Paul St-Pierre Plamondon a révélé le 5 novembre que nombre de députés caquistes avaient approché le Parti québécois (PQ) ces derniers mois, concluant : « Il n’y aura pas de transfuges caquistes ; ça ne nous intéresse pas. » [1]
Le chef péquiste a bien raison. Depuis la création de leur parti, ces caquistes (que l’ancienne première ministre péquiste, Pauline Marois, avait qualifiés de « ramassis de vire-capots » [2]) n’ont ni rouspété ni protesté lorsque leur chef, François Legault (un ancien péquiste qui s’est prononcé contre la tenue prochaine d’un référendum, mais qui votera Oui s’il a lieu), faisait des déclarations intempestives au sujet du PQ, du Bloc québécois, du référendum et de l’indépendantisme. Et ils veulent aujourd’hui, alors que le navire caquiste sombre corps et biens (selon l’agrégateur de sondages Qc125, la Coalition avenir Québec ne ferait élire aucun député si des élections avaient lieu [3]), qu’on leur tende une perche.
S’ils le peuvent, qu’ils nagent jusqu’aux navires libéral et conservateur pour tenter leur chance. Nous savons tous qu’Éric Duhaime cherche à repêcher de nouvelles recrues. (Qu’en pense Éric Caire ? Si Denis Coderre a pu prêter main-forte au chef du Parti conservateur, pourquoi pas lui ?)
Sylvio Le Blanc
[1] https://www.ledevoir.com/politique/quebec/931275/plusieurs-caquistes-ont-approche-parti-quebecois-revele-pspp
[2] https://www.journaldemontreal.com/2025/11/06/pourquoi-le-caucus-caquiste-se-detricote










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