Les leçons de Molenbeek

Comment la Belgique s’est-elle rendue là?

03e0f8de1190e8c6a072c7e8ff1009ed

Les pièges à éviter






Demain soir, à J.E. (17 h 30 sur les ondes de TVA et de LCN), Félix Séguin et Maxime Landry vont nous présenter un reportage sur Molenbeek, une petite commune bruxelloise où se trouve une grande concentration de djihadistes.




Tu marches à quelques mètres de cette bourgade, tu es en Belgique, le pays de Stromae, de Hergé et de Jacques Brel.




Tu traverses un petit canal, et paf! tu te retrouves au Moyen-Orient.




L’ÉTAT A BAISSÉ LES BRAS




La question à 100 000 $ que tout le monde va se poser en regardant ce reportage qui risque d’être assez perturbant, merci: comment la Belgique s’est-elle rendue là?




On ne parle pas ici d’un quartier comme le Chinatown, la Petite Italie ou le Petit Mahgreb, à Montréal.




Ce n’est pas un regroupement coloré et sympathique de restos, de cafés et de commerces, mais une enclave où les «gens de l’extérieur» ne sont pas bienvenus et où la police belge ne daigne même plus s’aventurer.




Comment une telle zone de «non-droit» a-t-elle pu pousser au cœur même de la capitale de l’Europe?




La réponse est complexe.




Premièrement, c’est le résultat d’une immigration massive qui a été particulièrement mal gérée par la Belgique. C’est bien beau, accueillir des milliers d’immigrants, mais il faut avoir les moyens de les intégrer économiquement!




Deuxièmement, c’est le résultat d’un plan d’urbanisme déficient. Tu ne cases pas tes immigrants dans un ghetto qui ressemble à une jungle en béton, sans aucune infrastructure pour occuper les jeunes.




Je suis déjà allé visiter une banlieue «rouge» située près de Paris. Les résidents (presque tous des immigrants) sont casés dans des blocs qui ressemblent à de gigantesques cages à poules. Plus laid que ça, tu meurs.




On aurait dit Tchernobyl. Une usine destinée à fabriquer des délinquants.




DANS LES BRAS DES IMAMS




Troisièmement, sous prétexte de «respecter la culture des autres», on a laissé se développer un communautarisme et un radicalisme qui vont à l’encontre même des valeurs du pays.




À force d’accorder toutes sortes d’accommodements déraisonnables, la Belgique a fini par céder le terrain aux intégristes...




Et quatrièmement, l’État a baissé les bras et a abandonné les résidents de ce ghetto islamiste à leur sort.




C’est comme si on disait aux imams radicaux qui prêchent la haine de l’Occident dans les nombreuses mosquées de Molenbeek: «Faites ce que vous voulez avec vos jeunes et vos chômeurs. On vous les donne! Ils sont à vous! Embrigadez-les, lavez-leur le cerveau, on s’en fout!»




Pour les radicaux, c’est une véritable aubaine. «On peut transformer les jeunes de notre communauté en petits terroristes, l’État belge s’en balance!»




C’est comme si on disait aux habitants d’un quartier hyper défavorisé de Montréal ou de Québec: «À partir d’aujourd’hui, l’État ne s’occupera plus de vous. Vous voulez gagner des sous ou ramener l’ordre dans votre quartier? Allez voir les Hells Angels, nous, on s’en torche.»




LES PIÈGES À ÉVITER




Avec leur reportage, Félix Séguin et Maxime Landry vont nous montrer ce qu’il ne faut pas faire si on ne veut pas se retrouver dans le même pétrin...




 



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé