politiques de leurs journaux se limitaient à l’éditorial, mais tout observateur attentif de la scène politique québécoise depuis le milieu des années 1960 a depuis longtemps compris que l’entreprise prenait tous les moyens à sa disposition pour promouvoir son agenda politique fédéraliste et multiculturaliste, que ce soit dans ses éditoriaux, dans son choix de chroniqueurs, dans sa sélection des informations, dans sa sélection des opinions à publier, dans les titres et la mise en page, et jusque dans le choix des photos pour avantager certaines personnes ou nuire à d’autres, selon la thèse qu’ils favorisent.
À force de se retrouver à contre-courant du sentiment populaire francophone, les journaux de Power vont perdre à la fois du lectorat et de l’influence. Le fait qu’ils publient en langue française les prive de l’avantage du PLQ qui peut compter sur une base anglo/allo pour se perpétuer. Un jour sans doute pas très lointain, on apprendra que Bell, dans un souci de convergence pour maximiser le rendement de ses investissements dans les médias, souhaite acquérir Gesca.

Vous avez bien lu ? « À force de se retrouver à contre-courant du sentiment populaire francophone, les journaux de Power vont perdre à la fois du lectorat et de l’influence. »
Et bien, je ne croyais pas si bien dire ! Vendredi dernier, La Presse publiait au bas de sa page éditoriale (A-12) les résultats de son sondage maison sur « La question du jour » précédent,
Question du 2014-01-09
Selon Yves Michaud, avec la Charte des valeurs, les employés de la fonction publique qui refuseront d'enlever leurs signes religieux n'auront qu'à aller «dans un pays où c'est toléré». Êtes-vous d'accord ?

À la question posée, 62 % des répondants se sont déclarés d’accord avec Yves Michaud, et 38 % ont répondus « Non ». La Presse indique dans ses archives sur la question du jour que le nombre de votes s’élevait à 17 475, ce qui constitue un échantillon assez large pour être considéré très représentatif.
Précisons tout de suite que ce ne sont pas n’importe quels votants. Ce sont des lecteurs de La Presse ! Autrement dit, après quatre mois de propagande éditoriale incessante et intensive, assénée par ces « lumières » que sont André Pratte, Alain Dubuc, Vincent Marissal et Lysiane Gagnon, où encore Patrick Lagacé, « cette obscure clarté qui tombe des étoiles », pour ne nommer que celles qui « flashent » le plus sans briller pour autant, le lectorat de La Presse n’est non seulement pas convaincu des vertus de « la tolérance carpette façon maison », mais pousse même l’outrecuidance à endosser sans la moindre vergogne, et de façon presque jouissive si la proportion des opinions favorables en constitue la moindre indication, les propos de ce « Bonhomme Sept Heures » et mange-immigrant notoire (comme d’autres sont réputés être des mange-canayens) qu’est Yves Michaud. C’est à vous dégoûter d’offrir de la confiture à de tels cochons !
Voilà donc La Presse désavouée par ceux-là même à qui elle s’adresse... Sur un enjeu auquel sa direction attache une telle importance, ce n’est pas une mince affaire. C’est même une claque en pleine face ! Yves Michaud parlerait d’un « camouflet », mais si je connais bien son vocabulaire, je ne partage pas toutes ses élégances « Vieille France ».
Pourtant, Yves Michaud n’a fait qu’exprimer en ses mots un principe anglo-saxon bien connu : In Rome, do as the Romans do. À Rome, faites comme les Romains. Sous-entendu : «Et si vous n’êtes pas contents, allez vous faire pendre ailleurs. »
Il n'y a pas là de quoi fouetter un chat, sauf à vouloir absolument intenter à Yves Michaud un nouveau procès en sorcellerie. Les ayatollahs ne sont pas nécessairement du bord que croit La Presse.
Poussons maintenant la réflexion encore un peu plus loin. Montréal, ce n’est pas le Québec. Alors, s’il avait fallu que La Presse mène son sondage à l’échelle du Québec, quel aurait été le résultat ? Pas besoin d’être très futé pour comprendre que la proportion des deux tiers favorable à l’opinion d’Yves Michaud aurait été encore plus grande.
Et puis, le lectorat de La Presse, ce n’est même pas Montréal, c’est une petite partie de Montréal. Il y a aussi le Montréal du Journal de Montréal...
Il est donc évident qu’au fil des années, l’équipe éditoriale de La Presse a perdu tout contact avec la réalité de son propre terrain, tout en s’imaginant incarner celle du Québec tout entier. À force de se lire et de voir sa vision relayée par les Radio-Canada de ce monde, elle a fini par croire à sa propre salade et s’imaginer qu’elle avait vocation universelle, urbi et orbi, comme le Pape.
C’est également le cas de toute notre élite qui enregistre elle aussi claque après claque depuis deux ans, sans que non seulement on n’en voit pas le bout, mais qu’on ait même tout lieu de croire que le pire est encore à venir. Tout ce beau monde est à ce point intoxiqué par les vapeurs du sentiment de sa propre importance et de sa toute-puissance qu’il ne voit même pas les lézardes s’élargir sous ses pieds. Durs lendemains en perspective !
Le débat en cours sur la Charte a pour effet de braquer la lumière sur ces dérives, de la même façon que la Commission Charbonneau sur les rapports incestueux entre l’industrie de la construction et le financement politique, avec des résultats semblables. Faut-il s’en surprendre, il s’agit souvent du même monde.
Ce débat, tout comme celui qui se déroule en France en ce moment, nous révèle également que la prétention de nos élites à la diversité multiculturelle ne sert qu’à cacher « le rejet de la culture enracinée », pour reprendre les termes d’une observation très fine d’un collaborateur régulier du site Boulevard Voltaire, parue hier.
Au Québec, la culture enracinée, c’est celle que nous avons héritée des colons de la Nouvelle-France, reconnus formellement comme « les habitants » par la couronne britannique dans l’Acte de Québec de 1774. Cette culture est enracinée profondément au Québec partout ailleurs que dans l’Ouest de Montréal, et le territoire du Québec en porte la marque profonde.
Pourquoi la rejeter ? Essentiellement pour la remplacer par une idéologie fumeuse de gouvernance mondiale qui repose entièrement sur le concept de la supériorité des élites sur le peuple, donc sur l’inutilité de s’embarrasser de la démocratie, et qui s’applique à briser tous les liens collectifs entre les individus, y compris les liens familiaux, pour les assujettir plus facilement à sa dictature. J’exagère ? Hélas, même pas.
Encore ce matin dans La Presse, Denis Lessard fait un « scoop » avec le mémoire du Barreau qui ne devait être entendu qu’en février. À la lecture de son article, on devine tout de suite qu’il lui a été remis par des mains complaisantes proches de l’Idée fédérale, un organisme sans but lucratif à vocation « éducative », présidé « comme par hasard » par le rédacteur en chef de La Presse, André Pratte.
Ce mémoire taille prétendument « la Charte en pièces » en utilisant les mêmes arguments que ceux de Me Jacques Frémont, le nouveau président du Tribunal des droits de la personne et de la jeunesse qui s’était précipité l’automne dernier pour livrer une opinion que personne ne lui avait demandé sur un texte qu’on ne connaissait encore même pas.
Ce sont également les arguments de Me Sébastien Grammond, doyen de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa ( ! ) et cosignataire d’un mémoire de soixante professeurs d’université contre la Charte, auquel Le Devoir a accordé une attention inexplicable autrement que par une complaisance partisane, le jour même où il rapportait les propos de Me Roger Tassé, l’ancien sous-ministre fédéral de la justice et auteur de la Charte fédérale des droits, et selon qui les interdictions envisagées par la Charte de la laïcité du gouvernement Marois sont tout à fait raisonnables.
S’ils n’ont pas la paternité rédactionnelle du mémoire du Barreau, on trouve partout les traces de leur paternité intellectuelle C’est d’autant plus surprenant et mal venu qu’une juriste de premier plan et aussi peu suspecte de partisanerie politique que l’ex-juge à la Cour suprême Claire L’Heureux Dubé a donné son appui à la démarche du gouvernement Marois dans ce dossier.
En après-midi aujourd’hui, on apprenait que le mémoire du Barreau avait été coulé sans son consentement, et que l’article de La Presse n’en reflétait pas le contenu .
Mais le plus grave, c’est que ces mémoires, celui du Barreau y compris, reposent sur un à priori qu’aucun gouvernement du Québec n’a jamais accepté, celui de la légitimité de la Constitution de 1982. Et c’est là qu’on découvre que l’intention exprimée par Philippe Couillard de signer la Constitution de 1982 n’était qu’une stratégie pour enchaîner à jamais le Québec dans un Canada multiculturel où il finirait par se dissoudre. La réalisation du rêve de Durham ! On peut dire ce qu’on veut, mais il faut reconnaître que certains ont de la suite dans les idées.
On peut certainement le comprendre de la part des Canadiens-anglais, mais beaucoup moins de la part de gens qui se prétendent Québécois. Sans doute ne l’ont-ils jamais été et sont-ils demeurés dans le fond des Canadiens-français, prêts à subir tous les affronts comme celui que leur fait aujourd’hui le gouvernement fédéral en se défilant encore une fois devant son obligation constitutionnelle de bilinguisme, et en enfreignant ce faisant le principe fondamental de l'égalité de tous devant la loi.
Un des effets de la Constitution de 1982 auquel personne ne s’est jamais arrêté, c’est que cette distinction qu’on faisait entre Canadiens anglais et Canadiens français n’existe plus. C’est l’effet de l’addition du multiculturalisme comme valeur canadienne et de la constitutionnalisation du bilinguisme. Il n’y a plus que des Canadiens.
Tout a été fait pour faire du Québec une province comme les autres, et des Québécois des Canadiens comme les autres. Comme concept dans le cadre de la Constitution de 1982, la « société distincte » était morte avant même d’avoir existé.
Pour en revenir au cas de La Presse, on découvre donc, dans ces derniers développements comme dans d’autres qui les ont précédés, la façon dont La Presse et les fédéralistes tentent de manipuler l’opinion publique, en cachant des faits, en salissant des réputations comme celle d’Yves Michaud, en représentant faussement la position d’une institution aussi établie que le Barreau aux dires même de la bâtonnière du Québec, et en diabolisant la conduite du gouvernement péquiste, pour la convaincre de l’inacceptabilité de la Charte de la laïcité alors que la chose est loin d’être avérée même sous le régime de la Charte fédérale des droits et libertés, comme en témoignent les appuis de l’ex-juge Claire L’Heureux Dubé et de Me Roger Tassé, deux éminents juristes à la compétence établie et aux états de service autrement plus impressionnants que ceux de Mes Frémont et Grammond, et qu’on ne peut certainement pas soupçonner d’être vendus à l’idéologie fumeuse évoquée plus haut.
La Presse prend ses lecteurs pour des imbéciles. Il semblerait qu’ils commencent à s’en rendre compte.


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2014

    Est-ce un scandale ? Misère comme dirait l'autre...
    Je vous signale que l'agence de certification située dans une mosquée de la rue Jean-Talon est contrôlée par des islamistes liés à la confrérie des FRÈRES MUSULMANS. Des fonds sont aussi transférés vers le HAMAS. C'est seulement une organisation terroriste !
    Si cela ne vous préoccupe pas ou ne vous choque pas...c'est que nous sommes peut-être déjà morts comme peuple... Des millions de consommateurs de poulets au Québec financent une mouvance intégriste de l'islam par le biais de la consommation de poulets. OLYMEL n'exporte pas les poulets halal. C'est pour le marché québécois. Sommes-nous 25% de musulmans au Québec ?
    L'usine de Saint-Damase d'Olymel dont la production est 100 % halal fournit environ 25 % de la production totale de poulets au Québec. Les consommateurs québécois financent, à leur insu, l'islam radical des FRÈRES MUSULMANS et le HAMAS. Y'a rien là...
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/03/13/viande-halal-abattoir-dumont_n_1341572.html

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2014

    "On se souvient de la non couverture ou le silence de La Presse sur le scandale du halal chez Olymel. L’usine de Saint-Damase est entièrement halal. Un imam est présent sur la chaine d’abattage et la certification halal est contrôlée par une agence et une mosquée liées aux Frères Musulmans. Olymel vend du poulet halal et l’étiquetage ne l’indique pas..."
    Est-ce un scandale ?
    Je vous signale que si ce n'était pas hallal, ce serait kosher, une certification concurrente au profit des rabbins.
    Il n'existe pas de certification catholique, laïque ou athée dans ces catégories de viandes.
    Ni bouddhiste, d'ailleurs.
    Pour éviter la cacheroute, il faut aller dans le porcin ou les produits qui en contiennent.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2014

    Dans mon précédent commentaire, on aurait dû lire:
    "Autrement dit, il leur est impossible d’être objectif."
    Je m'en excuse
    MB

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2014

    Ces éditorialistes mainstream sont prisonniers de leur statut social et de leurs relations sociales.
    Autrement, il leur est impossible d'être objectif.
    Cela dit, je me demande quelquefois si, pour être objectif, il ne faut pas être coupé de toute relation sociale.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 janvier 2014

    Monsieur Le Hir, vous avez été discret sur le p'tit Lagacé. Mais Lanctôt le dévoile dans toute sa splendeur en duo avec une Bazzo virulente pour crucifier Michaud:
    L’animatrice a visiblement perdu sa bataille. Mais voilà que La Presse prend le relai. Je passe sous silence l’infâme Dubuc toujours prêt à dégainer sur l’homme blessé. Patrick Lagacé, vous savez, celui qui rêve d’être aussi brillant que Foglia mais qui n’a pas même une parcelle de son intelligence ni de sa culture, envoie un courriel à Yves Michaud qui l’avait traité de crétin (le mot, avouez, est plutôt faible s’agissant de Lagacé) à la suite de ce qu’il avait dit de lui à Paul Houde. Le courriel est émis à partir de l’adresse de La Presse.
    Lagacé le traite de « vieux looser qui a fait sa carrière à se réclamer de l’amitié de René Lévesque », de « vieux bandé mou de la Nation qui, dans un autre temps, aurait fièrement repassé ses chemises brunes pour le bien du Peuple ». Puis il termine par cette phrase assassine : « Ce qui me fait penser : je devrais bien écrire cette chronique enjoignant l’Assemblée nationale à ne pas vous faire d’excuses, ne serait-ce que parce que ça vous ferait suer jusqu’au cimetière, ce qui sied bien à un intolérant de votre genre. »
    http://www.vigile.net/La-nouvelle-affaire-Michaud

  • Archives de Vigile Répondre

    18 janvier 2014

    J'ajouterais que pour l'équipe éditoriale de la Presse, l'autre facteur qui entre en ligne de compte, c'est qu'ils sont comme bien des gens instruits, c'est à dire que l'instruction, ils portent mal ça.
    On dirait que lorsqu'on atteint, selon sa conception des choses, l'échelon supérieur, le jugement se perd.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    Bravo M. Le Hir.
    Il veulent détruire notre culture. Justin Trudeau, Power Corporation et sa clique.
    Après moi le déluge...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    M. Le Hir,
    Vous dites:
    "Il est donc évident qu’au fil des années, l’équipe éditoriale de La Presse a perdu tout contact avec la réalité de son propre terrain, tout en s’imaginant incarner celle du Québec tout entier."
    Si nos élites médiatiques, politiques et économiques s'imaginent incarner le Québec tout entier, c'est que pour eux, ils sont le Québec. Les autres citoyens ne comptent pas à leurs yeux, pas plus que leurs opinions.
    Nos élites médiatiques, politiques et économiques font la belle vie et ils ne veulent surtout pas que ça change. Voilà pourquoi ils considèrent que seul leur opinion compte car ils craignent que les opinions venues de la plèbe mettent en péril le statu quo qui leur est si profitable.
    Donc pour eux, le but visé est de contrôler le discours le plus possible.
    Et étant donné que nos élites médiatiques, politiques et économiques regorgent d'individus contrôlants, c'est un peu dans leurs gènes de s'adonner à ce contrôle du discours.

  • Lise Pelletier Répondre

    17 janvier 2014

    Bonjour M.Le Hir
    Il est indiscutable que tous les anti-charte (ou anti francophone) ayant une tribune quelconque dans les médias et (Dieu) sait qu'il en ont des médias à leurs services, sont déstabilisés par les sondages successifs confirmant l'appui assidu et même en remontée à la charte.
    Ayant épuisé leur première salve de tirs mitraillés en août lors de la fuite voulue ou pas du futur projet de la charte, en ridiculisant celui-ci.
    Constatant la forte réaction des opposants, on a martelé que le Parti Québécois n'avait pas été élu pour ça (et on disait bien "ça" dans un but de mépris). On rappelait constamment à celui-ci qu'il était minoritaire.
    Mais les semaines passant et les manifestations des uns et des autres se multipliant, sans doute celle des Janettes a été un point tournant car malgré la pluie et le froid de cette journée, il y eut plusieurs milliers de personnes (15000).
    Bref au fil des mois l'appui s'est solidifié, même que des militants libéraux plus nationalistes ainsi que des gens qui suivent peu la politique se sont sentis interpellés. Je l'ai constaté personnellement dans ma famille et mon entourage de travail. C'est bon ça.
    Maintenant ils en sont rendus aux tirs de canon avec les sorties du FFQ, le Conseil du Statut de la femme, la Commission des Droits de la Personne etc etc.. qui se commet de nouveau aujourd'hui se sentant renforci par la fuite du mémoire du Barreau du Québec. J'ai aussi écouté 24/60 la bâtonnière dont les explications étaient toute autres, comme vous dites M. Le Hir. Même que j'ai constaté une offre d'aide pour légaliser le projet de loi., c'est à voir.
    L'ex-bâtonnier Ouimet et député libéral réclame à grands scoops médiatiques le dévoilement des avis juridiques ou la démission de Bertrand St-Arnaud. C'est vraiment n'importe quoi.
    Le PLQ est de plus en plus ridicule, laissons-les creuser leur tombe pour ce qui des votes francophones aidé en cela par les scribouilleurs comme André Pratte, Alain Dubuc, Vincent Marissal et Lysiane Gagnon, ou encore Patrick Lagacé. Et Le Devoir qui perd aussi des plumes avec les Michel David et Francine Pelletier.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    M. Le Hir
    Et cet autre "scoop" publié le 15 janvier 2014 dans La Presse.
    La Charte «inapplicable» dans le réseau scolaire
    Gabrielle Duchaine
    La Presse
    L'interdiction du port de signes religieux à laquelle tient mordicus Bernard Drainville est «inapplicable» et «irréaliste», coûtera une fortune et entraînera «de nombreux conflits» dans le réseau scolaire, prévient la Fédération des commissions scolaires du Québec dans un mémoire obtenu par La Presse et qui sera rendu public devant la commission parlementaire sur la Charte des valeurs.
    http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/charte-de-la-laicite/201401/15/01-4728767-la-charte-inapplicable-dans-le-reseau-scolaire.php#Scene_1
    Suivi d'une mise au point à la suite d’un article paru dans La Presse
    15 janvier 2014 14:51
    Québec - La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) tient à faire une mise au point importante à la suite d’un article de La Presse publié ce matin, intitulé « La Charte inapplicable dans le réseau scolaire » et portant sur le mémoire de la FCSQ sur le projet de loi no 60 – Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement.
    Contrairement à ce qui est affirmé en sous-titre de l’article, la Fédération ne demande aucunement le retrait du projet de loi no 60. Comme le texte de la journaliste le précise par la suite, c’est de l’article 5 portant sur l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires dont il est question.
    http://www.fcsq.qc.ca/galerie-de-presse/nouvelles/detail/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&tx_news_pi1%5Bnews%5D=692&cHash=3c33e2d401f70e94f281fbcd285fefb8
    C'est peut être pas illégal de la part des libéraux de transmettre des informations à La Presse sur les consultations à venir mais c'est foutrement très loin de l'éthique qu'ils nous avaient promis suite au départ de Jean Charest.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    On se souvient de la non couverture ou le silence de La Presse sur le scandale du halal chez Olymel. L'usine de Saint-Damase est entièrement halal. Un imam est présent sur la chaine d'abattage et la certification halal est contrôlée par une agence et une mosquée liées aux Frères Musulmans. Olymel vend du poulet halal et l'étiquetage ne l'indique pas...
    http://www.youtube.com/watch?v=QEfK3t2VBBY
    Le porte-parole d'Olymel s'appelle Richard Vigneault.
    Pourquoi La Presse a été silencieuse dans ce dossier ?
    Le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneault, est un ex-journaliste et conseiller des premiers ministres Daniel Johnson et Jean Charest. Il est membre du conseil d'administration de l'Idée fédérale...
    Petit monde...
    Dossier halal:
    http://pointdebasculecanada.ca/articles/10002591-la-mac-qui-englobe-l%E2%80%99agence-de-certification-halal-a-contribu%C3%A9-au-collecteur-de-fonds-du-hamas.html

  • François A. Lachapelle Répondre

    17 janvier 2014

    Effectivement, des lecteurs québécois en soif d'information, abonnés à La Presse depuis des décennies, sont révoltés par la fausse unanimité de l'équipe éditoriale, des choix biaisés des titres et du contenu des articles de nouvelles qui contiennent souvent une grande part d'opinion. Même s'il existe d'autres quotidiens français, cela ne dispense pas les journalistes de La Presse de faire oeuvre intelligente. Cela devrait être le B-A ba de leur code d'éthique professionnel.
    En lisant hier "l'analyse" du journaliste d'expérience Denis Lessard, article en page A 2 intitulé: Le Barreau taille en pièce le projet de Charte, j'ai été indigné par l'analyse unidirectionnelle et inféodée du journaliste.
    Si on comprend la position du Barreau du Québec telle que rapportée par le journaliste, rien ne doit changer dans la loi constituante qui entrave la libre destinée du Québec hors Canada ? Et bien, c’est cette étroite logique, cette pensée fédéraliste et centralisatrice en silo que le projet de loi 60 est en train d’éclaircir et de réformer. Quel beau vent de printemps; les fédéralistes sont-ils toujours allergiques aux printemps du peuple du Québec ?
    Les principes de «suprématie de Dieu» ( préambule ) et du multiculturalisme ( art 27 ) contenus dans la loi constitutionnelle de 1982, entre autres, sont en train d’être actualisés et harmonisés aux valeurs et libertés souhaitées par les Québécoises et Québécois de 2014 dont je suis, i.e. laïcité de l’État sans mention de Dieu dans sa Constitution, la priorité de l'égalité femmes-hommes comme première liberté ayant préséance sur la liberté de religion et la primauté de l’intégration des ethnies aux valeurs pré-existantes de la société d’accueil, de beaucoup préférable au communautarisme perpétuel promu par le multiculturalisme à la « canadian ».
    L’approche univoque d’avocasseries du journaliste Lessard est difficile à concilier avec l’histoire en marche du Québec, expression d’une volonté et d’une intelligence libérées de l’idéologie néo-conservatrice à l’anglo-saxo-étasunienne. Conclusion: la Reine est morte, Vive la République laïque du Québec !
    Évidemment, sous réserve de la lecture du Mémoire du Barreau du Québec pour comprendre quelle est la profondeur de l'autorité morale de cette confrérie contenant trop de membres à la morale élastique incompatible avec une honnêteté exigeante de tous les jours. À suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    M. Le Hir,
    J'aimerais ajouter en complément d'information sur l'organisation Idée fédérale, la venue de Jean Charest comme président du conseil des gouverneurs. Je mets en lien l'information : http://ideefederale.ca/wp/?p=2624
    Bien à vous!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2014

    Absolument en accord avec vos ecrits,tant qu;a moi la Presse et radio-Canada devrait etre mit sous tutelle,ils sont des organes anti-democratique et a la solde des anglos du canada.
    De qui plus est ils sont a l;origine de violences verbales et essaie par tout les moyens detournes de faire du Quebec et des Quebecois des gens de seconde zone.